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La colère de Fantômas 1. Les Bois de Justice

28/01/2013 13876 visiteurs 7.5/10 (6 notes)

1895, l'agent de police Juve se laisse tenter par ce spectacle d'un nouveau genre que l'on nomme le cinématographe, lorsqu'une femme hystérique interrompt sa séance pour le supplier de protéger son fils jusqu'à son retour. Une ombre masquée surgit dans la salle et tire dans la foule. Blessée par Juve, la créature fuit sur ces derniers mots qui vont bientôt faire trembler la capitale : « Je suis Fantômas ».
1911, « Tout condamné à mort aura la tête tranchée », ainsi s'abat le couperet des « Bois de Justice » sur la nuque du maître du crime. Paris respire... pour un bref instant...

De répit, il y a aura peu dans ce premier volet d'un triptyque consacré au plus célèbre criminel de papier de la Belle Époque. Pour beaucoup,le nom de Fantômas évoque un extra-terrestre recouvert d'une peau en chewing-gum bleu plus bouffon que terrifiant. Olivier Boquet et Julie Rocheleau rendent justice à l’œuvre de Pierre Souvestre et Marcel Allain en restaurant la cruauté et la violence de l'original. La rage du récit éclate dans chaque case, par un trait sec et mouvementé qui mêle des trognes d'époque à la Toulouse-Lautrec et des silhouettes fantastiques qui rappellent le comics, un dessin original surligné par une palette agressive de tons orange, rouges et verts. La couleur est au cœur de cette bande dessinée, c'est elle qui donne le rythme et fait exploser la brutalité du personnage au fil des pages.

Le puriste pourra éventuellement regretter que Juve et Fandor soient traités comme des figurants au profit d'un Fantômas obsédant et omniprésent, mais c'est l'art de la série de pouvoir développer et dévoiler ses personnages. La colère de Fantômas - Les Bois de Justice est un volume équilibré qui pose à la fois un décor, une ambiance tout en démarrant très fort son sujet. Un superbe objet graphique qui peut venir prétendre à prendre rang parmi les incontournables de l'année 2013.

Par M. Leroy
Moyenne des chroniqueurs
7.5

Informations sur l'album

La colère de Fantômas
1. Les Bois de Justice

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L'avis des visiteurs

    Erik67 Le 03/09/2021 à 08:50:39

    J’ai bien aimé la préface qui détaille le rôle que Fantômas a joué dans la culture populaire avant d’être brocardé et ridiculisé par le cinéma avec Jean Marais et Louis de Funès. Bref, on le présente comme le premier super-héros 25 ans avant la naissance de Batman puis de Spiderman. Le premier super-héros était donc un super-vilain. Soit.

    Il est dommage que le graphisme soit si typé avec ses personnages anguleux aux silhouettes floutées. Le dessin gâche tout de même le plaisir de lecture. Et puis, Fantômas se révèle être un méchant dans la pire des caricatures à l’image d’un Tanatos pour prendre un exemple récent. Je n'ai pas accroché contrairement aux autres lecteurs à ce retour de Fantomas et à sa colère. Je suis surpris par l'avalanche d'avis dithyrambiques. Pour une fois que j'avise une série, j'ai l'impression d'avoir raté un coche. Je ne suis pas infaillible, loin de là !

    Au final, il y aura du pour et du contre. Je retiendrais l’idée d’une réhabilitation de ce personnage terroriste de la première heure malgré toutes les maladresses liées à une certaine exagération des situations.

    omoide Le 25/12/2017 à 21:49:43

    (7/10 : bien)

    Dans son introduction, le scénariste Olivier Bocquet nous explique que Fantomas, personnage créé en 1910 par Souvestre et Allain, constitue le premier super-méchant masqué de la littérature et que le récit de ses méfaits a en son temps connu un succès mondial.

    Bocquet et l’illustratrice canadienne Julie Rocheleau se proposent donc de rendre hommage à ce personnage en revenant à son pedigree sombre et terrifiant, dans une série en 3 volumes.

    L'histoire de Fantomas s'étalant sur 32 romans et près de 15000 pages, Bocquet semble avoir choisi de s'attarder sur quelques épisodes marquant de l'histoire, espacés par de longues ellipses.

    On a ainsi l'impression d'une mise en bouche, qui donnera envie aux lecteurs de se plonger dans la lecture des romans. Et si c'est le cas, c'est réussi car l'envie me monte.

    Rocheleau illustre l'histoire avec un style très adapté, mélange d'aplats rouges et noirs, et de détails aux crayons ou à la plume. La palette évoque la peur et le sang, et rappelle inévitablement la couverture du 1ier roman.

    Un bel essai, mais qui me parait d'autant plus appréciable qu'on aura lu les romans.

    duncan89 Le 09/04/2015 à 14:59:41

    A priori suis pas fan de ce genre de dessin mais me suis forcé. Il en ressort une histoire plutôt sympa, très dynamique un peu surnaturelle et envoûtante. La mise en case, les cadrages sont assez cinématographiques et finalement le dessin est plutôt bien travaillé. La mise en couleur est originale même si je regrette la sursaturation. Globalement c'est une bonne surprise et ça me pousse à regarder plus en détail des bd qui a première vue ne sont pas en adéquation avec mes critères graphiques...

    kingtoof Le 24/01/2015 à 00:03:11

    Bon travail.
    J'ai trouvé les dessins un peu brouillons ainsi que le scénario.
    Je n'ai pas été emporté par ce premier tome qui m'a semblé confus.
    J'ai adoré la préface.

    NopeER Le 09/02/2014 à 16:10:56

    Étant complètement novice en matière de Fantomas ( à part le groupe de Mike Patton) j'ai abordé la BD sans savoir à quoi m'attendre et je suis plutôt ravi.
    Le parti pris graphique m'a un peu rebuté au premier abord puis l'originalité m'a rappelé From Hell.
    La narration est efficase et j'ai hâte de lire la suite, la bd m'a même donné envie de me plonger dans les romans.

    wolfiz Le 24/01/2014 à 10:44:27

    http://lacasebd.overblog.com/2014/01/fantomast1.html

    Voilà un challenge de derrière les fagots, faire redécouvrir au public à travers un prisme nouveau les aventures de Fantômas alors que l’imagerie populaire a toujours en tête le film ultra-kitch sorti dans les années soixante avec Jean Marais et De Funès dans le rôle-titre. Mais siiii rappelez-vous ce film mitonné d’humour et de cascades, qui a convaincu tout le monde que Fantômas était un genre de clown avec des préservatifs mauves sur la tête, qui roulait en « Citroën DS » kitée comme une voiture de James Bond ; et que l’inspecteur Juve était complètement abruti et survolté. Ridicule me direz-vous ? Il faut croire que les réalisateurs étaient sous l’emprise d’un savant mélange d’ecstasy et d’amphétamine car l’histoire n’a retenu que celle du condom bleu.

    « Je t’aurai un jour Fantômas, je t’aurai ! »

    Il faut tout de même savoir qu’à l’origine, les histoires de Fantômas sont des romans feuilletons écrits lors de l’avant-guerre par Marcel Allain et Pierre Souvestre (à qui nous envoyons le bonjour), et qui mettaient en scène un méchant méchant genre très méchant dans un Paris dépravé du début du XXe siècle. Ces romans à succès, qui ont inspiré une multitude d’auteurs célèbres de l’époque (Sartre, Apollinaire …), racontaient les histoires machiavéliques et diaboliques de cet anti-héros français, terroriste, ennemi public numéro un, pourchassé et traqué par le duo Juve et Fandor. Autant dire que tout cela faisait vibrer les pacemakers des papys mamys au son des pages tournées. Mais avant toute chose, back to the past, back to…

    Paris, début du XXe siècle, il neige.

    Juve, encore agent de police, se laisse distraire lors d’une de ces rondes routinières par un spectacle fascinant présentant le renouveau du théâtre, le cinématographe. Mal lui en prend car lors de la projection, une femme terrorisée surgit de nulle part et le supplie de protéger son fils car elle est pourchassée par un mystérieux homme masqué. Policier dans l’âme, Juve se lance à la poursuite de ce dernier et lors d’une lutte acharnée, alors que les deux adversaires ont un pied à terre, l’un deux se relève brusquement et avant de dire mot, lancera un regard qui scellera leur destinée à jamais : « Je suis Fantômas » (à noter que le lascar m’a l’air de mesurer 1m80, ce qui s’avère être une taille relativement moyenne par ce que je peux en juger dans le métro tous les jours).

    Fantômas, génie du mal, gangrènera tout Paris et même l’Europe ; bien des années plus tard, le 21 août 1911, Fantômas est décapitée ! … mais même la tête sous la guillotine, il criera à la foule « Je me vengerai ».

    La légende du maitre de l’effroi et le spectacle peuvent ENFIN commencer car … Fantômas ne perd jamais (musique siouplé).

    Edité chez Dargaud avec Olivier Bocquet à la bouche et Julie Rocheleau (très sympa au passage à la brosse, les auteurs nous proposent, sous forme d’un triptyque, une série librement inspirée de l’œuvre initiale. Pour être honnête au début, quand on m’a parlé de triptyque j’ai rapidement fait l’amalgame avec le film qui lui aussi s’étalait sur 3 épisodes. Mais n’ayez crainte, c’est ici que s’arrête la parenté avec le film (ouf !).

    La colère de Fantômas est avant tout une très bonne adaptation qui nous fait (re)découvrir la genèse de ce personnage mythique ainsi que l’origine qui poussera le commissaire Juve et son ami Fandor à rentrer dans ce jeu du chat et de la souris. Secondée par un scénario bien rythmé, vif et surtout expressif faisant la part belle à l’imagination, l’histoire arrive à mettre en abîme la société de l’époque, son ambiance et les personnages en trouvant le ton adéquat pour le récit. Fantômas, au final, incarne cette autre facette de Paris, celle de ses bas-fonds (un peu comme son opposé le Spirit de Wil Eisner).

    Graphiquement on a une pâte graphique très stylisée, peu commune, voire singulière et qui rajoute un petit « plus » au côté immersif de l’histoire grâce à des jeux d’ombres subtils et un choix de couleurs puisant allégrement dans les tons orange, sang et neige. Maintenant c’est aussi cette singularité qui tranchera le lectorat entre ceux qui aimeront et les autres. Le trait, quant à lui, est tourmenté, parfois violent, et donne une belle impression morbide.

    Cette bd redonne, à mon sens, toutes ses lettres de noblesse à la saga en la réhabilitant ; à tel point que j’ai presque eu envie de plonger dans les romans même (je ne vous le conseille pas, les romans ont mal vieilli, et ça pique aux yeux !).

    Pour finir mes élucubrations de répondeur téléphonique, c’est donc une belle revisite du vil criminel avec un récit destiné principalement aux 14+ vu l’histoire et son côté sombre. À noter que le 2ème tome vient de sortir sous presse et mon petit doigt (le droit) me dit que cela va être du même acabit. Alors un conseil, laissez-vous emporter car le crime paie et ce soir, il va régler ses comptes !

    Ps : Avec Fantômas, c’est Joie, détente et bonheur assurés…nan je plaisante ^^

    quiqua Le 07/03/2013 à 06:09:22

    Avant toute chose un style et un sens des couleurs qui nous projettent dans un univers cohérent.
    Après un prologue dramatique, le scénario est prenant et l'attente pour la suite bien installée.
    Nous sommes bien loin des films de Hunebelle des années 60.
    Questionnement : les citations des auteurs de la fin d'album sont-elles réelles ou inventées ?

    bubu le bourguignon Le 08/01/2013 à 10:34:26

    Attention Fantômas est de retour.

    Cette version dessinée, signée par Julie Rocheleau et Olivier Bocquet, nous replonge dans l'univers de Fantômas, le criminel le plus dangereux du monde est de retour.

    Son entrée débute bien. Il commence par en 1895, Juve n'est qu'un simple flic. Un évènement va bouleversé ce simple agent : l'assassinat d'une femme qui laissera son fils au bon soin de ce policier. Cet enfant se révèlera être le futur journaliste Jérôme Fandor.
    Et l'assassin de cette femme qui est il ?? Ce n'est autre que Fantômas. Pourquoi a t il tué cette femme ?? Nul réponse pour l'instant.

    Seize ans plus tard, Fantômas est enfin arrêté et son procès à lieu rapidement. Le verdict est sans appel : la mort. La guillotine est prête à le recevoir et tranche dans le vif. Tout le monde respire.... cet odieux criminel a enfin cessé de faire parler de lui. Mais est ce vraiment le cas ?

    Pour ma part, je n'avais pas entendu parler de Fantômas depuis les films réalisés par André Hunebelle et le rôle principal qui fut interprété par Jean Marais.
    Ce retour est prometteur : scénario attachant (même si c'est un peu violent - contrairement aux films) et dessin fantastique. Graphisme magnifique de Julie Rocheleau. A lire absolument