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Complainte des Landes perdues 13. Les Sudenne 1 - Lord Heron

19/11/2021 4846 visiteurs 7.0/10 (2 notes)

S ioban est attendue au château de son oncle paternel, Lord Heron. Accompagnée de Seamus, l’héritière des Sudenne détourne sa chevauchée afin d’observer les portes du gardien. Celles que seule une âme digne d’entrer dans la légende pourra franchir. Le visage dissimulé sous une robe de bure, le garant des lieux laisse passer un seigneur de guerre contre un mois de sa vie. Malgré les coups de butoir, les deux battants de bois demeurent. Après cet échec cuisant, le puissant guerrier exige de récupérer les jours qu’il a imprudemment concédés. Lorsque soudain, Sioban intervient ! L’entité qui surveille le seuil venait juste de goûter sa peau de sa langue fourchue lui révélant, par la même, le mal tapi dans son sang.

Les chants des Sudenne sur les terres brumeuses de l’Eruin Delua sont de retours. Animant la chanson de geste avec passion, Jean Dufaux ravive la magie noire qui brûle les landes perdues. Alors que le cycle des origines est en cours de parution, le scénariste a ressenti le besoin irrépressible de conter les péripéties de Sioban et ses faits d’armes retentissant qui oscillent entre mythe et folklore.

Ce quatrième arc permet donc à l’auteur de renouer avec son héroïne tout en approfondissant les enjeux de son royaume. Précisément, Lord Heron, le frère du Loup Blanc, désire marier sa fille unique, la belle Aylissa. Celle-ci est cachée aux yeux du monde, en raison de ses accès de folie. Seulement, sa croupe permettrait d’apaiser davantage l’île pour, peut-être un jour, ne former plus qu’un clan indissociable. Ainsi, sur fond de jeu de pouvoir, ce tome de présentation combine subtilement les intrigues de cour au fantastique. La plume de l’écrivain diffuse alors habilement une touche de féerie paraissant anodine, mais donnant un climat singulier à cette saga protéiforme. Si l’ouvrage s’offre sans peine aux plaisirs de nouveaux lecteurs, les ramifications entre les divers couplets de la complainte ne sont pas inexistants. Et ce n’est pas le facétieux Cryptos qui entonnera le contraire !

Aux crayons, Paul Teng endosse la tunique portée par ses prédécesseurs sans leur faire offense. Il trouve les courbes et les mimiques adéquates à son style minutieux et aux envoûtantes personnalités narrées depuis 1993. Son étude de Seamus, le chevalier du Pardon est absolument réussie. L’artiste souligne également aisément la période médiévale en usant de tout un bagage iconographique qui appartient à la culture populaire - le mobilier en massif épais, les manuscrits poussiéreux, les belles robes des courtisanes, les cheminées colossales ou encore la pierre de taille. Il participe par ailleurs à l’ambiance surnaturelle en alignant, à l’arrière des vignettes, des roches gravées ou en représentant des cromlechs énigmatiques. La palette froide de Bérengère Marquebreucq accompagne les errances sur cet îlot mystérieux. À coup sûr, l’atmosphère nébuleuse de ces contrées aurait mérité davantage de grisaille et de brouillard. Néanmoins, ses gammes de couleurs uniformisent le récit et dépeignent autant l’humidité de cette province que la chaleur de l’âtre des nantis.

Lord Héron, le premier épisode du cycle Les Sudenne
Se découvre magmatique et sombre à l’instar de l’obsidienne.
Aussi, hardis combattants initiés aux terribles arcanes,
n’entendez-vous point poindre le mal sous la poitrine de Sioban.
De son cri glacial à son regard de feu, tout concours au tragique destin.
Que nul n’oublie, la complainte tenue en ses mains !

Par Y. Machado
Moyenne des chroniqueurs
7.0

Informations sur l'album

Complainte des Landes perdues
13. Les Sudenne 1 - Lord Heron

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L'avis des visiteurs

    Pulp_Sirius Le 17/07/2022 à 16:22:51

    "Le retour de Sioban"

    Mouais, eh bien, c'est raté, hein. Qu'est-il arrivé, au juste? Tous les défauts de Dufaux ressortent en force dans cet album. Les personnages réagissent de manière bien peu crédible, et ne servent qu'à indiquer au lecteur quelque chose qui n'était pas nécessaire d'expliciter en premier lieu.

    Exemple : la cousine de Sioban saute par-dessus une falaise avec un cheval. SIoban la regarde et s'exclame : "Wowww! Elle a réussi." Hahaha, plus artificiel que ça, tu meurs. Deux cases plus tard : "Elle me défie! Je n'ai pas le choix!" La grande Sioban qui agit comme une enfant. Même le "Owwwwwwww!", alors qu'elle est en train de tomber... c'est caricatural! Et quand le Zorkal l'attaque : "Oh non!!!", et encore la rencontre du monstre : "Non!!! Ce n'est pas possible!!!", et d'autres conversations bien peu naturelles : "!! Vous, ma cousine!!"...

    Allons, c'est pas sérieux. J'ai louangé le talent d'écriture de Dufaux dans le cycle des Chevaliers du pardon en particulier. Ici, force est de constater qu'on n'est plus du tout mais vraiment plus du tout au même niveau. Et ce n'est pas tout, à peu près toutes les conversations et situations sont pesantes, cocasses et à la limite risibles. L'homme qui tente de casser la porte à la hache, la rencontre de Sioban avec les O'Kallan, le Niddhog qui tue généralement la moitié du clan sauf cette fois, qui étrangement les tue tous (il faut bien mettre Sioban en valeur), etc.

    Déjà que j'avais trouvé les deux premiers tomes des Sorcières assez moyens, ici on tombe encore plus bas. Pourquoi, d'ailleurs, avoir mis les Sorcières sur pause pour ramener Sioban? Dufaux prétend que c'est parce qu'il continue de penser à elle, mais serait-ce plutôt pour tenter de ramener une partie du lectorat au bercail? Je me le demande...

    Grosse déception.

    Benjardinier Le 15/01/2022 à 17:55:47

    Inconditionnel de cette série depuis son tout premier tome, il y a ... (j'ose même pas dire quand !) longtemps, j'ai retrouvé avec un plaisir enchanteur la reprise de cette série.
    L'explication préalable de l'auteur sur le déroulement des différentes sous-séries est indispensable et nous remet en perspective l'ensemble. de l'oeuvre Le dessinateur a changé, et si je regrette toujours Rosinski (pour la première sous-série), et si j'estime que personne n'égale encore Dufaux (pour la deuxième), on finit par entrer dans l'univers de Teng, surtout dans les pages d'action très réussies, et retrouver le plaisir de vivre les nouvelles aventures de SIOBAN.
    Le scénario n'est pas hors du commun, mais le plaisir est intact et cette série reste un grand bonheur à lire et relire...

    Touriste-amateur Le 03/01/2022 à 12:14:49

    Au risque de détonner : Bofff...
    Déjà, en préface plutôt que les états d'âmes de Jean Dufaux qui ne concernent que lui, j'aurai apprécié un "résumé" car le premier tome date de 28ans et le dernier de 3ans. On a le droit d'avoir un peu oublié l'histoire!

    Le scénario n'est pas très surprenant et à peine plus captivant, même si vers la fin on commence à se mettre dans l'ambiance. Sauf que ... c'est la fin! Alors c'est un peu lent et long!
    Le graphisme est peu convaincant avec des approximations dans certaines proportions et des dessins de chevaux parfois hasardeux.
    Tout ça pour ça?...

    yannzeman Le 24/12/2021 à 14:40:40

    Passer "après" Béatrice Tillier est toujours compliqué. Même si cet album n'est pas la suite du cycle précédent, difficile de ne pas faire la comparaison.

    ici, retour au "style" Rosinski, effectivement. C'est plutôt réussi, il faut avouer.

    L'histoire se laisse lire, mais comme je lirais les différents cycles de "Sambre", en ayant un peu oublié qui est qui et pourquoi. Une relecture de l'oeuvre dans son ensemble, quand elle sera achevée, sera nécessaire pour peut-être apprécier totalement ce titre.

    Un titre de qualité, mais quelle postérité, dans 20 ans ? Dans 50 ans ?

    kingtoof Le 10/11/2021 à 17:43:49

    Comme toujours, tout simplement excellent.
    La Complainte des Landes perdues est mon oeuvre préférée et ce nouvel opus est dans la même lignée que l'ensemble des autres tomes.
    C'est un nouveau cycle mais l'ambiance faite de violence, d'intrigues, de mystères et de magie est toujours présente.

    ALICECOOPER Le 06/11/2021 à 22:05:50

    D'abord, je souhaite dire que La Complainte des Landes Perdues est une des plus belles séries qui m'ait été donnée de lire. Lorsque j'ai pris en main l'album et que je l'ai feuilleté, j'étais un peu déçu et même hésitant pour finaliser mon achat. J'avais l'impression que cet album allait être très linéaire, fade et sans beaucoup d'actions. L'absence de Béatrice Tillier m'a fortement peiné pour être honnête. Aussi j'ai été agréablement surpris du talent de Teng, pendant la lecture de ce bel album que j'attendais depuis longtemps. Une réussite totale. Comme le tome 6 de Blacksad dont j'espère la suite au moins aussi chouette, il y a dans la bande dessinée et bien heureusement assez souvent des surprises comme on les aime. En voici une.

    Même si le thème de la magie et la noirceur présentes aux précédents albums sont un peu absentes ou trop légères dans ce numéro, je dois avouer avoir été bien surpris. Le dessin est d'une richesse rare et il est franchement éblouissant même si tout n'est pas aussi détaillé et semble plus rétro, on se rapproche étrangement mais de très loin, des premiers albums. Teng, au talent très différent de celui de Béatrice Tillier, mais doté d'un don pour ce travail d'une qualité rare et inattendue, les cases sont richement et intelligemment chargées, pas de triche ou des fonds bidons, creux et fades. Tout est époustouflant et absolument en corrélation avec l'ensemble de la série. J'espère que la suite sera aussi belle. La colorisation manque toutefois un peu de couleurs vives, mais les visages des jeunes filles sont carrément splendides. On pourrait se demander où sont les sorcières, les démons, les malédictions et autres et pourtant tout est équivalent ici.

    Le scénario est bon également, on démarre doucement avec la porte, le gardien, et on rentre déjà dans le conflit, et une fois dans l'histoire, on n'arrive plus à en sortir, surtout indemne. On est absorbé et fasciné. Le talent du dessinateur trouve toute sa splendeur dans l'expression de l'hypocrisie par les membres du château, surtout la cousine, peut-être pas représentée de façon assez méchante mais dont la sournoiserie est ressentie dès le début et Lord Heron. Puis l'affaire avec son époux, un tronçon de scénario déjà-vu. Sioban reste naïve mais sûre d'elle, de sa force et de son pouvoir qui lui reviennent de droit et convoités par Lord Heron. Elle est la chevaucheuse de dragon.

    Un numéro supplémentaire pour cette série géniale, a acheter sans l'ombre d'une hésitation. J'espère que mon commentaire permettra des améliorations pour la suite de la série. Aux auteurs : n'arrêtez pas cette série ou ce cycle, ce serait vraiment dommage. Carrément content. Soixante planches sublimes sur papier glacé avec un quatrième de plat rose. Alors pour tous les fans, aucune hésitation pour ce nouveau cycle : Une petite pépite.

    kergan666 Le 06/11/2021 à 19:27:57

    cet album se situ après Kile of the Klanach.
    c'est en quelque sorte la suite.
    graphiquement il est dans la ligne de Rosinski et s'éloigne de celui de Delaby et des autres dessinateurs ayant dessinées les autres époques.
    c'est une bonne chose car il y a un certaine continuité.
    le scénario est bien prenant et donne vraiment envie de lire la suite.
    décidément les lande perdues ne donnent pas envies de s'y rendre tellement ce monde est dur et noir.

    Erik67 Le 02/11/2021 à 07:53:34

    On retrouve la charmante Sioban qu'on avait un peu perdu de vue depuis la fin du premier cycle il y a 25 ans. Ouais, quand même ! A noter que l'auteur Dufaux s'engage dans un quatrième cycle avant même de terminer le troisième ce qui est plutôt audacieux mais qui ne va pas vraiment dans le sens de la cohérence de l'histoire globale. Qu'importe, on sait que certains dessinateurs mettent du temps pour accomplir leur tâche surtout quand ils sont perfectionnistes.

    On peut dire que décidément Sioban n'a pas de chance avec sa famille. Elle apprend qu'elle a une cousine qui va se marier à un homme assez rustre que notre belle héroïne a dû mater. Et puis, il y a cet oncle Lord Heron qui semble bien cacher son jeu pour obtenir toujours plus de pouvoirs. Bref, elle va avoir forte à faire. Heureusement que le chevalier Seamus veille à ses intérêts.

    Un mot sur le graphisme de Teng pour souligner qui colle à merveille à cette histoire de princesse sans royaume. Il y a certes un côté un petit peu plus vieillot que le dessin de Béatrice Tillier mais on s'y fait quand même.

    Pour le reste, j'ai bien aimé ce récit qui se divise en plusieurs parties fortes intéressantes. Il est question d'une mystérieuse porte qui cache un Niddhog que jadis a combattu notre héroïne et qui semble être l'objet de toutes les convoitises. Il y a comme un air de « Game of thrones » ou le futur « House of Dragon ».

    Mais bon, comme la qualité est au rendez-vous, cela demeure une lecture bien plaisante afin de poursuivre l'aventure bien mystérieuse de la belle Sioban.