Les (vraiment) vieux films

[Le Complot]

Message précédent :
Moui enfin si j'ai bonne mémoire, 79 fut une année énorme au cinoche ! Ce qui n'exclut pas toutes les bouses de la décennie, mais quand même !

[nexus4]

Ah oui puniase, y a du lourd :

http://www.allocine.fr/film/meilleurs/d ... nnee-1979/

On aimerait avoir 40 films dans l'année de cette qualité aujourd'hui.


37. Star Trek : Le Film
38. Cher Papa
39. Rocky II
40. La Gueule de l'autre

[Brian Addav]

Ah oui puniase, y a du lourd :

http://www.allocine.fr/film/meilleurs/d ... nnee-1979/

On aimerait avoir 40 films dans l'année de cette qualité aujourd'hui.


37. Star Trek : Le Film
38. Cher Papa
39. Rocky II
40. La Gueule de l'autre

mais c'est hallucinant effectivement cette année là...

Rien que le top 10...



24. Mad Max
72. 1941 ...
73. Le Prince Nezha triomphe du Roi Dragon (bon, celui est pas très connu comme DA )

Et même côté français, y'a du lourd (série noire, coup de tête...)

[arpagon]

Buffet froid....

assurément une grande année..

[Le Complot]

Quelqu'un a vu Chaînes conjugales ?? Il paraît que c'est excellent !

[Sean]

"A letter to three wives' de Mankiewicz ?
Tu veux le voir à l'occasion de la journée de la femme ?

[Le Complot]

"A letter to three wives' de Mankiewicz ?
Tu veux le voir à l'occasion de la journée de la femme ?

[silenttimo]

Quelqu'un a vu Chaînes conjugales ?? Il paraît que c'est excellent !

C'est un très bon Mankiewicz.
Mais je l'ai vu il y a longtemps déjà, donc mon souvenir est estompé.

Mais tous ses premiers films (jusqu'à 1954, sachant que je n'ai vu ni "Escape" ni "Jules César") vont de bon ("quelque part dans la nuit" ou "la porte s'ouvre") à chef d'œuvre ("l'aventure de Mme Muir").

Globalement, avec Mankiewicz, on ne peut pas vraiment se tromper !

[Le Complot]

De ceux que j'ai vus, je confirme !

[Sean]

C'est une étude de mœurs de la société américaine des années 40 vue à travers le prisme des différentes protagonistes du récit.
Ce n'est pas son meilleur film, mais comme le disait Silenttimo, on est rarement déçu avec ce réalisateur.

[Olaf Le Bou]

ah oui, ça fait plusieurs années que je souhaite le revoir celui là, j'avais beaucoup aimé aussi

[Aigle Solitaire]

Moui enfin si j'ai bonne mémoire, 79 fut une année énorme au cinoche ! Ce qui n'exclut pas toutes les bouses de la décennie, mais quand même !

79, effectivement la meilleure année ciné de tous les temps, et les années 70 la meilleure décennie. En total désaccord avec Jolan sur ce coup-là.

[silenttimo]

Perso, je trouve que 1925 est une année exceptionnelle, et que les toutes meilleures années de l'histoire du cinéma se situent probablement entre 1921 et 1939.
D'ailleurs, quasiment toutes les années de 1922 à 1928 sont exceptionnelles.

- 1er film d'Hitchcock (assez intéressant : "le jardin du plaisir")
- "La rue sans joie", sublime, qui confirme la jeune Greta Garbo ;
- "le cuirassé Potemkine" et "la grève" d'Einsenstein
- aux USA, "la ruée vers l'or", "Ben Hur" (aussi impressionnant que celui de 1959), "Don Q, fils de Zorro", "Le club des trois" (Tod Browning et Lon Chaney au top), "La grande parade" (un magnifique film de guerre), "le monde perdu" (effets spéciaux qui ouvrent la voie au King Kong de 1933), "Le fantôme de l'opéra" (Lon Chaney sublime, des séquences en couleur), "Fiancées en folie" (un superbe Keaton), "l'aigle noir" (qui assoit la notoriété de Rudolph Valentino) "Grass" (1ère coopération Schoedsack / Cooper), "l'éventail de Lady Windermere" (Oscar Wilde vu par Lubitsch)...
- "le maître du logis" de C.T. Dreyer
- en France, "Poil de carotte" de Duvivier, "Visage d'enfants" de Feyder, "Paris qui dort de René Clair, "Cyrano de Bergerac" de Genina

Parce que 1927, c'est aussi de la bombe :
"wings / les ailes" (de Wellman, 1er oscar de l'histoire), "métropolis", "l'inconnu" (Browning / Chaney toujours), "l'aurore" (Murnau), "Anna Karénine" (et ses deux fins), "College" (Keaton), "Long pants" (Capra / Langdon), "Bricolo inventeur" (Charles Bowers), "La glace à 3 faces" (Epstein), "Napoléon" (Gance), "le joueur d'échecs" (R. Bernard), "la jeune fille au carton à chapeau (B. Barnet), "the lodger" (Hitchcock), "le prince étudiant" (un Lubitsch mélancolique), "le roi des rois" (la vie de Jésus par C. B. DeMille, 3 ans après le grand succès de sa 1ère adaptation des "10 commandements"), "l'heure suprême" (Borzage, qui fit délirer les surréalistes et reste un chef d'œuvre)....
Et "le chanteur de jazz", 1er film parlant (avec synchronisation) de l'histoire du cinéma

[Morti]

Quelque chose me dit que t'as pas dû aller voir Camping 3 ou Brice 3, toi...

[silverfab]

Ça fait rien Silenttimo, Eisenstein pour moi le summum reste ses deux Ivan le Terrible.
C'est une page de cinéma qui se tourne (et à tous les sens du terme, d'ailleurs on y assiste même au passage du NetB à la couleur!)
Quant à Mankiewicz j'affectionne tout particulièrement la Comtesse aux pieds nus (sur le fond comme sur la forme) et le tour de force de faire jouer du Shakespeare à Brando dans Jules César. Et' sur le tard, son exçellent Limier avec Caine.

[silenttimo]

Quelque chose me dit que t'as pas dû aller voir Camping 3 ou Brice 3, toi...

Je vois des films récents, mais avec des enfants encore jeunes, je privilégie des trucs qui me bottent vraiment (certains avce mon fils de 10 ans) !

Sur 15 mois, j'ai vu les 2 star wars, le dernier train pour Busan, nous 3 ou rien, Zootopie, les animaux fantastiques et sûrement d'autres trucs, mais Camping 3 ou Brice 3... non.

Trop peu de films au cinéma pour aller voir ceux là.

[Sean]

Ça fait rien Silenttimo, Eisenstein pour moi le summum reste ses deux Ivan le Terrible.
C'est une page de cinéma qui se tourne (et à tous les sens du terme, d'ailleurs on y assiste même au passage du NetB à la couleur!)
Quant à Mankiewicz j'affectionne tout particulièrement la Comtesse aux pieds nus (sur le fond comme sur la forme) et le tour de force de faire jouer du Shakespeare à Brando dans Jules César. Et' sur le tard, son exçellent Limier avec Caine.

Pour une très courte séquence, c'est un peu bizarre de la trouver en plein milieu du film, c'était de la pellicule couleur Agfa que l'armée russe avait récupéré aux nazis sur le front de l'Est.
Pour Mankiewicz, avant de 'Sleuth' qui était son dernier film, il y a également 'There was a crooked Man' , un western immoral où il va déconstruire complètement le mythe avec un cynisme poussé à l'extrême avec un excellent Kirk Douglas et Henry Fonda.

[Morti]

Quelque chose me dit que t'as pas dû aller voir Camping 3 ou Brice 3, toi...

Je vois des films récents, mais avec des enfants encore jeunes, je privilégie des trucs qui me bottent vraiment (certains avce mon fils de 10 ans) !

Sur 15 mois, j'ai vu les 2 star wars, le dernier train pour Busan, nous 3 ou rien, Zootopie, les animaux fantastiques et sûrement d'autres trucs, mais Camping 3 ou Brice 3... non.

Trop peu de films au cinéma pour aller voir ceux là.

Pas de méprise, je ne critiquais pas tes goûts mais visiblement en lisant ton message, je pense que tu aimes vraiment le cinéma pour le cinéma et pas uniquement pour voir des explosions de super-héros sur un grand écran...

Je ne suis pas loin de te suivre mais là tu remontes un peu trop loin en arrière pour moi. En fait tant qu'on reste dans les années 40 et après, ça va. Avant ça il faudrait me sortir des films spécifiques pour que j'adhère.
Par contre dans les années 40-50 et même 60, je trouve mon bonheur par rapport à ce qu'on produit aujourd'hui et qui me laisse d'un froid polaire.

Ceci dit j'ai vu Les animaux fantastiques hier et après un moment de surprise (je me demandais ce que je regardais), j'ai bien aimé. Effets spéciaux marrants, personnages attachants, animaux surprenants...franchement pas mal du tout...

[stoney]

Tennessee's partner de Allan Dwan avec John Payne, Ronald reagan et Rhonda Fleming...1955

A l’époque de la ruée vers l’or dans une petite ville californienne, on fréquente assidument l’accueillant saloon tenu par la sculpturale "Duchesse" (Rhonda Fleming), elle-même entourée d’une kyrielle d’autres belles jeunes filles à marier. La maîtresse de maison est amoureuse de l’élégant Tennessee (John Payne), un joueur professionnel cynique qui ne veut pour l’instant pas entendre parler de mariage. Arrive Cowpoke (Ronald Reagan), un honnête cow-boy de passage venu attendre sa promise, qui sauve la vie de Tennessee en abattant un tueur à gage payé par un joueur rival pour l’assassiner. Une belle amitié se noue entre les deux hommes.

Très bon western d'Allan Dwan qui débute comme un vaudeville pour virer sur une histoire d'amitié filmé comme une histoire d'amour.



The resless breed d'Allan Dwan avec Scott Brady, Anne bancroft et Jay C. Flippen...1957

L’avocat Mitch Baker (Scott Brady) apprend que son père, membre des services secrets américains, chargé de mener une enquête sur un trafic d’armes au profit de l’Empereur Maximilien, vient de se faire tuer par Ed Newton, le chef du gang organisant cette contrebande. Mitch décide alors d’aller incognito venger son père en se rendant dans la petite ville du Texas à la frontière mexicaine où l’assassinat a eu lieu.

Le dernier western d'Allan Dwan est une classique histoire de vengeance traversée de jolies scènes comme la scène de danse d'Anne Bancroft ou le parcours du shériff ivre à travers la ville.
Trop classique pour vraiment se démarquer.



One foot in hell de James B. Clark avec Alan Ladd, Don Murray et Dolorès Michaels...1960

Mitch Garrett (Alan Ladd), ex-soldat confédéré, arrive une nuit à Blue Springs, petite bourgade de l'Arizona, avec sa femme enceinte sur le point d’accoucher. Le comité d'accueil se révèle fort désagréable et tellement suspicieux que, pour une question de quelques dollars et de quelques minutes, la femme meurt en couches. Mitch feint ne pas en tenir rigueur aux citoyens qui lui ont fait perdre du temps et ainsi provoqué ce drame. Il accepte même de devenir le second du shérif, place qu’on lui offre en dédommagement. Rempli de haine, il n’en prépare pas moins de redoutables représailles

Excellent western qui pêche malheureusement par une réalisation trop fade. Un film qui annonce les westerns avec les héros cyniques. Alan Ladd, usé par son alcoolisme, trouve là son meilleur rôle en vétéran ivre de vengeance brisé par la mort de sa femme (il faut voir son visage déchiré lors du décès de sa femme) bien loin de son rôle de Shane.
Malgré une réalisation plan-plan et un montage catastrophique le film est sauvé par son scénario et l’interprétation des seconds rôles et surtout de Ladd pas du tout fadasse comme on a pû lui reproché, à raison, lors de ses autres rôles.
Un film qui aurait mérité de se retrouver dans les mains d'un grand réalisateur ou même un remake actuel avec un Tarantino ou un Costner pour un traitement plus classique.

[stoney]

The mortal storm de Frank Borzage avec James Stewart, Margaret Sullavan, Robert Young, Robert Stack...1940

30 janvier 1933, dans les Alpes allemandes. Le professeur Victor Roth (Frank Morgan) est acclamé par ses élèves et ses collègues alors qu’il fête ses soixante ans à l'université de la petite ville allemande où il exerce. La soirée en famille, quant à elle, est troublée par l’annonce à la radio de la nomination d'Adolf Hitler comme Chancelier. Le professeur et son épouse sont accablés par la nouvelle et désespérés de voir leur famille jusqu'ici unie se scinder en deux.

L'un des premiers films hollywoodiens antinazi qui montre le nazisme comme une forme de folie. Le tout parsemé d'éclairs de romantisme comme cette superbe scène ou la mère du héros célèbre le mariage de James Stewart et Margaret Sullavan avant leur périple à travers les alpes pour rejoindre l'Autriche.
Borzage fait preuve d’absence de manichéisme avec de nombreux personnages qui ont basculé dans le nazisme mais qui vont au fil du film se remettre en question.
A découvrir ou à revoir.

[silenttimo]

The mortal storm de Frank Borzage avec James Stewart, Margaret Sullavan, Robert Young, Robert Stack...1940

A découvrir ou à revoir.

Perso, je le mettrais dans les films à découvrir absolument.

Il y a quelques éclairs de génie scénaristique.
Je pense à la redite de la séquence du professeur qui arrive en hiver à l'université, avec le gardien / portier plein de prévenance et de respect qui lui apporte sa paire de chaussures d'intérieur, qui se répète un peu plus tard après l'avènement de Hitler.
Ou les discussions familiales avec la mère en porte-à-faux, les deux fils exaltés, et le beau-père et la demi-soeur gênés et bousculés par l'engagement des deux jeunes hommes.
Sullavan, Stewart et l'ensemble du reste du casting sont bien dirigés dans des rôles plutôt justes et cohérents.

Ce film a en outre une histoire dans les relations culturelles entre les USA, encore neutres à la sortie du film en 1940, et l'Allemagne nazie.
Pas mal de films US étaient encore distribués en Allemagne, et lorsque le gouvernement allemand a pris connaissance du sujet de ce film, il a immédiatement interdit tout visa d'exploitation sur son territoire pour les films produits par la MGM ("Mortal storm" est un film MGM).

A noter qu'il est sorti en Z2 sous son nom VF (pas très inspiré), "La tempête qui tue", et donc trouvable aisément à un prix correct (moins de 10 euros pour des opérations type "prix vert").