Y
ote, seigneur de Sotelna, aspirait à découvrir le monde, étant peu enclin à suivre la lignée imposée par ces ascendants. Malheureusement, son destin a été vite fauché lors d'une sortie dans les bas-fonds de Leoure, la cité du désert : une petite frappe met un terme à sa vie. Il est alors récupéré par la vieille Moria, une touche à tout de génie, qui le transfère dans un corps de cyborg, un prototype en cours d'essai. Le seul espoir pour le jeune noble : aller vers la mer afin de retrouver les sirènes qui lui permettront de retrouver son enveloppe d'homme. Pour ce faire, il sera accompagné de Doga, une jeune orpheline très bad ass...
En à peine quelques pages, la trame de fond est posée par Takeda Toryumon (Badducks) : deux personnes que tout oppose vont devoir s'associer dans une quête de l'impossible, semée d'embuches. Alors, sur une intrigue aussi usitée, qu'est ce qui fait la valeur de Doga ? Assurément la proposition graphique riche et immersive. Le trait de la mangaka sort du lot de la production mainstream avec un style plus lâché, rugueux et réaliste. Quant au scénario, l'attraction provient des caractères différents du duo qui devient progressivement attachant. L'intrigue de base placée, l'histoire prend un peu plus son temps par la suite, s'attardant sur la description de la cité, la jeunesse de Yote, son mal-être en tant qu' héritier, ainsi que sur la vie quotidienne du petit peuple.
Un road-trip au graphisme typé attrayant qui propose un début de saga efficace et intriguant, malgré une ligne scénaristique ultra classique.
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