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Cinéma : les films en salle - 2009-2021

La politique, la musique, le cinéma, les jeux vidéos et la culture en général lorsqu'elle ne traite pas directement de bande dessinée

Re: Cinéma : les films en salle

Messagede edgarmint » 17/09/2018 19:58

Message précédent :
LEAUTAUD a écrit:...
Sinon j'ai vu hier 'Mademoiselle de Jonquières", dont j'ai bien apprécié les dialogues ciselés.
Cécile de France y sourit cruellement, Edouard Baer souffre comme un damné, et la fausse ingénue Alice Isaaz est à croquer. J'aime bien ce genre de film à filiation classique, Rohmer, Bresson, Diderot, que de l'extra.


Tout pareil, plaisir des dialogues et du spectacle des yeux, avec quelques très belles scènes (je pense notamment à celle des fauteuils).
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede kamandi » 17/09/2018 20:25

Morti a écrit: je pense qu'il fallait déjà avoir un peu de recul et comprendre (?) ce que Kubrick voulait dire.


Justement je crois que c'est le contraire.
2001 c'est mon Kubrick préféré (avec Barry Lyndon) et un film dont je ne me lasserai jamais
Je l'ai vu dans adolescence et de multiples fois après
Je n'ai jamais vraiment compris le film et je m'en contrefous. Je crois justement que c'est une partie du génie de ce film.
En tout cas à chaque fois que j'ai l'occasion de le voir, je regarde 15 min comme ça parce que je le connais par coeur et finalement je le regarde jusqu'au bout :D
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede AstroNimes » 18/09/2018 13:54

Bonjour,

Je rejoins Kama, sur le fait qu'il n'est pas nécessaire de comprendre le film de l'auteur. Kubrick propose donc un film qui s'interprète pour que chacun soit responsable de sa vison du film. Il ne fait pas passer un message, ou une idée, il film des faits qui sont libre d'interprétation.

Il est bien plus intéressant de comprendre notre interprétation de celui-ci, par exemple pour en avoir discuter avec un ami, le monolithe est pour mon ami le déclencheur des violences, alors que je le considère comme un "témoin"/"prétexte" à la violence des homo-sapiens. Le mal n'existe pas il est créé <=> le mal existe il est caché

Et ensuite les plans sur hall9000(Carl500) me renvoi un sentiment de compassion envers un être (avec une "âme") qui est bloqué dans sa position d'outil.

Bref interprétons ce film comme bon nous chante, mais comprenons ce qu'il nous renvoi c'est la prouesse de ces chef d’œuvres du 7e art.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede tdg » 18/09/2018 18:01

Pour 2001, j'ai entendu cet été sur France Culture une redif du "masque et la plume" (il me semble) de l'époque de la sortie du film... Il ne faisait pas l'unanimité, c'est le moins qu'on puisse dire... :lol:

C'est toujours drôle d'entendre des critiques descendre un truc considéré par la suite comme un des chefs d'oeuvre du cinéma !
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede corentin » 24/09/2018 13:20

Morti a écrit:J'étais peut-être trop jeune ou pas assez mûr quand je l'ai vu mais ce film m'a terriblement ennuyé dans sa deuxième partie, j'ai même failli sortir avant la fin, chose que je ne fais jamais...je dors plutôt... :D

Alors d'accord que ça a ouvert la porte à une nouvelle vision de la sci-fi au cinéma (Star Wars peut dire merci) et que l'image et la musique, ça le faisait mais pour rentrer dedans, je pense qu'il fallait déjà avoir un peu de recul et comprendre (?) ce que Kubrick voulait dire.
Je devrais le revoir aujourd'hui mais je ne m'en sens pas le courage...désolé si j'ai heurté vos convictions... ;)

Sinon en gros je l'ai déjà dit mais j'aime pas Kubrick... :siffle:


Si tu as retrouvé un peu de force, tu pourras le revisionner ce mercredi sur la Trois !!! :D ;)
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Morti » 24/09/2018 13:36

corentin a écrit:
Morti a écrit:J'étais peut-être trop jeune ou pas assez mûr quand je l'ai vu mais ce film m'a terriblement ennuyé dans sa deuxième partie, j'ai même failli sortir avant la fin, chose que je ne fais jamais...je dors plutôt... :D

Alors d'accord que ça a ouvert la porte à une nouvelle vision de la sci-fi au cinéma (Star Wars peut dire merci) et que l'image et la musique, ça le faisait mais pour rentrer dedans, je pense qu'il fallait déjà avoir un peu de recul et comprendre (?) ce que Kubrick voulait dire.
Je devrais le revoir aujourd'hui mais je ne m'en sens pas le courage...désolé si j'ai heurté vos convictions... ;)

Sinon en gros je l'ai déjà dit mais j'aime pas Kubrick... :siffle:


Si tu as retrouvé un peu de force, tu pourras le revisionner ce mercredi sur la Trois !!! :D ;)


Non, non, merci...je me sens encore un peu faible...et puis il y a Joséphine ange-gardien... [:kusanagui:6]
"Les cons, ça ose tout...c'est même à ça qu'on les reconnaît... (M.Audiard)
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Mr Degryse » 24/09/2018 13:58

Sinon en gros je l'ai déjà dit mais j'aime pas Kubrick... :siffle:


Tiens pour une fois, je suis d'accord avec Morti. je ne dirais pas que je n'aime pas mais que je n'aime pas trop.

Et 2001, lje ne termine jamais le film alors que j'adore les romans
"Si ce que tu as à dire n'est pas plus beau que le silence, alors tais-toi".
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede LEAUTAUD » 24/09/2018 17:28

J'avoue un conformisme de bon aloi avec ma dilection pour Kubrick. En l'aimant beaucoup beaucoup je suis dans le main stream de la cinéphilie du dernier demi-siècle à son endroit, qui l'a adoubé comme un réalisateur majeur et unique.
Ceci dit, ne pas faire l'unanimité a quelque chose de rassurant, il n'y a pas d'idoles universelles, heureusement. ;)

Hier vu "Les frères Sisters" de Jacques Audiard.
Sa fixette sur le mâle sévèrement burné (comme dans le Prophète, pour citer le plus connu de ses films dans ce genre testostéroné sur fond d'embrouilles minables)me faisait craindre le pire.
En fait, le film est parfaitement équilibré, et le choix des acteurs ( j'ai la flemme d'écrire "casting", pourtant c'est plus court, mais en fait non puisqu'il faut traduire ensuite :D ) est en or pur ! Putain d'interprétation ! John C. Reilly inoubliable.
Les extérieurs expressifs (Orégon, Roumanie, Espagne), les scènes d'action à la Leone (excellent rendu des bruits et des traînées lumineuses des balles tirées de nuit, Audiard a voulu respecter la balistique d'époque, 1865, et comme ça tiraille tout le long du film c'est particulièrement heureux), des péripéties à la Charlier dans cette course poursuite, et une chute originale (Audiard a pris le risque du ridicule, mais son pari est gagné c'est l'émotion qui l'emporte, fallait l'oser !).
Bref, bon film d'action, crépusculaire et brutal.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Cooltrane » 26/09/2018 16:49

Bon, j'ai deux w-e de retard, donc autant commence avec le premier

Il y a 10 jours (+/-) avec la compagne:
son choix:
Mademoiselle de Joncquières: Une piece de théatre mise en film, avec peu d'acteurs et relativement peu de moyen, si on juge que les cadres filmés, qui pourraient tous appartenir au même domaine, sauf deux scènes bien précises; seuls les costumes ont dû chiffrer. Bien sur, Cécile rayonne et charme, et Edouard ne fait pas le poids, sauf dans sa descente aux enfers. Outre le beau parler de la pièce et une reconstitution sans faille, on nage surtout dans un gros déjà-vu, avec Liaisons Dangereuses (tant qu'à faire la version Frears/Close/Malkovitch/Pfeiffer, que la mièvrerie de Forman deux ans plus tard). En effet, tout y fait penser, au point de me faire presque hurler au plagoiat, mais je m'en abstiendrai, car je ne connais pas l'origine des deux histoires (si c'est bien deux). Plaisant à regarder et écouter, je suis quand même sorti de là en baillant et l'impression d'avoir gaspillé deux heures. 6/10 pour les mérites techniques, 2/10 pour l'originalité


Mon choix
BlacKkKlansman: où le retour de Spike Lee, et même en relativement bonne forme. En effet ses dernières sorties ne m'ont pas marquées, au point que je ne les ai même pas vues. Encore eusse-t'il fallu que je le susse, mon bon Obélix. Bon, cela ne surprendra personne, mais le cinoche militant du Spike est assez répétitititititif, au point que beaucoup n'y trouve plus beaucoup d'intérêt, votre serviteur compris. Mais ici, le contexte du lieu (un Colorado profound), des années (on se situe au début des 70's avec les décors et la musique de l'époque) et la cause historique Civil rights, Black Power/Panthers m'a suffisemment motivé, surtout que l'actrice qui joue la Angela Davis de service m'a toujours tape dans l'oeil. Vous vous imaginez biern que ce n'est pas le black qui a physiquement infiltré le Klan (The Organization qu'il dissent), mais bien le personage d'Adam Driver, qui tire les marrons du feu (lire: vole presque la vedette) qui fera les trucs vraiment dangereux, Stallworth restant en retrait, mais le tout est suffisemment bien mené pour tenir le spectateur lambda sur le bord de sa chaise. Que reste t'il? Des bagnoles d'époque, mais aucune vraiment rutilantes, mais surtout la misique soul-funk, revistée par les groups plus récents. La scène emblématique du film avec l'Assemblée Générale KKK avec le
garde du corps black et le serveur black est limite pas crédible, mais jubilatoire. Le tout est assez/très caricatural (surtout les vilains Klansmen et Klanswomen), mais c'est Spike Lee, et donc on est prévenu - Michael Moore étant aussi prévisible que lui dans son genre cinéaste militant. Un épilogue peu nécessaire vient conclure assez plattement le film. 7/10
Mieux vaut tapis Persan volé que tapis volant percé (Uderzo.... et oui, pas Goscinny)
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede LEAUTAUD » 27/09/2018 17:50

Un peuple et son roi de Pierre Schoeller (un parent de la dynastie de presse Schoeller ?)

Le film a un atout, directement inspiré des spectacles d'Arianne Mnouchkine à la Cartoucherie dans les années 70 : une immense proximité physique des acteurs, ici rendus par de longs gros plans sur les visages, et de nombreuses scènes d'intérieur.
Il se trouve que les visages en question sont l'autre point fort du film, avec un Gaspard Ulliel impressionnant, une attirante et fière Adèle Haenel, un Denis Lavant écorché vif en Marat, un Louis Garrel tout en froide retenue implacable en Robespierre (sous-utilisé, d'après moi, mais le film s'achève avec l'exécution de Louis XVI en 1793).
Laurent Laffite en Louis XVI déchu mais droit dans ses escarpins offre une sobre interprétation, traduisant bien l'impuissance du monarque face à des gens déterminés (parmi lesquels nos ancêtres, et pour ce qui concerne ma famille, mon trisaïeul, Jean-Baptiste Roy, qui s'engagera dans les armées révolutionnaires)

Deux heures de spectacle ramassé, sans excès d'hémoglobine et d'effets spéciaux,j'ai bien aimé.

nb : le film est très bavard, il ne plaira pas à tout le monde :D
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede corbulon » 27/09/2018 18:52

Cooltrane a écrit:Bon, j'ai deux w-e de retard, donc autant commence avec le premier

Il y a 10 jours (+/-) avec la compagne:
son choix:
Mademoiselle de Joncquières: Une piece de théatre mise en film, avec peu d'acteurs et relativement peu de moyen, si on juge que les cadres filmés, qui pourraient tous appartenir au même domaine, sauf deux scènes bien précises; seuls les costumes ont dû chiffrer. Bien sur, Cécile rayonne et charme, et Edouard ne fait pas le poids, sauf dans sa descente aux enfers. Outre le beau parler de la pièce et une reconstitution sans faille, on nage surtout dans un gros déjà-vu, avec Liaisons Dangereuses (tant qu'à faire la version Frears/Close/Malkovitch/Pfeiffer, que la mièvrerie de Forman deux ans plus tard). En effet, tout y fait penser, au point de me faire presque hurler au plagoiat, mais je m'en abstiendrai, car je ne connais pas l'origine des deux histoires (si c'est bien deux). Plaisant à regarder et écouter, je suis quand même sorti de là en baillant et l'impression d'avoir gaspillé deux heures. 6/10 pour les mérites techniques, 2/10 pour l'originalité


Mon choix
BlacKkKlansman: où le retour de Spike Lee, et même en relativement bonne forme. En effet ses dernières sorties ne m'ont pas marquées, au point que je ne les ai même pas vues. Encore eusse-t'il fallu que je le susse, mon bon Obélix. Bon, cela ne surprendra personne, mais le cinoche militant du Spike est assez répétitititititif, au point que beaucoup n'y trouve plus beaucoup d'intérêt, votre serviteur compris. Mais ici, le contexte du lieu (un Colorado profound), des années (on se situe au début des 70's avec les décors et la musique de l'époque) et la cause historique Civil rights, Black Power/Panthers m'a suffisemment motivé, surtout que l'actrice qui joue la Angela Davis de service m'a toujours tape dans l'oeil. Vous vous imaginez biern que ce n'est pas le black qui a physiquement infiltré le Klan (The Organization qu'il dissent), mais bien le personage d'Adam Driver, qui tire les marrons du feu (lire: vole presque la vedette) qui fera les trucs vraiment dangereux, Stallworth restant en retrait, mais le tout est suffisemment bien mené pour tenir le spectateur lambda sur le bord de sa chaise. Que reste t'il? Des bagnoles d'époque, mais aucune vraiment rutilantes, mais surtout la misique soul-funk, revistée par les groups plus récents. La scène emblématique du film avec l'Assemblée Générale KKK avec le
garde du corps black et le serveur black est limite pas crédible, mais jubilatoire. Le tout est assez/très caricatural (surtout les vilains Klansmen et Klanswomen), mais c'est Spike Lee, et donc on est prévenu - Michael Moore étant aussi prévisible que lui dans son genre cinéaste militant. Un épilogue peu nécessaire vient conclure assez plattement le film. 7/10


Ben des fascistes restent des fascistes donc fatalement ils sont caricaturaux, même si la tendance actuelle est de les banaliser et de les dédiaboliser, surtout chez les mecs de droite. Et l’épilogue est nécessaire parce qu’elle fait contrepoint avec le côté burlesque. Oui les fascistes ne sont pas des gens très futés, mais cela ne doit pas faire oublier leur dangerosité.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede corentin » 27/09/2018 22:03

corbulon a écrit:
Cooltrane a écrit:

Mon choix
BlacKkKlansman: où le retour de Spike Lee, et même en relativement bonne forme. En effet ses dernières sorties ne m'ont pas marquées, au point que je ne les ai même pas vues. Encore eusse-t'il fallu que je le susse, mon bon Obélix. Bon, cela ne surprendra personne, mais le cinoche militant du Spike est assez répétitititititif, au point que beaucoup n'y trouve plus beaucoup d'intérêt, votre serviteur compris. Mais ici, le contexte du lieu (un Colorado profound), des années (on se situe au début des 70's avec les décors et la musique de l'époque) et la cause historique Civil rights, Black Power/Panthers m'a suffisemment motivé, surtout que l'actrice qui joue la Angela Davis de service m'a toujours tape dans l'oeil. Vous vous imaginez biern que ce n'est pas le black qui a physiquement infiltré le Klan (The Organization qu'il dissent), mais bien le personage d'Adam Driver, qui tire les marrons du feu (lire: vole presque la vedette) qui fera les trucs vraiment dangereux, Stallworth restant en retrait, mais le tout est suffisemment bien mené pour tenir le spectateur lambda sur le bord de sa chaise. Que reste t'il? Des bagnoles d'époque, mais aucune vraiment rutilantes, mais surtout la misique soul-funk, revistée par les groups plus récents. La scène emblématique du film avec l'Assemblée Générale KKK avec le
garde du corps black et le serveur black est limite pas crédible, mais jubilatoire. Le tout est assez/très caricatural (surtout les vilains Klansmen et Klanswomen), mais c'est Spike Lee, et donc on est prévenu - Michael Moore étant aussi prévisible que lui dans son genre cinéaste militant. Un épilogue peu nécessaire vient conclure assez plattement le film. 7/10


Ben des fascistes restent des fascistes donc fatalement ils sont caricaturaux, même si la tendance actuelle est de les banaliser et de les dédiaboliser, surtout chez les mecs de droite. Et l’épilogue est nécessaire parce qu’elle fait contrepoint avec le côté burlesque. Oui les fascistes ne sont pas des gens très futés, mais cela ne doit pas faire oublier leur dangerosité.


L'épilogue est présent pour montrer que 40 ans plus tard (C'est basé sur une histoire vraie avec quelques modifications notamment que ce n'était pas un flic juif qui était infiltré) que rien n'a changé aux Etats-Unis, David Duke (Le théoricien du Klan) a tjs pignon sur rue et était à Charlottesville, et que le fameux slogan 'America first' repris par Trump est celui de l'organisation.
Le burlesque est surtout là pour dédramatiser et montrer le côté crétin des membres du Klan.
Spike Lee est tjs revigoré quand c'est une administration républicaine au pouvoir. :D


Ps: Cooltrane, je pensais que c'était la Klanswomen qui t'avait tapé dans l'oeil ? :| :fant2:
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Cooltrane » 28/09/2018 10:37

Dites les mecs, j’ ai bien capté le pourquoi de l’ épilogue, mais j’ai trouvé cela hyper lourd, même venant d’un excité comme le Spike. Faut pas prendre le public pour des cons à la mémoire courte non plus.
J’ai trouvé cela totalementinutile et moralisateur à deux balles, car pour finir, je suis sorti de la salle presque insulté qu’ il me fasse ce genre de rappel, ceeeeeetout. ;)
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede corentin » 28/09/2018 13:35

Cooltrane a écrit:Dites les mecs, j’ ai bien capté le pourquoi de l’ épilogue, mais j’ai trouvé cela hyper lourd, même venant d’un excité comme le Spike. Faut pas prendre le public pour des cons à la mémoire courte non plus.
J’ai trouvé cela totalementinutile et moralisateur à deux balles, car pour finir, je suis sorti de la salle presque insulté qu’ il me fasse ce genre de rappel, ceeeeeetout. ;)


Je pense que si car l'histoire n'est qu'un éternel recommencement !!! :D ;)
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Cooltrane » 28/09/2018 23:28

corentin a écrit:
Cooltrane a écrit:Dites les mecs, j’ ai bien capté le pourquoi de l’ épilogue, mais j’ai trouvé cela hyper lourd, même venant d’un excité comme le Spike. Faut pas prendre le public pour des cons à la mémoire courte non plus.
J’ai trouvé cela totalement inutile et moralisateur à deux balles, car pour finir, je suis sorti de la salle presque insulté qu’ il me fasse ce genre de rappel, ceeeeeetout. ;)


Je pense que si car l'histoire n'est qu'un éternel recommencement !!! :D ;)


cela fait 70 ans que les médias nous rabattent les oreilles avec les nazis et la shoah... Je suis prêt à prier qu'une partie du retour de la négation de cela, c'est aussi à cause du gavage forcé ad nauseum...

Donc rabâcher tjs la même chose ne sert à pas grand chose, àmha.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Cooltrane » 29/09/2018 23:07

La compagne étant un peu souffrante, pas de double shot (rien qui nous bottait de toute façon), et j'en profite pour rattraper le retard sur les chroniques.

W-E précédant: son choix:
À mon âge je me cache encore pour fumer: Film français, mais portant sur la vie des femmes d' Alger durant les très troublées années 90's, mais en réalité, en dehors des deux scènes ouvrant et fermant le film, le tout est tourné quasi en intégralité dans un des plus vieux des hammams Ottomans à Thessalonique. On est parti plutôt sur une pièce de théâtre mettant en scène la grande partie des classes de femmes algéroises, passant de la "françaises marieuse" à l'exaltée religieuse, à la divorcée revancharde, la masseuse/avorteuse et les autres profils plus normaux. Comme je le disais un huis-clos entre les murs du hammam qui nous montre les secrets que les occidentaux rêvent tous de percer, mais p-ê pas en rencontrant la tenancière des lieux, une femme de poigne qui sait régner en maitre(sse) sur ses lieux, et garder les ignobles mâles et leurs violences conjugales et politiques loin du havre de paix - toute relative, vu le dénouement dramatique. Un casting quasi exclusivement féminin et un scénario souvent impitoyable, qui n'épargne aucunes des clientes venues faire leurs ablutions "en public", s'exposant aux critiques des autres. Engueulades, mesquineries, états d’âmes, confidences, rêves, colères, joies, et autres coups-bas sont au menu et les discussions portent sur morale et religion, de sexe (la plupart semblent obsédées et certaines affamées) et aussi de politique, mais les actrices sont convaincantes, y compris une brochettes de seconds rôles grecques. Premier film de l'actrice Rayhana Obermeyer, ce film est imparfait, mais se laisse regarder avec un plaisir non-feint de l'important public féminin dans la salle. 7/10



mon choix:
L'amour est une fête : Un polar qui se perd en poésie sans but. Deux flics infiltrent l'industrie du sexe du début des 80's, en commençant par les sex-shops et peepshows pour contrer les mafias extorquant les petits exploitants, mais finissent par oublier leur but pour se faire des copains dans un pègre somme toute assez sympathique. Vous l'aurez compris, le scénar est brouillon et peu crédible, et même le tandem Canet/Lellouche ne parvient pas à le sauver, malgré (ou à cause de) quelques excès de jeu (la scène ridicule dans la salle de sport). Les filles sont belles et n'hésitent pas à nous le montrer, mais si le sujet est le porno, le film n'en est (malheureusement) pas un, car il fut plus crédible dans les salles obscures et sordides d'autres quartier que ceux des UGC. On frise le navet, mais dans un bon couscous, un navet, c'est tout de même mangeable. Rien de plus intéressant à dire sur un polnanar bien vite oublié . 5.5/10
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede corentin » 29/09/2018 23:43

Cooltrane a écrit:
corentin a écrit:
Cooltrane a écrit:Dites les mecs, j’ ai bien capté le pourquoi de l’ épilogue, mais j’ai trouvé cela hyper lourd, même venant d’un excité comme le Spike. Faut pas prendre le public pour des cons à la mémoire courte non plus.
J’ai trouvé cela totalement inutile et moralisateur à deux balles, car pour finir, je suis sorti de la salle presque insulté qu’ il me fasse ce genre de rappel, ceeeeeetout. ;)


Je pense que si car l'histoire n'est qu'un éternel recommencement !!! :D ;)


cela fait 70 ans que les médias nous rabattent les oreilles avec les nazis et la shoah... Je suis prêt à prier qu'une partie du retour de la négation de cela, c'est aussi à cause du gavage forcé ad nauseum...

Donc rabâcher tjs la même chose ne sert à pas grand chose, àmha.


Quel est le public cible des cinemas ?...Les ados ou les quinquas comme toi ? :| ;)
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Cooltrane » 30/09/2018 00:03

corentin a écrit:
Cooltrane a écrit:
corentin a écrit:
Cooltrane a écrit:Dites les mecs, j’ ai bien capté le pourquoi de l’ épilogue, mais j’ai trouvé cela hyper lourd, même venant d’un excité comme le Spike. Faut pas prendre le public pour des cons à la mémoire courte non plus.
J’ai trouvé cela totalement inutile et moralisateur à deux balles, car pour finir, je suis sorti de la salle presque insulté qu’ il me fasse ce genre de rappel, ceeeeeetout. ;)


Je pense que si car l'histoire n'est qu'un éternel recommencement !!! :D ;)


cela fait 70 ans que les médias nous rabattent les oreilles avec les nazis et la shoah... Je suis prêt à prier qu'une partie du retour de la négation de cela, c'est aussi à cause du gavage forcé ad nauseum...

Donc rabâcher tjs la même chose ne sert à pas grand chose, àmha.


Quel est le public cible des cinemas ?...Les ados ou les quinquas comme toi ? :| ;)


Spike, c'est plus ma génération (en plus la date des évènements du film étant de 72) que celle des ados. Et la moyenne d'âge dans la salle devait être aux alentours des 40 ans.

Je n'irais pas jusqu'à qualifié le cinoche de Spike comme du cinéma d'auteur (je lui préférais John Singleton dans le genre dénonciation du sort des blacks), mais on en est pas loin non plus
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede corentin » 30/09/2018 10:54

Cooltrane a écrit:
Spike, c'est plus ma génération (en plus la date des évènements du film étant de 72) que celle des ados. Et la moyenne d'âge dans la salle devait être aux alentours des 40 ans.

Je n'irais pas jusqu'à qualifié le cinoche de Spike comme du cinéma d'auteur (je lui préférais John Singleton dans le genre dénonciation du sort des blacks), mais on en est pas loin non plus


Je me suis mal exprimé, je voulais dire qu'aux Etats-Unis dans les malls, ce sont surtout des ados qui s'y rendent, le film est surtout adressé à ce public.
Moi, je vais tjs voirfilms en vo, il y a tjs des ados dans la salle (Il y en avait pour le Lee), tu vas au cinéma Palace de Luc Dardenne ? :|

Ps: En réalité, l'histoire se déroulait en 79. ;)
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Cooltrane » 30/09/2018 11:52

corentin a écrit:
Cooltrane a écrit:
Spike, c'est plus ma génération (en plus la date des évènements du film étant de 72) que celle des ados. Et la moyenne d'âge dans la salle devait être aux alentours des 40 ans.

Je n'irais pas jusqu'à qualifié le cinoche de Spike comme du cinéma d'auteur (je lui préférais John Singleton dans le genre dénonciation du sort des blacks), mais on en est pas loin non plus


Je me suis mal exprimé, je voulais dire qu'aux Etats-Unis dans les malls, ce sont surtout des ados qui s'y rendent, le film est surtout adressé à ce public.
Moi, je vais tjs voirfilms en vo, il y a tjs des ados dans la salle (Il y en avait pour le Lee), tu vas au cinéma Palace de Luc Dardenne ? :|

Ps: En réalité, l'histoire se déroulait en 79. ;)


Les ados à Bxl, c'est au Kinépolis (Heyzel) et à l'UGC De Brouckère (El Dorado), car la programmation leur est favorable. Perso, je vais surtout dans le haut de la ville (UGC Toison d'Or/Acropole et le Vendôme)

Non, le Palace, j'y ai été une seule fois (en Avril pour voir les rénovations), because le piétonnier, mais depuis la mort de l'Actors Studio en Mai, je risque peu de me diriger dans le centre.

A Bxl, tous les films sont en VO, mais parfois les sous-titres manquent (assez surprenamment) : Wij est en VNL sans st et L'amour est une Fête en VF sans st
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede bru » 01/10/2018 23:10

Vu Première année.
Très bon film qui montre bien l'enfer de la première année de médecine, l'asurdité d'un système mis en place pour sélectionner sur du par coeur et non sur de la compréhension et de la réflexion. Très bon casting aussi et mention spéciale pour William dans un rôle à l'opposé de ce qu'on lui propose traditionnellemnt. Vincent Lacoste confirme son énorme potentiel.
Seul regret, la fin, trop hollywoodienne et prévisible, en contradiction avec le ton juste et réaliste des 99 autre pourcents du film.
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