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Ciné-Club séance 83 Two Weeks in Another Town (Minnelli 62)

La politique, la musique, le cinéma, les jeux vidéos et la culture en général lorsqu'elle ne traite pas directement de bande dessinée

Re: Le ciné club

Messagede lobo » 07/11/2019 17:44

Message précédent :
Détestable aussi à mes yeux. Non moi mes héros c'est le chef, et puis celui qui est très fort en tout, sabre, arc, etc... Que l'on voit manier l'arc dans la bataille finale... Et qui se fait tuer finalement.
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Re: Le ciné club

Messagede pabelbaba » 07/11/2019 17:46

C'est sûr qu'il n'est pas le "héros", mais son personnage veut ça.

En tout cas je commence à te comprendre.
Mais à devoir choisir entre la peur du vide et la nausée des trottoirs... j'aurais sans doute fait comme eux.

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Re: Le ciné club

Messagede lobo » 07/11/2019 17:48

pabelbaba a écrit:C'est sûr qu'il n'est pas le "héros", mais son personnage veut ça.

En tout cas je commence à te comprendre.

:hug:
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Re: Le ciné club

Messagede lobo » 07/11/2019 18:26

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Mon héros en waki-gamae... Alors comme ça j'apprécie pas les films japonais...
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Re: Le ciné club

Messagede pabelbaba » 07/11/2019 18:41

Tout le ciné japonais? :D

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Mais à devoir choisir entre la peur du vide et la nausée des trottoirs... j'aurais sans doute fait comme eux.

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Re: Le ciné club

Messagede jolan » 07/11/2019 18:44

@Lobo : ça ne te dérangera donc pas trop si je dis tout le mal que je pense de ce film ?
Tout dépend d'où l'on se place par rapport à l'idée qu'on s'en fait.
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Re: Le ciné club

Messagede lobo » 07/11/2019 18:58

pabelbaba a écrit:Tout le ciné japonais? :D

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:D
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Re: Le ciné club

Messagede lobo » 07/11/2019 18:59

jolan a écrit:@Lobo : ça ne te dérangera donc pas trop si je dis tout le mal que je pense de ce film ?


Fais gaffe quand même. Mr Degryse a l'air d'y tenir.
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Re: Le ciné club

Messagede Mr Degryse » 07/11/2019 19:02

Ah non ! Pas encore vu !

J'aime bien Mifune habituellement. J'apprécie plutôt le cinéma asiatique.
Donc il y avait quelques films inconnus dans sa filmo donc je m'étais dit que c’était l'occasion de découvrir. Le film a plutôt bonne presse, une bonne note sur imd , un lion d'or à venise et c'est une histoire qui a déjà 3 films au japon.
Je croyais que cela serait bien.

Si c'est pas le cas désolé........
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Re: Le ciné club

Messagede Olaf Le Bou » 07/11/2019 20:01

en attendant de lire ( :food: :food: ) la chronique explosive de jolan, mon bref compte-rendu du film :
(j'ai profité d'un repos forcé consécutif à une hospitalisation inopinée) pour regarder cette curiosité (un Lion d'or déglingué par tout le monde ici)

et bien j'ai beaucoup aimé :lol:
alors oui, Mifune en fait des tonnes, oui la réalisation est souvent assez appuyée, et encore oui, la fin est bien foirée.

mais à côté de ça, j'ai bien aimé l'histoire (je suis très fan de ces récits à base d'amours impossibles vécus en silence et de rendez-vous ratés avec une destinée heureuse), je trouve le traitement du rapprochement progressif entre Matsu et la famille Yoshioka finement accompli, j'aime beaucoup l'atmosphère des scènes se passant dans la maison de Yoshiko. Et le jeune Toshio joue plutôt bien lui. J'aime la transformation/modernisation progressive du Japon qu'on lit en filigrane, je trouve bien rendu l'injonction sociale vers une obligation de virilité faite au jeune garçon (cette violence quand la mère dit devant son fils qu'il est faible physiquement et intellectuellement !), j'aime les petites scènes burlesques de la vie quotidienne (l'auberge, le théâtre, la scène muette du type endimanché qui s'agite en arrière plan tandis que Matsu dénoue le cerf-volant emmêlé), les scènes de Matsuri sont chouettes aussi, très dynamiques, authentiques. Et j'ai une fois encore apprécié l'attention portée aux gestes quotidiens et à la vie des gens simples. L'autre point marquant c'est la façon dont le regard de Matsu envers le jeune Toshio va façonner celui de la mère et l'amener à plus de considération et de fierté (la jolie scène du chant à l'école).

bref, des défauts, mais une néanmoins jolie découverte.
3,5/6
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Re: Le ciné club

Messagede pabelbaba » 07/11/2019 20:54

J'ai peur que Jolan ne parle des 7 Samouraïs. :D
Mais à devoir choisir entre la peur du vide et la nausée des trottoirs... j'aurais sans doute fait comme eux.

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Re: Le ciné club

Messagede Mr Degryse » 07/11/2019 21:25

Oui je crois aussi
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Re: Le ciné club

Messagede jolan » 07/11/2019 22:31

L'Homme au pousse-pousse – Hiroshi INAGAKI – 1958
Un début d'une grande bêtise, difficile à dépasser. Un désastre, à base de bon gros vieil humour pas drôle du moyen-âge. J'ai cru que tout le film serait de ce tonneau et que j'aurais également du mal à aller jusqu'au bout (j'en étais là quand j'ai posté mon commentaire adressé à Lobo). Mais ça s'améliore quand le vrai film commence, à la mort du lieutenant, lorsque sa veuve demande à Matsu de l'aider à faire de son petit Toshio un homme fort.
Un film très inégal, avec cette introduction des plus ridicule, puis ensuite une jolie petite histoire touchante. Mais on ne peut pas dire que ce soit très fin ou subtil pour autant. Il en va de même pour la réalisation, qui est tantôt très soignée, avec des plans de grue très fluides, autour de la maison, beaucoup de plans fixes, mais aussi quelques plans très mal réalisés, comme celui où ils rentrent dans la rue le soir après la fête de l'école où le petit a chanté. Un travelling arrière complètement raté, qui tremble de partout. Ou encore la scène dans la forêt lorsque Matsu est enfant et part rejoindre son père dans la montagne. Ou ses visions en négatif colorés quand il meurt. Effets spéciaux et montage bien de leur époque certes, mais surtout totalement loupés. Comme ceux sur le pousse-pousse qui ponctuent tout le métrage... ah oui d'accord, ça montre la roue du temps, ce que c'est poétique... mouais, c'est surtout très mal fait, et un brin répétitif, surtout vers la fin.
Bon, pour le jeu de Mifune, c'est vrai que c'est un peu lourdingue, mais comme ça commence très haut en débilité et qu'ensuite ça se calme, je n'ai pas trouvé ça très gênant, d'autant que je n'ai jamais vu de film asiatique sans un jeu hyper excessif, donc bon, c'est ainsi, je ne me faisais guère d'illusions.
Quand à l'histoire entre la veuve et l'homme rustre devenu doux et père par procuration, ou la relation avec le petit justement, ça met trois plombes à venir, bon, du coup on a un film, un semblant d'histoire. Car il est vrai qu'on verra deux ou trois scènes où il s'occupe un peu du petit, mais vraiment peu de choses. Mais ce n'est pas glorieux pour autant. Elle ne cesse de se plaindre de sa solitude, mais en fait elle ne veut pas de lui, l'enfant adore son oncle Matsu mais elle ne lui demande pas pour autant de s'occuper de lui, sauf lorsqu'il est en danger, bref, on passe comme les personnages passent à côté de leur vie, à côté du film. Comme lorsqu'elle lui demande de cesser de l'appeler « gamin », ils l'accompagnent ensuite au train mais on n'a pas la scène où ils se disent au revoir, sympa les ellipses de scénario pour des moments importants.
Quant à la scène du tambour... euh, non, rien. Il tape sur un tambour et c'est numéro un.
Ce n'est donc pas le désastre annoncé, il y a de petites ambiances à la Taniguchi faites de silences et de petits moments « les années douces », mais on n'ira jamais au-delà du mignonnet, il n'en reste pas grand chose.
2/6
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Re: Le ciné club

Messagede arcarum » 07/11/2019 23:20

J'ai visionné le film 2 fois durant le lapse de temps laissé, parce qu'il m’a touché.
Il m'a touché parce qu'il est pour moi un marqueur de ces films qui exprime la difficulté de la condition humaine.
Ce Matsu, enfant abandonné, qui s'est forgé à la force de sa gouaye et de ses mollets, un statut d'homme bourru, qui donne du coup poing, mais un homme bon.
Ce matsu bagarreur qui fait valoir ses droits à accéder gratuitement au théâtre comme la tradition le permet
Ce matsu qui aide l'enfant, soutien une famille qui n'est pas la sienne
Ce matsu qui aime sans le dire, en silence et en souffre car il ne peut être aimé en retour
Ce matsu qui chante, qui danse qui joue du tambour pour son bonheur et celui de sa communauté.
Mais ce matsu avec ses travers, ses défauts, son alcoolisme et sa bêtise.
L'histoire est juste touchante, magnifique de douceur et de simplicité, mais dieu qu'elle est mal desservie.

Mal desservie par une réalisation qui, par ses choix de plans et de mouvements caméra, porte au pinacle l'acteur et non le personnage, lui permettant de surjouer, cabotiner, faire son intéressant ou son Caliméro.
Des choix très discutables de procédés narratifs qui utilisent des éléments comiques au milieu de scènes importantes au lieu d'en jouer comme comme respiration entre les scènes (le client qui fait n'importe quoi en arrière-plan alors que Matsu aide Toshiro au cerf-volant)
La quasi-inexistence du traitement correct de la mère de toshiro, alors que l'actrice s'avère merveilleuse de douceur quand elle doit briller à l'écran. Le personnage est si loin de l'exhubérence de Matsu, ce qui est encore un élément qui renvoie à l'impossibilité pour Matsu de sortir de sa condition.

Un découpage des scènes quasi inexistant et pour lesquelles toutes doivent se terminer sur Matsu, pas que c'est Mifune.
La scène du tambour, bien qu'essentielle à la compréhension de la renommée de Matsu dans son village, est brouillonne. Mifune y est exceptionnel, mais on ne sait pas où sont réellement les personnages, ni même la réalité de la foule présente. C'est dommage. La réalisation est à l'ouest complet.
La scène de l'athlétisme est pire parce qu'on ne comprend rien au jeu des poteau et Mifune fait des kilomètres au détriment du personnage dans sa course, alors que la scène doit le mener, par la difficulté de la course, à faire apprécier Matsu par l'enfant et sa mère.
La seule scène qui trouve grâce à mes yeux est celle du théâtre. Le trublion Matsu est exceptionnel, le combat n'est pas brouillon, il est violent et amusant. Chaque plan est clair, pensé, à croire qu'un autre à tout régler. Tous les acteurs jouent parfaitement dans cet air empesté d'ail cuit au charbon. Vraiment superbe scène.

une BOF quasi inutile car distillée avec parcimonie et sans qualité particulière (à l'exception de la scène de la séparation ou de l'héritage) et dans la scène de la forêt avec les fantôme elle est inadaptée.

On voit également que le metteur en scène ne maîtrise pas les enfants, puisqu'ils surjouent systématiquement toutes leur scène de cris ou de pleurs.
Toshiro est touchant et attendrissant, mais chante faux.

A contrario les décors et les costumes constituent vraiment un travail magnifique, les kimonos des dames, les gettas, les habitations, la rivière, la vie de tous les jours. Franchement une superbe carte postale du Japon qui n'est pas encore entrée dans la l'ère moderne mais dont les prémices de futur empire se font sentir.

J'adore l'histoire à qui j'aurais bien donné un 5, mais elle ne méritait pas le traitement qu'on lui a fait subir.
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Dernière édition par arcarum le 08/11/2019 07:48, édité 1 fois.
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Re: Le ciné club

Messagede Olaf Le Bou » 07/11/2019 23:28

arcarum a écrit:J'adore l'histoire à qui j'aurais bien donné un 5, mais elle ne méritait pas le traitement qu'on lui a fait subir.
2.5/6

en sus de ce film et de la première version de Inagaki, il y eu encore deux adaptations de ce roman dans les années 60.
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Re: Le ciné club

Messagede arcarum » 07/11/2019 23:42

Ah. Merci pour l'info
je vais tenter de les trouver.
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Re: Le ciné club

Messagede Olaf Le Bou » 07/11/2019 23:50

hop :
https://www.imdb.com/title/tt0372438/reference
https://www.imdb.com/title/tt0059481/reference


et il existe également un manga publié chez Shonen Jump semble-t-il
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Re: Le ciné club

Messagede lobo » 08/11/2019 01:05

jolan a écrit:L'Homme au pousse-pousse – Hiroshi INAGAKI – 1958
Un début d'une grande bêtise, difficile à dépasser. Un désastre, à base de bon gros vieil humour pas drôle du moyen-âge. J'ai cru que tout le film serait de ce tonneau et que j'aurais également du mal à aller jusqu'au bout

Voilà. Moi, je n'ai pas continué après ça. Mais après les avis positifs des uns et des autres je vais essayer d'aller plus loin.
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Re: Le ciné club

Messagede euh... si vous le dites » 08/11/2019 13:15

lobo a écrit:
jolan a écrit:L'Homme au pousse-pousse – Hiroshi INAGAKI – 1958
Un début d'une grande bêtise, difficile à dépasser. Un désastre, à base de bon gros vieil humour pas drôle du moyen-âge. J'ai cru que tout le film serait de ce tonneau et que j'aurais également du mal à aller jusqu'au bout

Voilà. Moi, je n'ai pas continué après ça. Mais après les avis positifs des uns et des autres je vais essayer d'aller plus loin.


Ca fait quand même partie du deal de regarder le film en entier, non ?
"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère."
Denis Johnson - "Arbre de fumée"
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Re: Le ciné club

Messagede jolan » 08/11/2019 19:11

Il y a des fois où l'on n'a pas le courage (surtout après une telle introduction).
Il avait d'ailleurs eu la franchise de dire qu'il renonçait à critiquer et noter, mais là je pense qu'il va le regarder jusqu'au bout et donc participer normalement.
Franchement j'ai failli passer mon tour également en survolant un peu le film sur quelques clics au hasard sur VLC, avant de m'y mettre vraiment. Je pensais détester au plus haut point, et me lâcher bien comme il faut comme vous vous en doutez, mais vous avez vu que finalement ça passe.

Bon, en attendant les dernières critiques, rien n'empêche de lancer la prochaine session, au moins la liste, qu'on vote ?
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Re: Le ciné club

Messagede arcarum » 08/11/2019 21:46

Oyez, Oyez braves amis de ce ciné-club, après cette douce visite de l’Inde, cette truculente escapade au Japon, je vous propose un retour en notre belle Europe et plus particulièrement en Italie pour une des séances suivantes :
Je précise que je n’ai vu aucun de ces films, pas même les bandes annonces.
Image
Ladri di biciclette Le voleur de bicyclette
Film de Vittorio De Sica de 1948
Durée 93 mns
Oscar du film étranger de 1949, Bafta 1950,
un des chefs-d'œuvre du néoréalisme italien
Pitch : Un père de famille pauvre de l'immédiat après-guerre qui s'est fait voler l'outil de travail indispensable à la survie de sa jeune famille, sa bicyclette.

Miracolo a Milano Miracle à Milan
Film de Vittorio de Sica de 1951
Durée 100 mns
Palme d’or de de Canne de 1951
NYFCC Award du meilleur film étranger
Un conte poétique
Pitch : Toto a été trouvé dans les choux de son potager par une vieille femme qui va l'élever. Après son décès, il passe sa jeunesse dans un orphelinat et en sort certes pauvre mais en restant un gentil garçon. Il fait le bien autour de lui, organisant un vrai bidonville pour des clochards.

Riso Amaro Riz Amer
Film de Giuseppe de Santis de 1949
Durée 108 mns
Nommé aux oscars pour la meilleure histoire originale de 1951
Film néoréaliste
Pitch : Francesca et Walter sont un couple de jeunes délinquants. Ils viennent de dérober un collier de valeur dans un hôtel. Poursuivis par la police, ils se cachent dans un convoi de mondine en partance pour les rizières de la plaine du Pô.

I. Vitelloni Les Vitelloni
Film de Federico Fellini de 1953
Durée 103 mns
Film proche du néoréalisme
Lion d’argent à venise en 1953, Prix international, pris de la meilleure actrice étrangère, prix du meilleur acteur, le tout obtenu en 1955 dans la cadre des étoiles de cristal (prix français avant la victoire du cinéma français)
Pitch : Cinq adolescents attardés, déjà âgés d'une trentaine d'années, vivotent aux crochets de leurs parents dans une petite ville italienne du littoral romagnol. Ils n'ont pas commencé à travailler, n'en ont même pas l'intention et ne savent comment donner à leur existence du rêve, de l'aventure voire de l’amour.

Info particulière :
J’ai chacun de ces films en vo avec les sous titres français, sauf pour I.vitelloni qui est déjà sous-titré en anglais en incrustation dans le film. Donc si vous les voulez tous, il n'y a aucun problème
sauf le voleur de bicyclette qui est en 1080p, les autres sont en 720p.

Il me reste juste à faire en sorte que les plus gros fichiers soient découpés (Vitelloni 2.4 Go et riso amaro 4.36 Go)
Donc pas trop de prise de tête pour vous chers amis spectateurs.

Bon vote
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