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P erché sur une balançoire, Nao rit et s’exclame, réclamant à son grand-père de le pousser toujours plus haut. Quand le vieillard s’effondre pour ne plus se relever, le garçon ne comprend pas. Pourquoi son papy est-il parti ? Avec qui jouera-t-il désormais ? Désespéré, l’enfant se tourne vers sa mère, Aïko. Celle-ci lui raconte alors son combat contre l’ombre, un monstre terrible, apparu dans des circonstances douloureuses.

Quelque soit l’âge, perdre un proche est un drame. Le deuil engendre de nombreuses émotions, vives et persistantes, tout au long du processus qui doit conduire à l’acceptation de la disparition. Ce thème, universel, a été plusieurs fois abordé en bande dessinée, y compris celle destinée à la jeunesse. Xavier Bétaucourt (Ils ont tué Léo Frank, Lire la La balance, le Glaive et les fourmis, Sortir de terre, Monsieur le Commandant) s’en empare à son tour, secondé d'Élodie Garcia qui se charge du dessin et des couleurs. Ensemble, le duo livre un scénario bien rodé qui, après avoir posé la situation initiale, glisse vers le fantastique dans l'historiette racontée par Aïko à son fils. Cette échappée à travers un conte merveilleux permet aux auteurs de cerner les ressentis de l'endeuillé, les enjeux qu’impliquent leur débordement, la nécessité de les reconnaître comme faisant partie de soi, ainsi que la réalité propre au vivant : son état éphémère.

La mise en abîme se révèle à la fois juste et touchante. Elle montre comment l’enfant passe par les différentes étapes du deuil, souligne l’accompagnement (d’abord refusé, puis recherché) qui prend, ici, la forme de créatures animales et végétales caractérisant diverses approches destinées à faire face à la perte. L’ours bienveillant se détache, de même que la silhouette en gribouillis noir qui symbolise le chagrin de manière intéressante et bien pensée. D’ailleurs, la partie graphique s’avère en parfaite harmonie avec le propos. La dessinatrice met l’accent sur les émotions grâce à l’expressivité de son trait dont il se dégage également une certaine douceur. Les hachures viennent donner du relief aux personnages, en plus de la coloration en aplats. Seul bémol, le retour au vécu de Nao se termine de façon un peu abrupte et de façon trop... facile au vu du sujet.

En quatre-vingt-trois planches, Le silence de l’ombre transporte dans un monde onirique pour délivrer une leçon de résilience réussie. Une BD à découvrir qui permettra aux jeunes lecteurs et lectrices à appréhender la disparition d’un être cher.

Par M. Natali
Moyenne des chroniqueurs
6.0

Informations sur l'album

Le silence de l'Ombre

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