coyoterebelle a écrit:Ça ne me paraîtrait pas utopique de nommer un groupe pluri-partenarial chargé de dresser un état des lieux et de faire des propositions d’actions concrètes à destination des auteurs, des éditeurs,’des organisateurs et des décideurs afin de mettre à plat ce qui peut l’être et de proposer des lignes claires pour la construction de l’édition 2027 et au delà.
Pour moi, si. Il y a trop d'antagonismes : Au nouveau local, tu as Bonnefont qui cherche à faire des économies (ce qu'il a toujours cherché depuis qu'il est maire) mais aussi à être réélu 'sachant qu'au niveau du département, de la région et de l'état, on veut sabrer une bonne partie des subventions (donc tous les prétextes sont bons pour ça et ne pas passer pour le coupable). Bonnefont a planté un coup de couteau dans le dos du festival et se fait passer pour une victime auprès des angoumoisins qui vont prendre en pleine gueule de faire 0 en CA pour qui c'était essentiel en ces temps difficiles.
Tu as le fils Mardikian qui rêve de la place de maire et en tant que directeur de la Cité (qui rêve aussi de prendre la main par ce biais sur le festival et d'évincer Groux), il a aussi planté des coups ici ou là, notamment pour s'assurer que ça allait capoter pour 2026 Tu as le SNE (donc les gros éditeurs) qui ne veut qu'une chose, prendre la main sur le festival, qui n'a pas supporté d'être écarté de l'appel d'offre de l'association du FIBD.
Tu as le SNAC BD qui manœuvre de son côté, tu as les éditeurs indés qui luttent pour leur survie (tout le monde n'est pas ravi du boycott comme on pouvait le constater à SoBD), tu as les autrices et auteurs qui se trompent de cible et qui ont pris Bondoux en grippe, les journaleuses et journaleux qui peuvent se faire mousser et faire du papier facile (cf. L'Huma et Libé) avec les autres qui suivent sans réfléchir.
Enfin, tout ce petit monde se monte le bourrichon sur les réseaux sociaux, ce qui fait que tu dois être pour le boycott (et le dire), sinon tu es un "méchant" car elles et eux, ce sont les "gentil·le·s"...
De plus, Bondoux, c'est pas un aimable (c'est le moins que l'on puisse dire) et la fille Groux a été dépassée niveau communication de crise, ce qui se comprend pour une petite association de bénévoles aussi compétent·e·s soient les membres actifs.
Bref, c'est
no-way !
Sans parler des différentes ruptures de conventions et de contrats qui vont aller en justice, ça aide pas à égayer les rapports. Et ne croyez pas que si 9e Art+ dépose le bilan, ça réglera les choses. Le liquidateur judiciaire n'est jamais pressé quand il y a de l'argent à se faire / récupérer. Et lui, c'est pas un enfant de cœur... Les autrices et auteurs, il s'en fiche, les états d'âmes de chacune et chacun, il s'en fiche, il est là pour récupérer un maximum de sous et ça ne sera pas pour le festival...
A l'arrivée, je pense qu'il n'y aura pas d'édition 2027 et qu'ensuite, on aura un truc qui aura reculé de 30 ans niveau programmation et fréquentation (dans le meilleur des cas), ne serait-ce que les crédits publics auront été coupés et que les sponsors privés se feront rares et/ou peu généreux car les actuels seront passés à autre chose, que l'économie va de plus en plus mal et que c'est le moment de bien compter ses sous avant de les dépenser dans du sponsoring... Pour moi, le festival est mort, il ne reste plus qu'à l'enterrer.