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Buck Danny Classic

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Re: Buck Danny Classic, Tome 3 Les fantômes du soleil levant

Messagede JYB » 05/04/2018 22:41

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Re: Buck Danny Classic, Tome 3 Les fantômes du soleil levant

Messagede goneinsane » 06/04/2018 14:49

Vous voulez pas créer un fil dédié au tome 5, des fois? :lire:
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Re: Buck Danny Classic, Tome 3 Les fantômes du soleil levant

Messagede Le Tapir » 06/04/2018 14:52

JYB a écrit:
jerryspring a écrit:Il n'y a pas des crash similaires dans ceux de Charlier?
De mémoire, je ne me souviens pas d'un avion de chasse à réaction (il faut les mêmes paramètres pour comparer) qui se pose comme une fleur sur un terrain vague, vallonné et avec de la végétation et des constructions.
On se souvient du T-33 de Saint-Hélier (dans L'école des Aigles, 1er épisode de Tanguy) qui se tente de se poser sur une route (mais qui s'écrase contre un camion citerne arrivant en face...) ; l'avion aurait pu se poser en glissant sur le ventre, sans trop de dégât, mais la route est quasiment une piste d'atterrissage : plane, longue et rectiligne. Dans Les Anges noirs, un Mirage III est vu écrasé dans la jungle ; on ne peut pas dire qu'il soit en bon état et le pilote s'est bien sûr éjecté avant le crash.

Mais dans un épisode des Chevaliers du ciel, l'épisode 8 de la saison 2, un SMB-2 réussit à se poser à flanc de montagne, sur un terrain cabossé ; on ne voit pas le crash à l'image : on voit d'abord l'avion qui survole une vallée désertique en perdant de l'altitude (son pilote ne peut pas s'éjecter, le siège est bloqué), et on passe à la scène suivante qui est celle de l'avion posé au milieu de la rocaille ; son pilote (Laverdure) sort du cockpit sans trop de dommages ; la scène est improbable dans la réalité, et c'est assez étrange de la part de JM Charlier, qui était lui-même ancien pilote et connaissait son affaire, de l'avoir imaginée ; je suppose que, pour la télé, dans le cadre d'un feuilleton très populaire et pour un public non spécialisé, il a fait l'impasse sur le réalisme ; voici l'image :
Image


Magnifique! Voila, ça c'est du cinéma (tout comme dans la BD) ! La réalité est moins joyeuse!! ;)
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Re: Buck Danny Classic, Tome 3 Les fantômes du soleil levant

Messagede Cabarezalonzo » 08/04/2018 11:53

jerryspring a écrit:Il n'y a pas des crash similaires dans ceux de Charlier?
On trouve dans les histoires de Charlier des tas de crashes, parfois même plus spectaculaires et tout aussi périlleux dont nos cinq champions (Buck, Sonny, Tumbler, Tanguy et Laverdure) sortent miraculeusement indemnes. Comme Sonny, ici.
Ces situations désespérées et particulièrement dangereuses font partie de l'ADN du genre. De ces crashes extraordinaires, non seulement nos héros doivent sortir vivants, mais en outre ils doivent s'en tirer avec seulement quelques plaies, bosses et brûlures superficielles. Eventuellement, une entorse bénigne en plus des bosses et contusions sera-t-elle tolérée ? Mais il faut impérativement éviter tout traumatisme sévère, sinon c'en est fini de l'aptitude à voler sur avion de chasse.

Où se situe le problème alors, puisque ces crashes sont inhérents au genre ? Et que Charlier ne fait pas forcément dans la demi-mesure sachant, mieux que personne, nous faire avaler certaines couleuvres ? Qu'en est-il donc ?

Ce qui me navre, jerryspring, c'est que dans cette demi-planche, il n'y a aucun suspense.
Je découvre dans la première vignette (V1) un avion qui semble en difficulté, avec une fumée suspecte qui s'échappe de sa tuyère. Le zinc se redresse juste à temps pour éviter de justesse de percuter un clocher d'église. Dans la deuxième vignette (V2), l'incendie que je pressentais est confirmé par l'épaisseur de la fumée noire, caractéristique d'un hydrocarbure en feu. Elles partent depuis l'emplacement du réacteur, en plein milieu du fuselage. Toutefois, ce F-104 n'est déjà plus en l'air mais en train de glisser dans la neige. Et dès la vignette suivante (V3), il est sagement immobilisé, le feu est éteint et le pilote se dresse hors du cockpit. A la quatrième vignette (V4) j'aperçois le pilote : c'est Sonny, en pleine forme.
En V5, histoire de marcher plus commodément dans l'épaisse couche de neige, Sonny conserve son parachute pour aller lire le panneau sur le grillage. :lol:

Alors, que fait mon petit cerveau, à la lecture de cet extrait ? Il me tient le raisonnement suivant :
"C'est Sonny, eh, Banane ! Rien d'étonnant. C'est un type fortiche, un vrai crack. De toutes façons, je savais qu'il s'en tirerait : il est célibataire, et le "Faiseur de veuves" ne s'en prend qu'aux pilotes mariés." ;)
Que pensera un gamin en lisant ceci ? "L'aviation de chasse, c'est cela ? Ah ouais !... Trop fastoche ! C'est un peu comme les dérapages contrôlés et les "roues arrières" que je réussis sur mon vélo. On doit s'amuser follement et avec un peu d'entraînement, on se tire de n'importe quelle situation. Suffit de bien viser le champ à Jules (ou à Helmut)."

Ce manque d'éléments explicites et de suspense, mon cher jerryspring, je ne peux pas en faire le reproche à Charlier. Pourtant, des faits incroyables ou invraisemblables, il y en a, dans ses BD. On pourrait en dresser une belle liste. Mais les pilotes de Charlier se démènent en permanence, ils ont des émotions, des doutes, des craintes. Des phylactères bien remplis nous rappellent à chaque instant que dans ces situations désespérées, leurs méninges ne sont pas au repos.

En cuisine, à ingrédients équivalents, la différence entre deux plats supposés identiques vient du tour de main du cuisinier, et parfois de la sauce qui accommode le plat. Là, c'est pareil. La tambouille de Charlier n'est pas parfaite (erreurs documentaires, étourderies, arrangements avec la réalité, etc...) mais elle est savoureuse : JMC est un bon "cuistot" qui se double d'un maître saucier.

Charlier n'aurait jamais traité une séquence comme celle-ci par dessus la jambe. Il se serait appliqué à deux-trois choses, que les auteurs ici n'ont pas su ou pas voulu faire : décomposer suffisamment l'action, la découper correctement pour la présenter de manière claire et intelligible. Et enfin, la rendre palpitante, passionnante. Ces images, même soigneusement dessinées, ne me captivent pas.

Charlier partait du principe qu'il devait un minimum d'explications à son lecteur. On sent chez lui la volonté de prouver au lecteur que l'aviation est passionnante à pratiquer, mais aussi à étudier, à raconter, par le texte et par l'image.
Charlier possédait certainement des prédispositions pour exposer clairement les choses, ses documentaires télévisés en sont la preuve éclatante.
Mais pour rendre compréhensible et crédible un tel événement (Il est bien possible que ce crash dans la neige soit tiré d'une anecdote réelle dont les scénaristes ont eu connaissance !), il ne faut pas ménager sa peine car la tâche est ardue. Ce travail est considérable, pour le scénariste comme pour le dessinateur. Tout se déroulant très vite dans la réalité (ou dans une réalité supposée), il faut préalablement tout mettre à plat, décomposer et détailler. Pour ensuite procéder à des choix et des sélections des vignettes à illustrer. C'est un travail technique dans lequel Charlier a fait ses preuves.
Mais il possédait une autre qualité, fort appréciable, littéraire, celle-là : savoir rendre les choses passionnantes pour captiver le lecteur. Cela, c'est le talent d'écriture.

Je ne peux pas dire que cette suite de cases atteigne l'objectif assigné si les auteurs les ont voulues captivantes. Nous avons cinq vignettes quasiment muettes, dont on a du mal à reconstituer ce qui se passe dans les intervalles non dessinés. Il est impossible, par exemple, de reconstituer la trajectoire effectuée par l'avion de Sonny. Ni d'avoir la moindre idée de son plan de descente. Combien de virages effectue-t-il pour cette prise de terrain ? A aucun moment, le lecteur n'a une vision globale des choses et ne se rend compte de la difficulté de cet atterrissage à hauts risques.
En revanche, sur les quatre vignettes où est représenté le F-104, deux nous montrent l'avion en position statique et font quasiment doublon. :?
Au final, on ne sait pas trop si c'est Sonny ou la main de Dieu qui a posé l'avion ? On ne sait rien des difficultés propres au pilotage. On ignore tout des principales actions accomplies aux commandes, des choix effectués par Sonny. On peut supposer que Sonny a maîtrisé l'arrondi précédant sa glissade sur le ventre puisque l'avion semble intact. Le feu ne semble pas avoir trop laissé de traces. D'ailleurs, comment s'est-il éteint aussi rapidement ? Par épuisement du combustible ? Les entrées d'air, en hauteur, ne donnent pas l'impression d'avoir avalé beaucoup de neige... :?

Cette carence d'explications est d'autant plus surprenante que Zumbiehl, mieux que quiconque, serait à même de mettre le lecteur dans la peau de Sonny, puisqu'il était lui-même pilote de chasse dans l'Aéronavale. Il est donc mieux placé que Charlier ne l'était, pour nous faire vivre ces choses-là.

La séquence dessinée par Arroyo, si je devais la transcrire sous forme littérale, pourrait se résumer à ce qui est en italiques (les passages spoilés correspondant eux à l'idée que je me fais personnellement du déroulement des faits et non d'après mon interprétation des seules vignettes de la demi-planche) :
"Sonny, après une descente vertigineuse, est parvenu in extremis à redresser son F-104 en perdition, non sans arracher au passage la croix surmontant un édifice. Une épaisse fumée s'échappe de la tuyère du réacteur.
[Révéler] Spoiler:
Mais alors que Sonny rétablit l'assiette du Starfighter et s'évertue à contrôler sa vitesse, déployant toute sa science du pilotage (science que Charlier aime faire partager au lecteur, ayant ainsi suscité des vocations), une trouée dans la forêt et une étendue enneigée relativement plane s'offrent à son regard. C'est la Providence qui semble offrir à l'infortuné Sonny une dernière chance. Il doit la saisir à tout prix, même si la probabilité de survivre à l'aventure est infime. Il lui faut à tout prix se poser sur le ventre sur ce terrain de fortune. Sa "foutue machine" peut exploser à tout moment ou devenir totalement incontrôlable. Après une approche délicate à plus de 220 kts (environ 407 km/h), privé d'une visibilité satisfaisante et des paramètres fondamentaux (pression au sol pour calculer sa hauteur, force et direction du vent pour adapter ses actions sur la manette des gaz, au manche et aux palonniers), appréhendant d'éventuels pièges mortels cachés sous la neige (fossé, ruisseau, dépression du terrain), le pilote texan parvient à plaquer au moment ultime
son avion en flammes
[Révéler] Spoiler:
qui
s'immobilise face à une clôture grillagée. Sonny ayant quitté son appareil dont l'incendie a cessé, constate, à la lecture d'un panneau apposé sur le grillage, qu'il se trouve en RDA.

Dans la séquence illustrée par Arroyo, on aurait tout aussi bien pu remplacer Sonny par un robot impassible.

Si je devais donner un titre à cet extrait, quel serait-il ? Sans doute, "Une singulière partie de luge", tellement les choses paraissent anodines et aller de soi.

@ jerryspring
Alors, pour illustrer mon propos, je t'invite à relire quelques pages de Buck Danny chez Charlier. J'en ai choisi quelques unes pour les besoins de la comparaison.

1/ Pour commencer, un appontage catastrophique de Tumbler sur l'USS Saratoga, planches 3 à 9 du Retour des Tigres Volants.
(Dans le même album, la situation inverse : celle d'un décollage improbable de Buck sur une piste trop courte, recouverte d'une fine couche de sable, en planche 36. Assez peu crédible, mais Charlier nous fait part des réflexions de Buck Danny et des risques encourus. On pourrait objecter que JMC aurait pu mieux faire, qu'il ne s'embarrassait pas trop avec les vitesses à surveiller : vitesse au delà de laquelle on ne pourra interrompre un décollage, vitesse de rotation lorsque la roulette de nez s'arrache du sol, vitesse de sécurité au décollage. Mais dans cette séquence, Buck décolle pour échapper au feu nourri de bandits qui le mitraillent. Il accepte délibérément le risque de se crasher faute d'avoir les vitesses suffisantes dans ce décollage hasardeux.

2/ Ensuite, un autre appontage angoissant, celui de Sonny sur l'USS Enterprise au début (planches 1 à 4) d'Alerte atomique.

Le moins qu'on puisse dire, c'est que dans les deux exemples, il y a non seulement de chouettes dessins, mais aussi du texte : des récitatifs, des pavés d'explications. Le lecteur n'ignore rien des réflexions et des choix du pilote, des actions qu'il entreprend, de ses émotions (ni de celles des témoins du drame).

(A signaler que les deux appontages s'effectuent avec un F-8 Crusader, l'avion que pilotait Fred Zumbiehl.)

3/ Une séquence avec Holden, pages 24 et 25 des Tigres Volants à la rescousse, dont le A-4 Skyhawk, lancé à pleine puissance pour un décollage, est atteint par un tir de lance-roquettes au niveau de l'empennage. Au moment de la rotation. Dans les derniers pavés narratifs de la planche, Charlier écrit :
V7 "L'empennage pulvérisé, déséquilibré, incapable de gouverner, le jet de Holden amorce une formidable embardée, quitte la piste comme un boulet, roule vers les bâtiments de maintenance..." Holden, quant à lui, s'exclame : "Oh ! Je... Je vais percuter !"
V8 "Instinctivement et avec une vitesse foudroyante, Holden réagit, coupe le pétrole, débloque et rentre son train d'atterrissage, plaque son avion sur le ventre pour le freiner et éviter un effroyable carambolage..."
V9 "Labourant le sol, crachant son carburant par ses réservoirs éventrés, le bolide fou dérape vertigineusement, fauchant tout sur son passage. Dans son cockpit, "sonné", inerte, Holden a sombré dans l'inconscience..."
On pourrait presque ajouter : quelle mauviette, ce Slim Holden, par rapport à Sonny dans le tome 5 de BD Classics ! :D
La fin de cette séquence se trouve dans la première vignette de la planche 25, avec l'immobilisation de l'appareil et un commentaire de l'auteur dans le pavé idoine.

Sur le plan littéraire, il n'y a pas photo. Les commentaires et explications, chez Charlier, sont rarement redondants, ne font pas double emploi avec les cases dessinées. Ils sont indispensables parce qu'ils visent à améliorer la compréhension des faits décrits.

Bon, j'arrête là... Ma diatribe doit être assez saoulante, mais j'espère m'être fait comprendre.

Je crois que les auteurs de la reprise, malgré le respect que je leur dois et malgré le travail fourni ont encore du pain sur la planche pour se hisser au niveau de l'excellence (celui de Charlier). Il faut qu'ils modifient leur façon de raconter une histoire en travaillant davantage les textes, la disposition à l'intérieur des cases, la pertinence des plans choisis, le découpage, etc...).
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Re: Re : Buck Danny Classic, Tome 3 Les fantômes du soleil levan

Messagede jerryspring » 08/04/2018 12:24

Tes commentaires sont très intéressants et montrent bien la supériorité et le talent de Charlier.

Pour Arroyo j'aime bien son graphisme et j'espère qu'on lui donnera un scénario digne de Charlier pour un prochain épisode.
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Re: Buck Danny Classic, Tome 3 Les fantômes du soleil levant

Messagede JYB » 08/04/2018 14:18

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Re: Buck Danny Classic, Tome 3 Les fantômes du soleil levant

Messagede Cabarezalonzo » 08/04/2018 14:39

Tu n'as pas compris le sens de mon propos. Je reconnais que mon intervention est plutôt lourdingue et que je me suis mal exprimé.

Je n'ai pas voulu comparer les caractéristiques de ces crashes, mais la façon de les décrire et de les présenter au lecteur. ;) C'était cela, le but de mon intervention maladroite. Je voulais mettre les points sur les i et souligner ce qui m'a le plus dérangé dans la description de ce crash par l'équipe de repreneurs de Buck Danny, au delà de son caractère improbable.
(Des situations improbables, des miracles, il s'en produit. Et ils sont nécessaires pour pimenter ce genre de BD. Mais les rendre intelligibles et plausibles est un art ou une technique que peu d'auteurs maîtrisent).
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Re: Buck Danny Classic, Tome 3 Les fantômes du soleil levant

Messagede the frog » 08/04/2018 17:06

Cabarezalonzo a écrit:Il faut qu'ils modifient leur façon de raconter une histoire en travaillant davantage les textes, la disposition à l'intérieur des cases, la pertinence des plans choisis, le découpage, etc...).


C'est a dire, tout! :D

Sinon, ta demonstration est excellente. [:flocon:2]
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Re: Buck Danny Classic, Tome 3 Les fantômes du soleil levant

Messagede Darth » 08/04/2018 18:18

Cabarezalonzo a écrit:Tu n'as pas compris le sens de mon propos. Je reconnais que mon intervention est plutôt lourdingue et que je me suis mal exprimé.


Heu, moi j'avais compris ;)
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Re: Buck Danny Classic, Tome 3 Les fantômes du soleil levant

Messagede zastava73 » 08/04/2018 18:41

Cabarezalonzo a écrit:Tu n'as pas compris le sens de mon propos. Je reconnais que mon intervention est plutôt lourdingue et que je me suis mal exprimé.

Je n'ai pas voulu comparer les caractéristiques de ces crashes, mais la façon de les décrire et de les présenter au lecteur. ;) C'était cela, le but de mon intervention maladroite. Je voulais mettre les points sur les i et souligner ce qui m'a le plus dérangé dans la description de ce crash par l'équipe de repreneurs de Buck Danny, au delà de son caractère improbable.
(Des situations improbables, des miracles, il s'en produit. Et ils sont nécessaires pour pimenter ce genre de BD. Mais les rendre intelligibles et plausibles est un art ou une technique que peu d'auteurs maîtrisent).



Pas du tout , perso j'avais bien compris ! :ok:
Bravo pour l'analyse et la démonstration !
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Re: Buck Danny Classic, Tome 3 Les fantômes du soleil levant

Messagede JYB » 08/04/2018 21:43

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Re: Buck Danny Classic, Tome 3 Les fantômes du soleil levant

Messagede the frog » 09/04/2018 01:26

JYB a écrit:
jerryspring a écrit:Il n'y a pas des crash similaires dans ceux de Charlier?
De mémoire, je ne me souviens pas d'un avion de chasse à réaction (il faut les mêmes paramètres pour comparer) qui se pose comme une fleur sur un terrain vague, vallonné et avec de la végétation et des constructions.
On se souvient du T-33 de Saint-Hélier (dans L'école des Aigles, 1er épisode de Tanguy) qui se tente de se poser sur une route (mais qui s'écrase contre un camion citerne arrivant en face...) ; l'avion aurait pu se poser en glissant sur le ventre, sans trop de dégât, mais la route est quasiment une piste d'atterrissage : plane, longue et rectiligne. Dans Les Anges noirs, un Mirage III est vu écrasé dans la jungle ; on ne peut pas dire qu'il soit en bon état et le pilote s'est bien sûr éjecté avant le crash.

Mais dans un épisode des Chevaliers du ciel, l'épisode 8 de la saison 2, un SMB-2 réussit à se poser à flanc de montagne, sur un terrain cabossé ; on ne voit pas le crash à l'image : on voit d'abord l'avion qui survole une vallée désertique en perdant de l'altitude (son pilote ne peut pas s'éjecter, le siège est bloqué), et on passe à la scène suivante qui est celle de l'avion posé au milieu de la rocaille ; son pilote (Laverdure) sort du cockpit sans trop de dommages ; la scène est improbable dans la réalité, et c'est assez étrange de la part de JM Charlier, qui était lui-même ancien pilote et connaissait son affaire, de l'avoir imaginée ; je suppose que, pour la télé, dans le cadre d'un feuilleton très populaire et pour un public non spécialisé, il a fait l'impasse sur le réalisme ; voici l'image :
Image


Allons, allons Jean-Yves. Le probleme n'est pas que cette sequence ait ete imaginee, le probleme ait qu'elle ait ete realisee telle quelle. Selon la photo, il est absolument impensable que cet avion soit dans un tel bon etat apres avoir atterri sur un champ de rocailles. Ou alors Laverdure volait vers Lourdes. Puisque la serie televisee a ete realisee dans les annees 60, et qu'elle disposait de moyens reduits, il etait d'abord hors de question de detruire le moindre appareil et de voir un avion s'ecraser au sol, une cascade impossible a reussir et surout hors de prix.

La sequence n'a pu etre faite qu'en amenant cet avion deja endommage sur le plateau, le deposer par terre, ensuite Christian Marin se glisse dans le cockpit et on tourne la scene. Apres, ce n'est que du montage et un montage plutot maladroit d'ailleurs selon ce que tu en as ecrit. Il est evident qu'avec les effets speciaux realisables sur ordinateur aujourd'hui, on aurait droit a la scene entiere sans artifice du chef-monteur.

Ce qui est etonnant donc est d 'avoir choisi ce decor de champs de rochers pour la scene. La question est donc de savoir qui a decide de la sequence telle qu'elle a ete filmee. Le metteur en scene, le scenariste, la production?

Je presume que la premiere fois que des pilotes de la France Air Force ont vu cela a la tele, ils ont du s'etrangler de rire.
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Re: Buck Danny Classic, Tome 3 Les fantômes du soleil levant

Messagede JYB » 09/04/2018 11:15

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Re: Buck Danny Classic, Tome 3 Les fantômes du soleil levant

Messagede Jerry Tumbler » 14/04/2018 20:06

La couv de Buck Danny Classic T5 (N&B) :

Image
(ISBN : 978-2361182205)
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Re: Buck Danny Classic, Tome 3 Les fantômes du soleil levant

Messagede illario » 14/04/2018 20:13

Le sujet c'est le F-104 ?

Un avion connu pour être un faiseur de veuves. L'avion a été une vrai catastrophe point de vue technique, il a causé pas mal de pertes dans les forces l'utilisant, notamment en Allemagne, où même un film récent a narré ces défauts nombreux et que la hiérarchie a couvert par choix politique pour ne pas vexer son allié américain.
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Re: Buck Danny Classic, Tome 3 Les fantômes du soleil levant

Messagede szut29 » 18/04/2018 11:35

j'aimerai qu'on l'ai dans Spirou !!
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Re: Buck Danny Classic, Tome 3 Les fantômes du soleil levant

Messagede Diddu » 18/04/2018 15:41

szut29 a écrit:j'aimerai qu'on l'ai dans Spirou !!


Moi aussi, mais cela ne semble pas être dans l'esprit des publications actuelles du journal (malheureusement...)
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Re: Buck Danny Classic, Tome 3 Les fantômes du soleil levant

Messagede goneinsane » 21/06/2018 17:17

Il me semble avoir vu dans un reportage que l'armée de l'air allemande a perdu la moitié de ses F-104 dans des accidents...

Ce tome 5 est une histoire en plusieurs tomes (sans doute 2).
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Re: Buck Danny Classic, Tome 3 Les fantômes du soleil levant

Messagede goneinsane » 21/06/2018 17:19

szut29 a écrit:j'aimerai qu'on l'ai dans Spirou !!


Vu que c'est une publication conjointe entre Dupuis et Zéphyr, peu de chance de le voir dans Spirou.
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Re: Buck Danny Classic, Tome 3 Les fantômes du soleil levant

Messagede Diddu » 21/06/2018 19:16

goneinsane a écrit:
szut29 a écrit:j'aimerai qu'on l'ai dans Spirou !!


Vu que c'est une publication conjointe entre Dupuis et Zéphyr, peu de chance de le voir dans Spirou.


En fait, c'est surtout que Spirou ne publie plus de série adulte actuellement, telles que Buck Danny ou Lady S par exemple.
Le journal a choisi une orientation adolescents.
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Re: Buck Danny Classic, Tome 3 Les fantômes du soleil levant

Messagede SPA666 » 21/06/2018 19:28

OUI CA SERA BIEN EN DEUX TOMES CONFIRME PAR DUPUIS
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