zourbi le grec a écrit:BDbilos a écrit:Mr Degryse a écrit:C'est une bd comique dont les péripéties sont un prétexte pour trouver des gags et des bons mots.
Pas d'accord du tout. Les bons mots servaient les péripéties mais n'étaient pas une fin en soi. Et si pour moi, il y a clairement de l’aventure dans chaque tome d'Astérix. Une richesse dingue parce que Uderzo Et goscinny savaient synthétiser en une à 2 planches ce que Conrad et Ferri mettent 10 planches à raconter........
Bien d'accord. C'est bien toute la difficulté et ça semblait si facile à Goscinny... Ferri s'y emploie mais ça rame un peu vers la fin pour avancer avec fluidité, par contre les gags s'insèrent plus naturellement qu'au début, dans l'ensemble. Aventures imaginées par Goscinny, qui étaient tout aussi importantes "au village" que "en voyage".
Par ailleurs :Je reste tout de même frustré d'être passé complètement à coté d'Obélix avec son air nature et ses menhirs tenus de diverses façons. Me sens un peu gaulos sur le coup
Je veux bien être à la ramasse sur Zazie ou Simplepratix, mais là tout de même je devrais encore avoir le niveau... N'y aurait-il pas une âme charitable pour m'expliquer ?
Il n'y a jamais eu de vrai suspens dans Astérix. Dès le début, on sait comment cela va finir et les méchants sont plus ridicules que redoutables. Et puis l'invulnérabilité d'Obélix empêche tout vrai suspens.
Pour la facilité de Goscinny, je pense que ce n'est qu'une apparence car il y a surement beaucoup de transpiration derrière.
A son meilleur, le tandem Goscinny/Uderzo touchait la perfection. Ferri et Conrad font juste du très bon boulot![]()
Pour les gags d'Obélix avec le menhir, il n'y a rien à comprendre, c'est juste visuel.
Mais on peut dire ça de toutes les BD non? Même Tintin, bien plus riche en suspense et rebondissements, est comme ça aussi, vu comme ça... Et puis avec Goscinny, il y avait du rythme, on était pris. Il y avait même des moments de forte tension, comme "La fin du village?" dans La Zizanie.
Pour Goscinny, tu parles de transpiration, personnellement je parlerais plutôt d'inspiration... (même si c'était sans doute aussi un bosseur). Là ils ont quand même deux ans pour pondre cet opus, ce n'est pas rien non plus.
Plus globalement, encore une fois, j'ai été déçu par ce nouvel épisode. Les runnings-gags sont lourds (l'évocation à voix basse de Vercingétorix n'est drôle qu'une fois, quand c'est Bonemine qui en parle), et la posture "naturelle" d'Obélix est redondante et rappelle beaucoup Le Chaudron...
Plus globalement je reprocherais aux nouveaux Astérix leur manque d'émotion (il pouvait y en avoir à l'époque de Goscinny, la tendresse entre Astérix et Obélix était touchante, par exemple) et de scénario. Là l'épisode maritime qui couvre quasiment la moitié de l'épisode n'apporte absolument rien, sinon du remplissage. En plus l'épisode était censé se passer dans le village, cherchez l'erreur...
Quant aux nouveaux personnages, ils s'oublient vite. Par ailleurs, Astérix est limite méprisant envers Obélix ("tu es le plus adolescent"), et Obélix se justifie sur le fait de taper du Romain ("ça ne sert à rien mais ça détend"), ça m'a un peu étonné aussi (bon ça reste du détail).
Et surtout il s'agit déjà du quatrième épisode de ce duo, et hormis le précédent (La Transitalique), plutôt sympa, le bilan est décevant, voire médiocre, du coup ça rend beaucoup, beaucoup moins indulgent...

Je veux bien être à la ramasse sur Zazie ou Simplepratix, mais là tout de même je devrais encore avoir le niveau... N'y aurait-il pas une âme charitable pour m'expliquer ?










