C'est clair que nous avons assez bien de sympathie pour les kurdes actuellement , et je crois que c'est réciproque... Du moins, c'est parce que leurs élites se veulent +/- athées et/ou communistes... mais rien ne garanti que le peuple semble penser de même; aussi, il ne faut pas oublier que les Kurdes ont aussi participé au génocide arménien (ils étaient le bras exécuteur)
Brian Addav a écrit:Olaf Le Bou a écrit:ouaip, je n'étais pas vraiment dupe, hein, c'était pour faire ressortir l'aspect inédit de la chose...
d'ailleurs, je me demande si le parti pris franchement kurdophile de la majorité des médias français dans ce conflit pourtant incroyablement complexe ne vient pas en grande partie de la facilité d'accès au terrain que nos journalistes ne trouvaient véritablement que du côté des troupes kurdes...
Le seul vrai allié des occidentaux, dans ce conflit, ce sont les Kurdes. Toute l'aide militaire elle va aux Kurdes. Donc l'accès au terrain, il ne peut passer que par les Kurdes.
Après, y'a aussi de la propagande. Car la question que beaucoup se posent, c'est l'après EI, notamment pour les Kurdes. Car les mecs, ils ont enfin la chance de pouvoir se créer leur autonomie, mais ça risque de ne pas plaire. Ni aux iraniens, ni aux irakiens, ni aux Turcs, etc... Va-t-on les planter en beauté après coup ou au contraire les aider encore plus pour mettre une grosse zone tampon dans tout ce bordel ?
Quand on sait que les Turcs refuseront d'office une autonomie Kurde (c'est le chateau d'eau de la région); il faudrait en effet négocier d'abord un statut officiel en Syrie à celui de l'Irak là, (a priori, c'est faisable)... Du coté Iran, j'ai posé la Q à certains que je connais
ici, cela leur semble difficile, mais pas illégitime. Par contre, là-bas (en Iran), la question ne se pose même pas - apparemment, "impensable" (un peu comme en Turquie, quoi), mais certains diraient que si les négiociations étaient faites à quatre (Syrie-Irak-Iran-Turquie) pour un état indépendant (on en est pas encore là), l'Iran ne serait pas la dernière à dire oui >> l'idée de ne plus avoir de frontier directe avec la Turquie étant un facteur motivant assez solide.
Mieux vaut tapis Persan volé que tapis volant percé (Uderzo.... et oui, pas Goscinny)