S'enfuir - journal d'un otage - Guy Delisle - Dargaud

[flocon]

En 1997, alors qu'il est responsable d'une ONG médicale dans le Caucase, Christophe André a vu sa vie basculer du jour au lendemain après avoir été enlevé en pleine nuit et emmené, cagoule sur la tête, vers une destination inconnue. Guy Delisle l'a rencontré des années plus tard et a recueilli le récit de sa captivité. Que peut-il se passer dans la tête d'un otage lorsque tout espoir de libération semble évanoui ?

[Nirm]

Et la chronique S'enfuir - récit d'un otage par L. Cirade est en ligne.

[Charlus]

ça sort quand ?

[GunslingerPanda]

C'est écrit sur la fiche de la BD : le 16 Septembre.

[adricube]

drapeau

[fvcpp]

encore un livre à mettre sur la liste d'achat de la rentrée !!!

[Charlus]

C'est écrit sur la fiche de la BD : le 16 Septembre.

J'ignorais que la date complète était consultable.

Merci

[sebek]

Une cinquantaine de planches sont à lire sur le site du Monde http://www.lemonde.fr/bande-dessinee/visuel/2016/07/27/bd-de-l-ete-5-10-s-enfuir-recit-d-un-otage_4975521_4420272.html#/chapters/01/pages/1.

Un très bel ouvrage avec un traitement très intéressant. Bientôt dans ma bibliothèque en somme.

[Nirm]

C'est écrit sur la fiche de la BD : le 16 Septembre.

J'ignorais que la date complète était consultable.

Merci

Panda parle de ce que l'on voit, dans le message de flocon, sans rien faire :

[pabelbaba]

Une cinquantaine de planches sont à lire sur le site du Monde http://www.lemonde.fr/bande-dessinee/visuel/2016/07/27/bd-de-l-ete-5-10-s-enfuir-recit-d-un-otage_4975521_4420272.html#/chapters/01/pages/1.

Un très bel ouvrage avec un traitement très intéressant. Bientôt dans ma bibliothèque en somme.

C'est fait exprès les fautes?

[Granulet]

Au sujet des fautes, Guy Delisle explique dans son blog que Le Monde a utilisé des planches non corrigées.

[pabelbaba]

Sympa.

Parce qu'en plus d'être un peu chiant, ça pique aussi les yeux.

[Charlus]

C'est écrit sur la fiche de la BD : le 16 Septembre.

J'ignorais que la date complète était consultable.

Merci

Panda parle de ce que l'on voit, dans le message de flocon, sans rien faire :

Non pas sans rien faire. Sur tapatalk, la fiche ne s'affiche pas. Elle apparaît sous la forme d'une adresse URL sur laquelle il faut cliquer pour en consulter les informations . Évidemment, les fichier format image s'affichent, donc dans ta copie écran je le vois.

[stema33]

Lu d'une traite ce nouveau pavé se lit vite...trop vite, alors que le récit lui va doucement...trop doucement
Ce n'est pas que je n'ai pas aimé, mais même s'il est logique que cela soit lent et quelque peu répétitif, je m'attendais
à un peu plus de profondeur, qu'il nous livre plus sur l'état psychologique lors de son enfermement.

Les dialogues tournent en rond et c'est là je pense qu'il fallait marquer le coup sur ce type de récit.

Ma lecture fut néanmoins agréable mais j'en attendais tellement plus ...

[Monsieur Jean]

J'ai le même sentiment. La vie d'un otage enchainé à un calorifère est longue et ennuyeuse... le récit la rend très bien.

[onehmouninehl]

J'ai adoré. Magistralement rendu, cet ennui et cette inaction... Par contre, il faut savoir qu'il ne se passe des choses que dans les 5 premières et les 5 dernières pages, mais le lecteur ne s'ennuie pas une seconde.

[Gurvan]

Achetée cet après-midi et lue d'une traite !

C'est vrai que cela peut paraître redondant et lent... Mais c'est l'histoire qui veut cela et cela ne m'as âs ennuyé une seconde... J'ai vibré avec le héros malgré lui et je dois dire que je me suis un peu projeté en lui et franchement, pour moi, c'est un très grand Delisle... Je suis fan de cette histoire !

[cedd79]

Hello à tout le monde !

Je vais aller à contre-courant des avis plutôt négatifs du forum (même si certains restent bien positifs).

J'étais assez réticent quant à cette nouvelle BD de Guy Delisle. J'avais beaucoup aimé ses précédents oeuvres, mais j'avais peur de me lasser. Avec "s'enfuir", ça a en plus mal commencé : on en parle à la radio, et Delisle est même invité dans certaines émissions où, à chaque fois qu'on parle d'une BD, c'est pour nous présenter au final un truc passe-partout qui sera vendu en masse mais laissera peu de souvenir dans le coeur des BD-philes (en tous cas du mien). Et pour coroner le tout, le bouquin en peu apprécié sur les différents forums de BD. C'est finalement mon dealer qui m'a convaincu de l'essayer. Si je n'aime pas, je ramène.

Je l'ai donc ouvert avec déjà l'idée de ne pas le finir. Et bien quelle surprise ! C'est plutôt bien mené, intelligent, et pas du tout en ennuyant. Delisle réussi quand même à faire vivre l'histoire d'un type seul dans une pièce, où il ne se passe vraiment rien, pendant 400 pages ! Aucun temps mort (malgré une temporalité ultra étirée) et j'ai été pris plusieurs fois à me poser la question "qu'est ce que je ferais à sa place ?". Surtout que la situation est souvent complètement ahurissante. Le personnage est bien construit, tout est hyper cohérent, et le conditionnement du lecteur fonctionne à merveille pour mettre en place la dernière partie.

Graphiquement, c'est très soigné, des dessins expressifs, sans fioritures, épurés, comme l'environnement du personnage.

Un beau témoignage qui ne fait pas dans le sensationnalisme, mais qui pose cependant pas mal de questions. Pour le coup, je ne le rendrai pas ! J'aime aimé !

[chris24]

Lu quasi d'une traite, juste le 1er chapitre avant de sombrer et le lendemain matin je n'ai pu refermer l'album avant de l'avoir fini.

Tour de force narratif parce que si les journées s'enchainent (jeu de mots, hin hin hin) et se ressemblent, le récit n'en demeure pas moins captivant : Guy Delisle a réussi à maintenir une tension tout au long du récit qui m'a fait avaler les 428 pages sans les voir passer et malgré de nombreux récitatifs qui n'en font pourtant pas une lecture rapide.

Tour de force graphique, parce que faire ressentir la monotonie sans ennuyer c'est à mon avis un sacré challenge. Le choix du camaïeu gris est bien vu et renforce l'atmosphère oppressante et répétitive de la détention racontée. Le dépouillement des décors aussi qui certes, correspondait à la réalité des chambres quasi vides où il était détenu, vient renforcer judicieusement les sensations d'isolement.

Juste un reproche, ou plutôt un regret qui aurait pu mieux faire ressentir le final :

[Révéler] Spoiler:

j'aurais personnellement opté pour un retour de la quadrichromie, comme un retour à la vie, à la liberté, aux sensations... Car il a été privé de tout, y compris de sensitivité, que ce soit dans ses mouvements, dans sa liberté de déplacement, dans ce qu'il pouvait voir, dans la médiocrité de son alimentation. D'ailleurs des touches partielles de couleurs auraient pu revenir, par exemple lorsqu'il mange en cachette cette gousse d'ail comme un trésor de sens, ou quand un brin d'humanité échappait de ses geôliers le temps d'une cigarette ou d'un verre offert...

Un récit immersif tout à fait réussi, audacieux, un pari graphique et narratif relevé haut la main !

16/20

[cracoucass]

Pour les lyonnais, Guy Delisle et Christophe André seront présents demain pour une séance de dédicace à la librairie Expérience à partir de 15h, suivie d'une rencontre-débat organisée par l'Institut Bioforce (un institut de formation à l'humanitaire) à la Maison Pour Tous Salle des Rancy (Lyon 3e à côté du métro Saxe Gambetta) à partir de 18h30.
Toutes les infos sont ici : https://goo.gl/WHUFhD

Je vous mets le visuel :