corbulon a écrit:Bert74 a écrit:On apprend donc que le
girlcott (phénomène à portée syntaxique que je trouvais personnellement bien vu et explicite dans sa position féministe) est devenu un
girlxcott pour, je cite, "être inclusif, (et) fédère(r) des centaines d'auteurices prêtes à lutter pour leurs droits". En sachant que, je cite toujours, "les auteurices" regroupes "des femmes et des minorités de genre".
Heu... C'est moi ou ce mouvement affichée féministe au départ (ça c'était chouette et revendicatif), en devenant prétendument inclusif, il exclut de fait une minorité, les auteurs hommes qui ont aussi pratiqué le boycott du FIBD 2026, non ?
Ah le wokisme, c'est un sport de compèt', hein...
WoW un Not All Men camouflé pour que je rate mon bingo (bon pour compenser il a relancé sur Wokisme

). Je rappelle juste que la dernière fois où des mecs ont été intégrés dans une bande dessinée anthologique féministe (celle consacrée à Gisèle Pélicot), et bien un d’entre eux était accusé de VSS. Donc bon on va éviter de fournir d’autres occasions de sarcasmes aux gens qui ont peur de leurs propres ombres,ne jurent que par le dessin exécuté avec une règle sur des corps morts, et qui ont comme seul credo :TINA.

On comprend rien, mais je vais tenter une réponse quand même...
Cher Corbulon,
Vous abondez précisément dans mon sens. Tant que le
girlcott restait un manifeste féministe, il n'y avait aucun souci à exclure ces gros cons de mecs agresso-violeurs. C'était, qui plus est, cohérent dans le soutien apporté à celle connue alors comme Chloé.
Dès lors que ce
girlcott devient
girlXcott, prétendument plus "inclusif", il perd sa substance de combat féministe (et c'est sans compter la délicieuse appellation qui piquent les yeux "auteurices") pour surfer sur tout autre chose. Et contrairement à ce qui est ainsi porté en étendard, c'est bien une pure forme d'exclusion qui s'installe en ne voulant pas reconnaitre que le combat (qui n'a plus rien là de féministe) ne peut être aussi mené par les auteurs homme-hétéro-mec-cisgenre (cocher la bonne formule)...
Le texte accompagnant la souscription dont vous avez fournit le lien, cher Corbubu, est d'ailleurs empli de ce genre d'incohérence de positionnement. On apprends ainsi que les "auteurices" sont "prêtes", accordance d'un qualificatif pour le moins antinomique avec la non binarité du néologisme employé.
Je le répète donc : quand on veut faire du wokisme, mieux vaut être bien entrainé·e.