de Cooltrane » 26/09/2018 16:49
Bon, j'ai deux w-e de retard, donc autant commence avec le premier
Il y a 10 jours (+/-) avec la compagne:
son choix:
Mademoiselle de Joncquières: Une piece de théatre mise en film, avec peu d'acteurs et relativement peu de moyen, si on juge que les cadres filmés, qui pourraient tous appartenir au même domaine, sauf deux scènes bien précises; seuls les costumes ont dû chiffrer. Bien sur, Cécile rayonne et charme, et Edouard ne fait pas le poids, sauf dans sa descente aux enfers. Outre le beau parler de la pièce et une reconstitution sans faille, on nage surtout dans un gros déjà-vu, avec Liaisons Dangereuses (tant qu'à faire la version Frears/Close/Malkovitch/Pfeiffer, que la mièvrerie de Forman deux ans plus tard). En effet, tout y fait penser, au point de me faire presque hurler au plagoiat, mais je m'en abstiendrai, car je ne connais pas l'origine des deux histoires (si c'est bien deux). Plaisant à regarder et écouter, je suis quand même sorti de là en baillant et l'impression d'avoir gaspillé deux heures. 6/10 pour les mérites techniques, 2/10 pour l'originalité
Mon choix
BlacKkKlansman: où le retour de Spike Lee, et même en relativement bonne forme. En effet ses dernières sorties ne m'ont pas marquées, au point que je ne les ai même pas vues. Encore eusse-t'il fallu que je le susse, mon bon Obélix. Bon, cela ne surprendra personne, mais le cinoche militant du Spike est assez répétitititititif, au point que beaucoup n'y trouve plus beaucoup d'intérêt, votre serviteur compris. Mais ici, le contexte du lieu (un Colorado profound), des années (on se situe au début des 70's avec les décors et la musique de l'époque) et la cause historique Civil rights, Black Power/Panthers m'a suffisemment motivé, surtout que l'actrice qui joue la Angela Davis de service m'a toujours tape dans l'oeil. Vous vous imaginez biern que ce n'est pas le black qui a physiquement infiltré le Klan (The Organization qu'il dissent), mais bien le personage d'Adam Driver, qui tire les marrons du feu (lire: vole presque la vedette) qui fera les trucs vraiment dangereux, Stallworth restant en retrait, mais le tout est suffisemment bien mené pour tenir le spectateur lambda sur le bord de sa chaise. Que reste t'il? Des bagnoles d'époque, mais aucune vraiment rutilantes, mais surtout la misique soul-funk, revistée par les groups plus récents. La scène emblématique du film avec l'Assemblée Générale KKK avec le
garde du corps black et le serveur black est limite pas crédible, mais jubilatoire. Le tout est assez/très caricatural (surtout les vilains Klansmen et Klanswomen), mais c'est Spike Lee, et donc on est prévenu - Michael Moore étant aussi prévisible que lui dans son genre cinéaste militant. Un épilogue peu nécessaire vient conclure assez plattement le film. 7/10
Mieux vaut tapis Persan volé que tapis volant percé (Uderzo.... et oui, pas Goscinny)