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M ississippi, au temps des cow-boys. Un politicien véreux gracie Junior et Senior, deux bandits notoirement turbulents, afin qu'ils enlèvent la fille de son adversaire. L’enfant étant hébergée dans un pensionnat, les lascars ont du mal à l’identifier. Qu’à cela ne tienne, ils kidnapperont les six fillettes de son dortoir. Mlle Bismarck, la gardienne des lieux, les prend en chasse et, rapidement, un régiment de cavalerie emboite le pas. S'ensuit une folle poursuite à cheval, en carriole et même en montgolfière.

Robin Recht signe un western spaghetti, dont les héros évoquent Bud Spencer et Terrence Hill. Le fil narratif adopte la forme d'une cascade de péripéties au cours desquelles défilent tous les clichés du genre : cow-boys, saloon, colt, désert, Mexicains et pied tendre (un Français). Seuls les Indiens manquent à l’appel.

Le ton est à la blague et le récit, sans queue ni tête, se montre éminemment sympathique. À défaut de déclencher le rire, les situations rocambolesques garantissent le sourire. Avec les pets sonores (portés par de spectaculaires onomatopées), l'urine et les multiples chutes dans les fosses septiques, l'humour n'est pas particulièrement subtil, mais dans le contexte, ça va.

L'auteur a su constituer une galerie de personnages attrayants, malgré leurs énormes défauts. Junior, un Don Juan à deux balles, flanqué de Senior, une brute au grand cœur, demeure au centre de l'action. Le duo se fait toutefois voler la vedette par la demi-douzaine de gamines, aussi attachantes qu'énervantes.

La narration présente une certaine profondeur alors qu’une séquence suggèrent la dynamique actuelle au pays de Donald Trump : fraude électorale, corruption, prisonniers graciés par favoritisme politique. Et que dire des représentants des autorités ne faisant pas la différence entre un Canadien et un Mexicain, même si le gaillard arbore le sombrero et la longue moustache.

Le projet est porté par le dessin caricatural de Jean-Baptiste Hostache, dont le coup de pinceau rappelle celui de Christophe Blain dans Gus. Son trait, tout en courbes, dynamise le propos. Les acteurs sont, cela va de soi, hyper expressifs dans ce scénario où l’exagération est omniprésente. La colorisation repose sur des couleurs légèrement tramées, donnant aux vignettes l'allure d'une vieille publication.

Un album sans autre prétention que celle de faire passer un bon moment.

Par J. Milette
Moyenne des chroniqueurs
6.5

Informations sur l'album

On les appelle Junior & Senior
1. Tome 1

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L'avis des visiteurs

    freeycap Le 30/11/2025 à 05:24:32

    Ce qui est vraiment bien avec ce genre de bd, c'est qu'on rit.

    C'est très sympatique, très rafraichissant, sans prises de tête.
    Tout à fait le genre de bd à lire après une grosse de journée de travail.

    J'ai aimé les petits clins d'oeil à Terence Hill et Bud Spencer qui ont bercé ma jeunesse avec leurs westerns spaghettis... on retrouve dans la bd la même énergie que les films, alors je n'ai pu qu'apprécier.

    Je lirai la suite avec grand plaisir.

    Arkadi Le 14/11/2025 à 19:16:16

    A 50 ans, j’adore le western spaghetti. Leone, Corbucci…mamamia que c’était bon ! Et puis après il y a eu un autre cinéma italien du genre Western que l’on nommait Western flageolet et ou Bud Spencer et Terence Hill furent les stars incontestables. Les Trinita et autres Plata. C’était savoureux de bêtises idiotes, de gentilles bastons, de rigolotes relations. Il y a eu beaucoup de nanard, c’est sûr. Mais c’était des nanards de famille. Et, moi, j’aimais bien ces nanards là comme J’aimais bien le couple Bud et Terence.

    Et je les ai retrouvés dans cette BD. Comme s’ils n’étaient jamais partis.

    Et j’ai beaucoup ri. Vraiment aux éclats. Les blagues de caca et leurs comiques de répétitions m’ont esclaffé. Même que j’espérais ces vannes caca-prout quand apparaissait la blonde et pulpeuse Fräulein. La tribu des canadiens est hilarante. Le capitaine amoureux est attendrissant. Les méchants sont de vrais méchants pas beau vilain. Comme dans les films. Et il y a les 6 gosses qui m’ont ravi de fraicheur et de joie.

    Et il y a évidemment ce duo magnifique Junior et Sénior qui marche à merveille. Et quand Bud et Terrence sont avec les mioches, c’est encore mieux que bien ! Les dialogues sont truculents, pertinents, justes de drôleries. Les comiques de situations fonctionnent à merveille.

    Et puis il y a la fin. Une fin qui donne de l’euphorie comme un feel good BD qui fait du bien. La fin est abusée tellement que tout est merveilleux ? C’est vrai. Mais, perso, je m’en fous. C’est bien, parfois, quand tout est merveilleux.

    Et puis il y a ce dessin qui fonctionne à merveille. Ces planches silencieuses qui racontent les grands espaces, le ciel bleu et la terre verte. Il y a de grands moments de béatitude et de contemplation qui offrent un rythme parfait dans la lecture. Entre moment de suspension, d’extase et de folie comique pleine d’énergie.

    Et, puis il y a ces courts moments ou le drame apparait. Ces courts moments qui racontent la mort du père, l’esclavage et le cynisme de l’être humain. C’est rapide mais suffisant. Cela donne du corps. Cela rappelle la vraie vie. Et puis, hop, on repart dans la drôlerie. Parce que le but du livre est de nous donner de la foi en l’humanité.

    Et puis j’ai vu aussi un Ellie Wallach qui prend cher, un Lucky Lucke ventripotent et versatile, un pont qui explose comme Ellie et Clint le font aussi quand ils sont brute et bon....et la bêtise de la guerre comme si c'était Sergio qui en parlait.

    Et j’ai vu surtout du Miyazaki aussi, période Sherlock Holmes. Les visuels, là encore, sont géniaux avec tous ces personnages qui tentent de rester sur le chariot.

    On dirait une œuvre joviale et optimiste ? C’est plus que ça. Juste, sensible autant que grossier et fou, les auteurs savent doser tous les ingrédients à la perfection. On ne le dirait pas tout de suite à lecteur et pourtant, pour moi, c’est du grand art.

    Touriste-amateur Le 03/11/2025 à 00:58:35

    Un politicien véreux devancé dans les sondages pour l'élection au poste de sénateur recrute 2pieds nickelés pour enlever la bâtarde de son concurrent (tout aussi véreux que lui) placée dans un orphelinat et l'obliger à renoncer.
    Mais ils sont aussi bêtes que généreux (je parle des pieds nickelés, pas des politicards sinon je n'aurais pas ajouté le deuxième qualificatif!), l'un ne jurant que par la bagarre et les fayots au lard et l'autre, n'étant intéressé que par draguer (maladroitement) la gente féminine. Le cadre est posé!

    Evidemment, tout ne se passe pas comme prévu et ils libèrent plus qu'ils ne kidnappent d'ailleurs, non pas Une mais 6petites pensionnaires, toutes aussi attachantes que délurées.

    C'est truculent, ça va de rebondissements improbables en situations impossibles.
    C'est drôle, c'est caricatural (bravo le dessin!). Mais c'est aussi touchant, tant le regard de ces gamines sur la vie que la "tendresse" qui leur apportent nos deux acolytes.
    Il y a bien quelques vulgarités "caca prout". Mais rien de grave et elles feront rire les petits et les grands. A lire de 7 à 107ans!

    On ne s'ennuie à aucun moment, je me suis surpris à le lire d'une traite! C'est annoncé comme un Tome1, mais ça peut très bien passé pour une histoire complète.

    Une belle réussite.

    Shaddam4 Le 31/10/2025 à 09:56:42

    Alors que l'Undertaker fait le beau sur les têtes de gondoles depuis quelques années en trustant l'esprit de Blueberry, deux des outsiders les plus intéressants du circuit convoquent Trinita et Lucky Luke pour une série qui ambitionne rien de moins que d'incarner le succès de la série de Dorison et Meyer version Spaghetti. Si le titre ne laisse guère de doute et si la couverture est atroce, pas de panique, c'est bien l'esprit du personnage de Morris qui arrive dans l'Ouest avec un humour ravageur basé sur le running gag et la débilité des personnages.

    Les frangins Junior et Senior sont embauchés par un puissant politicien pour kidnapper la fille de son adversaire afin de plier l'élection au Sénat. Si le plus gros des deux semble équipé par un muscle cérébral, le second est pourvu beaucoup plus bas... Sous la surveillance constante du frangin, il va déchanter en réalisant que la dite progéniture est une gamine de cinq ans et que les deux mauvais garçons vont devoir se coltiner toute le dortoir de l'internat dans une course poursuite où leur colle au train la moitié de l'armée de l'Union, des mariachi canadiens (!), mais surtout la redoutable Frau Bismark, intraitable jusque dans sa propension à fréquenter de près les latrines de tous les bleds de l'Ouest...

    Ils ont bien du se poiler les deux auteurs à réaliser cet album complètement barré où l'absurde imprime chaque case et où les références cartoonesques permettent un rythme soutenu. Jouant au premier chef sur l'opposition entre les deux tempérament des frangins (le gros stratège finalement pas si malin et le grand débile mais pas si crétin), les auteurs savent s'inspirer (de la saga de Terrence Hill et Bud Spencer mais aussi de Luky Luke et d'Astérix) sans plagier. Les Dalton se transforment en méxico-canadiens et on n'oublie pas quelques coups de feu politiques sur l'esclavage ou la place des femmes dans cette belle société primitive. Etrangeté: les deux gugus sont équipés de gants blancs qui rappellent Mickey et les personnages de cartoon, façon de renforcer l'esprit dessin-animé de la série.

    On se marre bien à suivre les dialogues débités à la gatling et on savoure les dessins certes rapides mais très élégants de Jean-Baptiste Hostache qui est à l'aise partout, en croquant cette suite de péripéties comme autant de sketch. C'est grossier comme Bud Spencer, ciselé comme un Lucky Luke et parfaitement calibré pour être une série annuelle à succès.

    Lire sur le blog:
    https://etagereimaginaire.wordpress.com/2025/10/31/junior-et-senior/