Cinéma : les films en salle - 2009-2021

[Cyril]

Message précédent :
Ah nan je trouve la BA au meme que l'affiche, a chier !

[noise]

Ouah ça pique ce truc, ça sort en Juillet ils doivent vraiment avoir honte

[Aigle Solitaire]

Le père Noël, mais quelle bonne vanne, dites donc.

[Bdazur]

Alibi.com avait été une réussite à mon goût.cest le meme producteur.

[Cooltrane]

double shot avec ma compagne le w-e pécédent:

Son choix:
La Fête des Mères: une uchronie toute à fait envisageable dans les années qui viennent. Un casting de rêve pour des femmes qui ont parfois résussi les leurs: présidente de la république, journalistes, comédiennes, médecin, etc... Là où le bas blesse un peu, c'est que l'on met en scène surtout des femmes de "la haute", en general française de souche, délaissant les ouvrières et/ou les cites de banlieues. Les actrices retenues forment une belle brochette, certaines n'ayant pas peur de montrer leur âge réel (Barrault, Garcia, Maura, etc...) alors que certaines des plus jeunes ne jouent pas toujours juste. Niveau masculin, qqes roles souvent subalternes) parfois intéressants (fallait-il vraiment y inclure la "minorité en danger" des homs?), et seulement un seul acteur connu (de moi), mais le choix est assume, puisque l'on s'inrtéresse à ells. Une petite crises miognonnes quant aux cadeaux pour lles meres de leurs chérubins scolarisés. C'est là que l'on voit une des deux seules femmes non-caucasiennes: une prof black. L'autre étant une prostituée chinoise clandestine, qui fait étrangement écho au film Bitter Flower d'Olivier Meys (2018, aussi), qui en avait fait son sujet principal.
La seule chose vraiment intéressante est que l'on démonte le mythe de cette fête et découvre que ce n'est pas un collabo qui l'a inventé lors de la WW2, mais bien une femme étastunienne dont la mère à panser les plaies dans la WW1, et que malgré le concept inventé au départ pas intéressé par sa fille, celle-ci ne fut jamais mère, ni mariée. Outre cette considération un peu démago, on retiendra un film trop doucereux, parfois presque écoeurant, tellement il est sucré et guimauve, mais qui célèbre surtout la vie de tout les jours de la meilleure moitié de l'humanité, nous montrant pas toujours le bon coté de nos mamans. Un film que ne rejetterait pas Lelouch dans sa construction, surtout que le nombre de personnages suivis fait que parfois on les confound. 7/10, avec la bienveillance d'un fils qui à la chance de ne jamais oublier sa mére, parce que cette fête se passé trois semaines avec celle de l' hexagone.

mon choix:
Todos lo Saben: Un thriller-polar espagnol dont c'est en train de devenir une spécialité. Basée dans une régioin viticole ibère, une histoire familiale assez peu originale (Arditi et son Sang de la Vigne n'est pas loin), mais tournée avec brio, et mettant en figure de proue un époustouflant trio: les époux Javier et Pénéloppe, mais surtout l'excellent argentin Ricardo Darin. Lors d'un retour au pays pour un marriage, le jour de la réception, un kidnapping dans la grande propriété familiale se produit, avec demande de rançon et pour épicer le tout, les ravisseurs ont oublié les médocs absolument nécessaire pour la jolie ado. Manifestement un job de l'intérieur, et les secrets de famille de polichinelles ressortent pour compliquer la donne.
Pour son 8è film, le réalisateur iranien Farhadi quite l'Iran pour voler sur les terres hispaniques avec une assurance déconcertante : en effet, ses films précédents étant bcp plus personels, ne fut-ce que par le sujet abordé, mais aussi par la "nationalité" du film. Auparavent, seul Le Passé avait été tourné autre part que dans le Moyen-Orient, mais ici, il ne n'oublie plus que les repères entre les deux moitiés de l'humanité (H/F) n'est pas le même que dans sa culture d'origine. Sans doute trop conventionel pour gagner la palme cannoise, Todos savent qu'il n'a pas démérité comme programme éticelant d'ouverture du festival. Encore un polar espagnol plutôt fort réussi, droit dans la lignée de Isla Minima ou Tarde Para La Ira. 8/10

[logan1973]

Alibi.com avait été une réussite à mon goût.cest le meme producteur.

le problème c'est que c'est pas le même scénariste

[sergent latrique]

Alibi.com avait été une réussite à mon goût.cest le meme producteur.

le problème c'est que c'est pas le même scénariste

Ils ont même ressuscité Pierre Dudan pour l'occasion, mort depuis au moins trente ans !!!

Un miracle !

[Croaa]

Alibi.com avait été une réussite à mon goût.cest le meme producteur.

Heureusement nous n'avons pas tous les mêmes goûts.

Je suis toujours à la recherche des bonnes comédies sympas françaises. mais cela se fait très rare.
Et franchement Alibi.com bofbof.

Par contre, la dernière en date que j'ai bien aimé, c'est "Ami, ami".
Dans le même état d'esprit que "A love you".
Hyper frais, simple et efficace.

Là, le Young, cela fait déjà gros rouge qui tache avant même d'avoir vu une image...

[corentin]

Comme on est dans le registre de la comédie, j'ai trouvé que François Damien n'a pas trop mal réussi avec son Ket ('Mon Ket, ma bataille' pour la France ), il y a des faiblesses, mais arriver à réaliser à construire une histoire à partir de caméras cachées, c'était une prouesse.
Au niveau de l'humour, c'est largement supérieur à ce que l'on peut voir habituellement.

[Anotsu]

Jurassic World: Fallen Kingdom pour ma trombine

Heu... bon je vais pas broder sur le scénar dont les ficelles sont énormes, sur des situations stupides (l'autre qui entre dans la cage, l'analyste qui parle pour rien dire, l'autre qui attend planté alors que les dinos lui foncent dessus, la gamine qui se réfugie dans son lit...), les scènes qui veulent faire badass, le T-Rex dans un rôle stéréotypé (comme Malcolm)...

Alors ok on a le coup du diplo' qui peut mouiller les yeux, la fin fera un petit qqch à ceux qui ont rêvé une telle chose mais ça sent quand même le bidule qu'on fout pour rallonger la sauce ad nauseam. tain j'ai mal pour mes dinos

[Cooltrane]

encore un double shot (très boréal, celui-ci) ce w-e avec la compagne:

Son choix;
What People Will Say - Hva vil folk si : Norvège/Pakistan. Encore une histoire de jeune fille forcée aux traditions familiales arriérées et tribales de migrants, pourtant étant admis depuis de nombreuses années. On est dans un bled en Norvège (deuxième fjord à gauche et troisième glacier à droite), dans une ville de moyenne importance, et les parents d' une famille de Pakistanais essaient de résister à l'intégration tant bien que vaille. La seconde des enfants voudrait pourtant vivre comme les autres locaux et pouvoir jouer au basket si cela lui chante. elle se fait prendre avec un jeune indigène dans un flirt innocent dans sa chambre et son père pète un cable et fond deux fusibles. Tout cela par peur de perdre la face (un peu le titre du film). Malgré l'intervention des services sociaux (pourtant fort à l'écoute) s'en suit une repatriation forcée au bled (troisième cordillère à gauche et cinquième col à droite) dans la famille proche, qui finit par la retenir prisonnière pour lui inculquer les manières retrogrades du coin. Comme la jeune fait encore de la résistance, son père doit agir pour sauver son honneur devant un précipice servant à cela.
Une variante des crimes d'honneurs déjà dénoncés sur les grands écrans (on pense à La Noce, basé sur un fait réel), on est dans une histoire similaire sans que pour autant l'extrême radicalité ne soit atteinte. Du moins à l'écran, car la fin du film n'est p-ê pas la fin de l'histoire. En effet, vu que le cinéaste norvégien mais d'origine pakistanaise a tourné une importante partie de son film en Inde, au lieu du Pakistan, pour contourner les objections d'un soi-disant "pays des purs" toujours parmi les plus fourbes (et corrompu) de cette planète. Surtout que c'est le deuxième film du genre et sujet de réalisateur. Ne fut-ce que pour une brochette d'acteur très crébiles (la jeune Adil Hussein crève l'écran, son père aussi) et une fin ouverte laissant l'espoir de/que... et ce malgré la noirceur de la nuit novégienne 7/10


Mon choix
Under The Tree: Islande. Dans une Islande très démocratique mais ultra-coincée dans son immobilisme protestant paralisant, une mère a perdu son fils mais refuse de voir son suicide (qu'elle nie) comme explication. Son autre fils expérience des difficultés conjugales suite à la vision d'un home-film porno avec une ex. La première pète un cable sur ses voisins, alors que ceux-ci voudraient un peu élaguer l'arbre un peu trop mitoyen à leur gout, et le deuxième a difficile a accepter une séparation, mais surtout de son éloignement forcé de sa fille. Un humour assez grinçant, mais pas toujours forcément volontaire perfuse du film, surtout dans son escalade comique (au départ), mais dramatique dans son apogée. Si on rigole - tantôt jaune, souvent noir - c'est aussi parce que cela pourrait se passer dans n'importe laquelle de nos banlieues moins arctiques. Bien qu'assez loin DU film islandais de l'an passé (Rams), malgré certains acteurs communs (on s'attend à voir Bjork poindre le bout de son mignon nez) Under The Tree reste captivant, sans pour autant nous emmener dans les conrées sauvages et volcaniques de l'autre film. 7/10

[Olaf Le Bou]

Du moins à l'écran, car la fin du film n'est p-ê pas la fin de l'histoire. En effet, vu que le cinéaste norvégien mais d'origine pakistanaise a tourné une importante partie de son film au Pakistan (dépaysement garanti), nul doute que la surveillance du propos du film fut à l'ordre du jour, rapport aux permissions de tournage

la partie pakistanaise a été tournée en Inde.

[Cooltrane]

Du moins à l'écran, car la fin du film n'est p-ê pas la fin de l'histoire. En effet, vu que le cinéaste norvégien mais d'origine pakistanaise a tourné une importante partie de son film au Pakistan (dépaysement garanti), nul doute que la surveillance du propos du film fut à l'ordre du jour, rapport aux permissions de tournage

la partie pakistanaise a été tournée en Inde.

Ha, je me disais aussi que jamais le Pakistan n'aurait jamais permi ce film.

Je corrige ASAP. Céééffféééé...

Merci de la Remarque.

[maxproducts]

J'ai été voir Solo - A Star Wars Story au ciné hier soir. J'ai été ravie !
Ah c'est sûr que le jeune Han n'a pas le charisme d'Harrison Ford mais ça donne bien quand même. Et un plaisir de retrouver Emilia Clarke dans un autre registre que la Mère des Dragons
Les personnages sont vraiment intéressants, le robot L3 super tordant ! Le scénario est sympa. Des scènes spectaculaires (La Gueule ). Ce n'est pas le meilleur mais c'est du bon. Je ne comprends pas l'accueil de cet opus si mitigé car je l'ai trouvé meilleur que Rogue One.

+1 . Meilleur que Rogue One c'est sûr, de plus on retrouve dans ce film

[Révéler] Spoiler:

Le Léviathan prince et monstre des mers et des profondeurs de tous les océans de la planète

Une divinité à invoquer en mai/juin pour obtenir un souhait ou un accomplissent personnel.
https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9viathan
Ce monstre est visible également dans HELLBOY

[BOBetBOBETTE]

https://www.imdb.com/title/tt5795232/?ref_=vi_close

Le film THE RESURRECTION, suite du film THE PASSION OF THE CHRIST (2004), est attendu pour Pâques 2020. Mel Gibson est de nouveau réalisateur-producteur et Jim Caviezel reprend son rôle du Seigneur Jésus-Christ.

[Brian Addav]

Trailer du prochain Tim Burton, avec du casting comme on dit...





Pour comparer :

[ulys]

De Vito, il reprend son rôle de Big Fish ?

[Cooltrane]

Double shot ce w-e dernier avec la compagne:

Son choix:
Disobedience: UK. Une photographe professionelle britanique d'origine juive orthodoxe revient de NY pour les funérailles de son père, grand rabbin du coin, et se retrouve spoliée de son héritage et reniée par une grande partie de cette "communauté" ; Communauté qu'elle a choisi de quitter/fuir pour cause de haute toxicité à la liberté des femmes et leur destinée. Il faut dire que l'intéressée ne voulais déjà pas rentrer dans le moule, mais sa préférence pour ces dernières (pas au masculin cette fois-ci) lui a attité pas mal d'autre mesquineries quotidiennes. Du coup, avertie par son ex-amante, quand elle revient dans une banlieue londienne triste à souhait (bon, c'est l'hivers aussi), elle veut solder son héritage (la maison de son père et son enfance), il se trouve que les vilains bigots se sont arrangés pour que la demeure revienne aux demeurés extrémistes. Bref, l'unique chose qu'elle souhaite est de repartir avec, est celle qu'elle a laissé derrière et qui est forcée de porter une perruque et autres conneries du genre, et devenue épouse du future rabbin - ancien copain de la fugitive. Une presque-ôde à l'intolérance des "élus" envers quiconque ne les suit pas. Outre la dénonciation du réalisateur chilien (qui nous avait amené La Mujer Fantastica l'an passé), le propos passe aussi sur les relations "contre-nature" entre femmes, et nous présente une scène saphique torride avec un minimum du nudité (ah zut alors!!!). Cela se laisse regarder (le reste du film aussi, hein!!) , mais pour finir, on s'y ennuie un peu, surtout que la musique crée une tension qui laisserait croire que des évènements lourds sont juste derrière le paté (kosher évidemment) de maison, mais pour finir n'arrivent jamais. Heureusement, on est loin du cinoche queer revendicatif et bêtement revanchard, par contre. 6/10, malgré les deux Rachel actrices étincelantes.



mon choix:
Salvation Hotel: Un patriarche veuf indien sent sa fin venir et souhaite faire un pélerinage à Bénares et le Gange pour y finir ses jours. Pour se faire, il convainc son fils d'abandonner temporairement sa famille et son job et de l'accompagner dans ce périple spirituel. Arrivé sur place, il découvre que l'hotel réservé à cette fin (sans jeu de mot) ne peut être réservé que pour 15 jours maximum, car les futurs morts sont priés de faire place aux nouveaux candidats rapidement. Bien que nous montrant le rituel spirituel brahamiste (y compris la naissance d'un veau sacré), le propos n'est pas dénué d'humour et de cocasseries. Le fiston (déjà vu dans un role très different dans le film norvégien Hva Vil Folk Si) qui doit apprendre à vivre sans son job et la modernité, et son patriarche qui retrouve l'amour pour le perdre aussi vite (elle était plus préssée vers le bûcher) nous donnent de quoi nous occupier en attendant que la Grande Faucheuse veuille bien se décider. Un film plutôt contemplatif, où il ne se passe pas grand chose, un dépaysement très moyen (on ne voit pas grand chose du pays, sauf Bénares), et surtout un scénario qui fait penser au film britiche Indian Palace, mais pour les locaux. 6/10


Les deux films étaient inutilement trop longs et auraient pu subir sans aucun dommage des coupes de longueurs ou scènes dispensables.

[Morti]

Pour faire le contrepoint de Cooltrane, j'ai vu Rampage avec Dwayne Johnson et plein d'acteurs de séries...le gars de Walking Dead, la femme d'Axelrod de Billions, un gars de True Blood,le black de Westworld, etc... ça c'est du recyclage...les acteurs ciné passent aux séries et les acteurs de série tournent au ciné...

[Révéler] Spoiler:

A cela il faut ajouter un gorille qui ferait pleurer King Kong, ne fut-ce que par l'humour, un croco que Godzilla on dirait une tapette et un loup qui enfonce tous les loups-garous de l'histoire du cinéma...

Sinon ?

Ben c'est port nawak, ça part dans tous les sens, c'est totalement déjanté et c'est largement supérieur au dernier King Kong, au dernier Godzilla et hormis les dinosaures, sans doute meilleur que Jurrassic-mes-burnes...
En fait c'est de l'entertainment vide-cerveau pur, ça s'oublie aussitôt vu et ça fait du bien par ces grandes chaleurs.

Sinon j'ai vu Rampage...ah comment ? Je viens de vous le dire ? Je vous avais prévenus, ça s'oublie très vite...

[Le Complot]

Ca vient d'un jeu d'arcade au départ Rampage ? En tout cas j'y jouais sur je sais plus quel site y'a 15 ans, c'était très bon, t'avais le choix entre King Kong et Godzilla et fallait bousiller des immeubles le plus vite possible.

[Cyril]

Le singe blanc du film rampage a un lien avec king kong ?