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Cinéma : les films en salle - 2009-2021

La politique, la musique, le cinéma, les jeux vidéos et la culture en général lorsqu'elle ne traite pas directement de bande dessinée

Re: Cinéma : les films en salle

Messagede PennBrell » 11/11/2018 08:28

Message précédent :
Cooltrane ne jure que par Ken Loach. ;)
Prends garde à tes pensées car elles deviendront tes désirs. Prends garde à tes désirs car ils deviendront tes paroles. Prends garde à tes paroles car elles deviendront tes actes. Prends garde à tes actes car ils deviendront ton destin.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede e m » 11/11/2018 09:17

Cooltrane a écrit:p'tain ce genre de chanteuse et chansons (et de films) devraient être interdits pour malhonnêteté intellectuelle :o :shock: :ouch: [:lega]

:Violence:

Si on n'a pas déjà entendu cette chanson au moins des millions de fois... :roll:
Moi aussi je trouve ça insupportable [:bdgest]


Il a pris un coup de vieux Bradley C. :shock:
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Cooltrane » 11/11/2018 10:28

e m a écrit:
Cooltrane a écrit:p'tain ce genre de chanteuse et chansons (et de films) devraient être interdits pour malhonnêteté intellectuelle :o :shock: :ouch: [:lega]

:Violence:

Si on n'a pas déjà entendu cette chanson au moins des millions de fois... :roll:
Moi aussi je trouve ça insupportable [:bdgest]


Il a pris un coup de vieux Bradley C. :shock:


à la rigueur, ayant vu des chroniques étendues sur le film à la téloche batave, je préfère la musique moitié-country (et pourtant, je déteste la country, la musique du beauf redneck votant pour Trump par excellence) du rockeur sur la pente glissante. :siffle:
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Cooltrane » 12/11/2018 10:40

double-shot en ce w-e pluvieux

Assez étonnamment, pas mal de ressemblances involontaires (je précise) dans nos deux choix de films: amour impossible et saga familiale étalée sur des décennies débutant dans les 50's et racontée par deux auteures. Les deux proposent une père intello ou aristo (brun de cheveux dans les deux cas) et une mère (blonde dans les deux cas) aux origines modestes et une lutte des classes dans une après guerre clivante.

Son choix:
Un Amour Impossible Been oui, ma moitié n'échappe pas à l'attrait d'un film avec un titre bien crapuleux. Heureusement le film l'est moins, mais qu'est-ce qu'il est so-po-ri-fi-que, en tout cas pour la gente masculine (en dehors de la plastique parfois dénudée de la Virginie). Adapté d'une autobiographique d'une mégère trop souvent donnant son avis sur les plateaux de téloche, Corsini nous livre ce qui semble être une version fidèle (et aussi horriblement longue) de sa version papier. En effet, la voix off de l'auteure ne donnera aucun doute quant la liberté d'adaptation et nous gâche le peu de surprise en nous racontant ce qui va suivre. Et aucune scène de papier ne sera probablement coupée à l'écran, de façon à rallonger la sauce qui ne prendra de toute façon pas (sauf à la gorge), même si la mayo reste +/- digeste.
Ce n'est pas que les actrices soient mauvaises, loin s'en faut: Efira est éblouissante à 17 comme 67 ans (à défaut d'être crédible à ce jeune âge), et les autres rayonnent comme elles le peuvent dans leurs personnages respectifs, mais on assez est loin d'un film de grand écran: tout au plus ceci sera bien vite transféré comme téléfilm familial dominical - en deux partie, vu sa longueur désespérante. C'est assez déconcertant de voir une réalisatrice aussi chevronnée que Catherine Corsini se laisser dicter sa démarche artistique (sur tous ses angles) par une histoire aussi peu palpitante, à moins d'obéir à une cause féministe: aucun homme n'échappe à la médiocrité dans cette histoire. On pourrait d'ailleurs qualifier cette œuvre de sexiste, selon les critères récents: quasi aucun rôle masculin conséquent (tant mieux pour mes rétines), car même le rôle du "non-mari" et père (indigne et odieux, dans les deux cas) est peu présent, mais les autres hommes sont insignifiants, ne prononcent quasi aucun dialogue conséquent, ne se parlent pas du tout entre eux - et encore moins pour parler d'autre chose que de ces dames. Ou du moins dans les 110 minutes où je suis resté éveillé, accompagné d'un sentiment de n'avoir RIEN manqué, désolé pour LA dénonciation centrale. 5/10


Mon choix:
Cold War: (Pol) un drame passionnel (et familial) durant les 40 ans de la guerre froide, tourné en format 4;3 et entièrement en n&b. La rencontre d'une jeune paysanne enrôlées dans les jeunesses artistiques communistes d'après-guerre et d'un des responsable du camp établi dans une ancienne demeure seigneuriale, reconvertie en kolkhoze artistique (chants et danses traditionnels du bas-peuple). La belle finit par se démarquer de ses congénère lors d'un voyage à l'étranger et finit dans les bras du directeur et pianiste de la troupe. Lors d'un voyage ultérieur, celui-ci tentera la belle de fuir à l'ouest pour recommencer à zéro, ce qu'elle n'osera pas faire dans un premier temps en partie par peur de redescendre les échelons sociaux. Lui, ayant fait le saut seul, devient pianiste jazz dans un club parisien (avec une courte apparition de Jeanne Balibar), jusqu'à ce qu'elle tente tout de même le coup, sans pour autant renier sa patrie.
Musicalement, si on fait assez vite (façon de parler) le tour des chants folkloriques polyphoniques polonais et le coté danse-ballet, j'ai surtout retenu le jazz entre le bop et le post bop et le jazz crooneuse, principalement sensé se passer dans le club parisien L'Eclipse. N'en concluez pas que c'est un film musical, loin s'en faut: on est bien dans une histoire d'amour qui comme par hasard, se veut difficile, et l'on frise le roman de gare à deux balles, si le récit n'était pas biographique de la fille de l’héroïne. Impeccablement reconstruit (l'ancien format N&B aidant), que ce soit dans la Pologne pastorale que dans le Paris des grands moments de St-Germain, le film a un petit film noir (et blanc) avec un parfum de cette guerre froide et torride en même temps entre deux amants qui se seront fatals, mais l'ennui est parfois au rendez-vous, mais heureusement, le film ne s'incruste pas trop longtemps (plus court que la moyenne). 7/10
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Cooltrane » 15/11/2018 10:57

Sortie avec les nanas du taf:


The Old Man & The Gun: Probablement le testament cinématographique de Robert Redford - comme producteur et acteur, du moins. Un gentleman braqueur repart pour une tournée d'adieu entre l'Arizona et l'l'Oklahoma/Missouri; même si on prend sa série en cours dans le N-O du Nouveau-Mexique, ce qui fait que l'on ne verra pas des grands espaces grandiloquants. Sans la moindre violence et même sortir son arme de poing, il braque des agences bancaires et bijouteries de petites villes et s'échappent avec deux complices (un Glover assez sympa et un Tom Waits) tout en frimant et charmant une revenante (à l'écran) Sissi Spacek. Un casting assez bon (inclu aussi un Caradine devenu assez rare), mais pas toujours juste, à cause d' un scénario faible et peu crédible, même si basé sur une histoire vraie.
Une histoire romancée avec l"habituelle dispute pour le contrôle de l'enquête. On y inclu un flic (Affleck) de Frisco bien en dehors de sa circonscription et qui s'entête et continue (faut dire que le Robert s'est évadé de St Quentin (toujours sans la moindre violence).
Bref, un drôle de polar, sans coup tiré et presque sans coup férir, et qui semble être dans la continuité de l'oeuvre parfois intriguante du blondinet de ses dames, malgré son age avancé. Gâteux, sans doute pas, mais trop romantique pour être honnête, et versant parfois dans longueurs limites soporifiques. 5/10
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede ulys » 15/11/2018 11:00

Tu as oublié les notes des nanas. :D


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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Le Complot » 15/11/2018 11:01

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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede ironben » 15/11/2018 12:11

ulys a écrit:Tu as oublié les notes des nanas. :D


Normal, il a dit :

Cooltrane a écrit:sans coup tiré


:D
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Le Complot » 15/11/2018 12:12

ironben a écrit:
ulys a écrit:Tu as oublié les notes des nanas. :D


Normal, il a dit :

Cooltrane a écrit:sans coup tiré


:D

[:kusanagui:6] [:kusanagui:6] [:flocon:2]
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede ulys » 15/11/2018 13:07

Magnifique Ironben :lol:


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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Anianka » 19/11/2018 11:28

J'ai vu les Animaux Fantastiques 2 hier.
C'est globalement pas mal, mais moins bien que le 1 à mon avis.

Points forts :
- J. Depp joue bien, ce qui est étonnant car ça fait pas mal d'année que Depp ne joue que Depp
- Paris est plutôt bien rendue, même si au final on n'en voit pas tant de choses différentes.
- Nagini est charmante ^^
- l'explication de la non intervention de Dumbledore est étonnamment logique, je m'attendais à une excuse bidon

Points faibles :
- Norbert est devenu encore plus antisocial que le premier épisode, devenant complètement excentrique voir autiste, c'est assez étrange.
- Queeny (soeur de Tina) c'est pareil, son comportement a changé assez radicalement entre le 1 et le 2, c'est mal amené et mal conclu.
- Joseph qui était pourtant un des très bon points du premier ne sert pas a grand chose, faut dire tout est gâché par Queeny.
- y a des scènes coupées qui se voient notamment une avec le dragon chinois, ou quand un personnage qui se met a s'énerver lors d un dialogue alors que ça ne va pas avec ce qui vient juste de se dire, il manque une transition
- la scène de calèche au début est illisible, c'est peut être parce que je l'ai vu en IMAX mais les éclairs sont trop aveuglant, c'est peut être réaliste mais du coup ça pique les yeux et on ne voit rien
- pourquoi des gens transplanent en "s'envolant" à la verticale et d'autre disparaissent immédiatement ? c'est pas cohérent et en plus ça impacte bcp des scènes de combat.
- trop de rebondissements sur rebondissements surtout dans des trames de l'histoire secondaire
- Thésée, le frère de Norbert, est sensé être un héro de guerre ... il a l'air sacrément pataud en combat pour un héro qui a combattu ... et la relation Thésée-Leta est quasi inexistante.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede fabienb » 19/11/2018 18:28

Anianka a écrit:J'ai vu les Animaux Fantastiques 2 hier.
C'est globalement pas mal, mais moins bien que le 1 à mon avis.

Points forts :
- J. Depp joue bien, ce qui est étonnant car ça fait pas mal d'année que Depp ne joue que Depp
- Paris est plutôt bien rendue, même si au final on n'en voit pas tant de choses différentes.
- Nagini est charmante ^^
- l'explication de la non intervention de Dumbledore est étonnamment logique, je m'attendais à une excuse bidon

Points faibles :
- Norbert est devenu encore plus antisocial que le premier épisode, devenant complètement excentrique voir autiste, c'est assez étrange.
- Queeny (soeur de Tina) c'est pareil, son comportement a changé assez radicalement entre le 1 et le 2, c'est mal amené et mal conclu.
- Joseph qui était pourtant un des très bon points du premier ne sert pas a grand chose, faut dire tout est gâché par Queeny.
- y a des scènes coupées qui se voient notamment une avec le dragon chinois, ou quand un personnage qui se met a s'énerver lors d un dialogue alors que ça ne va pas avec ce qui vient juste de se dire, il manque une transition
- la scène de calèche au début est illisible, c'est peut être parce que je l'ai vu en IMAX mais les éclairs sont trop aveuglant, c'est peut être réaliste mais du coup ça pique les yeux et on ne voit rien
- pourquoi des gens transplanent en "s'envolant" à la verticale et d'autre disparaissent immédiatement ? c'est pas cohérent et en plus ça impacte bcp des scènes de combat.
- trop de rebondissements sur rebondissements surtout dans des trames de l'histoire secondaire
- Thésée, le frère de Norbert, est sensé être un héro de guerre ... il a l'air sacrément pataud en combat pour un héro qui a combattu ... et la relation Thésée-Leta est quasi inexistante.


c'est adapté pour les enfants ?
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Anianka » 19/11/2018 18:31

Jeunes enfants ? Non, c est loin d etre aussi comique que le 1 vu que Joseph ne joue meme plus le role ce comic releaf.
En comparant aux harry potter ca doit equivalent au prince de sang melee et les suivants alors que poserai plus le 1 comme equivalent de la coupe de feu (voir même un des précédents)
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Mr Degryse » 19/11/2018 18:36

c'est adapté pour les enfants ?


Les miens ( 6 et 9 ans) ont bien aimé et n'ont pas eu peur.

Après c'est comme Harry Potter, le premier était enfantin et féerique là dès le 2, on passe dans un truc sombre comme Harry potter à partir du 5




Défauts selon moi :

- photo grisatre bien dégueux ( le premier était assez coloré là on est revenu à une teinte ristre)

- Pourquoi se sentir obligé de nous faire un nouveau conflit à la Voldmor. c'est un manque évident d'imagination et d'ambition. L'univers est assez riche pour qu'on puisse l'explorer à la recherche d'animaux fantastiques ( c'était ça que je cherchais moi) et pas faire une enième guerre de sorciers. Surtout que Grindelwald ( et l'autre) paraissent très puissants et que Voldmeor parait même petite bite à côté. on se demande alors pourquoi on nous a tant gonflé avec lui dans Harry potter ( on comprend mieux comment il peut se faire trucider par le binoclard)
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Le Complot » 19/11/2018 20:05

Quelqu'un a vu Suspiria ? :food:
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Mr Degryse » 19/11/2018 20:27

L'original oui.

Aucun intérêt pour le remake donc
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Le Complot » 19/11/2018 20:27

Mr Degryse a écrit:L'original oui.

Aucun intérêt pour le remake donc

:fant2:

Ca se trouve c'est pas mal... ;)
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Cooltrane » 21/11/2018 17:14

Une seule toile, le w-e dernier

Un Homme Pressé: un brilliant et visionaire patron d'un géant automobile se fait virer suite ç son AVC et sa reconstruction trop lente; malgré ses efforts de déplacer le centre de décision chez lui. Peu aidé par son pote de toujours et jalousé par un jeune loup macronien, il se dépensait sans compter et n'a pas fait attention aux signes avant coureurs. Sauvé avec des dégats peu important (juste le language), il s'appuie sur sa famille et sa logopède-orthophoniste pour se refaire une viie au calme, loin de la folie industrielle. Un film assez urbain, dirigé par le revenant Hervé Mimùran, mais quelques superbes scenes dans les Asturies, sur le chemin de Santiago.
Que ceux qui y voient un véhicule construit expressément et uniquement pour le cabotinage de Lucchini soirent honnis, car ici, on est rarement dans la haute-voltaireige de la langue française, mais plutôt dans une forme de jeux de mot pas toujours de haute-volée. Néanmoins, le rôle qu'il tient n'a pas du être facile niveau dialogue, mais Lucchini tient la route, entouré des deux demoiselles de service, sa fille orpheline et sa "psychopate" (l'ultra-présente Bekthi qui semble avoir pris du poids pour le job) et de sa gouvernante irrascible. Peu de surprises (certains adeptes de blockbuster diront un ennui certain), mais il en ressort une série de scènes parfois cocasses et une humanité touchante: au final, le style téléfilm familial n'est pas loin. 7/10
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede LEAUTAUD » 25/11/2018 17:57

Millenium
"Ce qui ne me tue pas", version filmée du tome 4.
Bon, critique facile puisque tout repose sur Claude Foy (Lisbeth Salander), et qu'elle porte le film sur ses (belles, tatouées, et blessées) épaules !
Putain de charisme la nénette punk rock !
La réalisation (Fede Alvarez) ? Efficace, simple, lisible, tout est clairement intelligible dans ce bordel numérique puisque RIEN n'est expliqué, tout coule de source, c'est reposant pour un vieux briscard comme moi :D
Le critique du Monde (et de télérama) fait un peu la gueule, c'est normal, il veut de l'abscons pour pouvoir étaler sa science, là il est frustré, c'est du bon James Bond avec une dimension érotique SM, rien à se mettre sous la plume en matière de glose savante :fant2:

Un bon moment de cinéma d'action basique et balaise :ok:
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede xof 24 » 03/12/2018 00:15

Vu il y a quelques temps les Animaux fantastiques 2 . Moins charmé que pour le premier opus.

Et là petite claque : Les mauvaises herbes. Je ne connaissais pas du tout Kheiron mais punaise chapeau bas Monsieur.
Un vrai petit moment de bonheur que ce film. Des scènes très dures...mais punaise faut aller voir se film qui vous redonne un peu le moral.
"Tout ne doit pas être expliqué" CF Andreas in TaO n°3

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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede bru » 03/12/2018 08:09

Cooltrane a écrit:Une seule toile, le w-e dernier

Un Homme Pressé: un brilliant et visionaire patron d'un géant automobile se fait virer suite ç son AVC et sa reconstruction trop lente; malgré ses efforts de déplacer le centre de décision chez lui. Peu aidé par son pote de toujours et jalousé par un jeune loup macronien, il se dépensait sans compter et n'a pas fait attention aux signes avant coureurs. Sauvé avec des dégats peu important (juste le language), il s'appuie sur sa famille et sa logopède-orthophoniste pour se refaire une viie au calme, loin de la folie industrielle. Un film assez urbain, dirigé par le revenant Hervé Mimùran, mais quelques superbes scenes dans les Asturies, sur le chemin de Santiago.
Que ceux qui y voient un véhicule construit expressément et uniquement pour le cabotinage de Lucchini soirent honnis, car ici, on est rarement dans la haute-voltaireige de la langue française, mais plutôt dans une forme de jeux de mot pas toujours de haute-volée. Néanmoins, le rôle qu'il tient n'a pas du être facile niveau dialogue, mais Lucchini tient la route, entouré des deux demoiselles de service, sa fille orpheline et sa "psychopate" (l'ultra-présente Bekthi qui semble avoir pris du poids pour le job) et de sa gouvernante irrascible. Peu de surprises (certains adeptes de blockbuster diront un ennui certain), mais il en ressort une série de scènes parfois cocasses et une humanité touchante: au final, le style téléfilm familial n'est pas loin. 7/10


Entièrement d'accord avec l'analyse. Effectivement, un très bon Lucchini mais dans un rôle assez nouveau et difficile pour lui.
Sinon, il faut aussi parler du thème principal du film, à savoir le "lâcher prise". Comment ce grand capitaine d'industrie, en permanence overbooké, qui n'a jamais le temps de s'occuper de sa fille et de son chien, va faire face à la maladie. Contraint par son handicap de langage à s'éloigner de son métier, il va peu à peu réapprendre à vivre, à perdre son temps, à retrouver les siens,... Bref, comme le dirait Cooltrane, pas de surprise, mais ça fait du bien à voir.
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