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Cinéma : les films en salle - 2009-2021

La politique, la musique, le cinéma, les jeux vidéos et la culture en général lorsqu'elle ne traite pas directement de bande dessinée

Re: Cinéma : les films en salle

Messagede logan1973 » 07/12/2017 18:25

Message précédent :
c'est vrai, c'est la veuve de Gérard Oury qui a lancé le projet
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede nexus4 » 07/12/2017 18:55

Michelle Morgan ?
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Brian Addav » 07/12/2017 19:07

je crois qu'il voulait parler de sa fille, qui avait coécrit le premier...
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede jolan » 07/12/2017 19:34

Danièle Thompson ?
Tout dépend d'où l'on se place par rapport à l'idée qu'on s'en fait.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede LEAUTAUD » 08/12/2017 22:04

BRIO, film d'Yvan Attal.
J'y suis allé pour deux raisons, je voulais voir Daniel Auteuil en prof de fac réac, et pour le thème ( la culture bourgeoise comme vecteur d'intégration d'une étudiante reubeu).
Pas déçu, bon film, aux dialogues percutants, et une dernière partie qui sait éviter la facilité qu'offrait le scénario (l'héroine gagnera t-elle la finale du concours d'éloquence ? Je ne vous le révèle pas bien sûr)
Auteuil est excellent dans le cynisme que requiert son rôle de prof d'université raciste et brillant.
Attal s'en tire bien sur un sujet à risques dans le contexte actuel.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede edgarmint » 08/12/2017 22:33

C'est un film que je devrais aller voir prochainement... As-tu vu le documentaire "A VOIX HAUTE - LA FORCE DE LA PAROLE" ? Parce que sur ce sujet, c'est très fort.

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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Cooltrane » 09/12/2017 02:09

Double shot hier soir:

Son choix:
Le Brio: de Attal... P'tain d'Yvan de saloperie de ta race.... Puisque tu te permets d'introduire de tels mots dans les académies, j'en profite. Franchement, il y avait de la matière, mais t'es complètement passé à coté de ta cible. En premier, j'ai trouvé les dialogues moyens et les débats contradictoires de compète relativement pauvres et surtout peu inspirés. Secundo, Luchini n'était pas libre?? Car franchement Auteuil réussi le minimum syndical, mais pas grand chose de plus. Et il ne fallait pas être devin pour le savoir. Alors qu'avec le Fabrice, c'était du tout cuit. Tertio: avec le nombre de "beurettes" en France, t'aurais pas pu en trouver une vraie, plutôt que de nous sortir une autre que Camélia Jordana, certes très mignonne, et bonne actrice dans ce rôle-ci, mais franchement l'occasion de tirer une véritable Neïla de sa banlieue pourrie était à ta portée.
Mauvais ton film, mon pote? Bon pas vraiment, mais t'as manqué d'inspiration. C'est un peu dommage, car tu nous avais habitué a bien mieux et je te suis depuis Un Monde Sans Pitié (ouaip, bientôt 30 ans). Bref, ajd, c'est le chroniqueur qui est sans pitié. Allez, je te met un 6/10.

Mon choix:
Thelma: Thriller fantastique norvégien de Joachim Trier, pourtant plus habitué à Cannes que le FFF de Bxl.. Une fille devenue unique parvient à s'éloigner de ses parents bigots et étouffant qui l'ont élevé en rase campagne en arrivant à Oslo pour étudier la biologie à l'unif. Une nouvelle vie commence avec les contacts estudiantins et les soirées (alcool et taffe) et surtout une belle nana qui lui fait des avances et elles finissent par tomber amoureuses l'une de l'autre. Tout irait pour le mieux, si Thelma ne subissait de très inquiétantes crises qui ressemblent à deux gouttes d'eau à l’épilepsie. Il se trouve que c'est qqe chose de bien plus inquiétant, et a des origines surnaturelles, qui a pris racine dès son plus jeune âge. La tension est en augmentation constante, mais heureusement le gore n'arrive jamais. Les parents (+/- au courant de la maladie) veillent au grain de loin, mais on devine qqes heures de train ou voiture pour venir surveiller sa progéniture. Le film dérape donc dans le surnaturel ou tout n'est pas expliqué, mais on reste dans un softcore, surtout au vu des récentes productions scandinaves de ces dernières années. Les acteurs sont bons, les paysages un peu surprenants (n'attendez pas de fjords et d'églises Stavkirke), et donc dépaysement inattendu. 7.5/10
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede nexus4 » 09/12/2017 10:41

Ah tiens, y aurait un Star Trek dans les tuyaux par Tarantino.
Patrick Stewart se dit intéressé, mais on est pas à l'abris d'avoir les Fatals Picards en bande annonce. :D
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Cooltrane » 09/12/2017 23:37

un autre double shot:

Son choix:
Les Gardiennes: (de Beauvoisr :D ). Encore un film voué à la cause féminine, nous décrivant les rôles des femmes tenant l'économie du pays tandis que les hommes se battent entre eux. Un film réunissant la mère et la fille dans une ferme où il ne reste que le vieux patriarche moitié handicapé pour porter des pantalons. Un manque de main d’œuvre lors des moissons arrive et l'on fait appel à une ouvrière (éduquée) qui logera dans une ferme voisine. Beauvois, une fois de plus, filme tout en longueur et parvient à transformer une histoire de 85 minutes en 2h15. On se demande s'il y aura encore des scènes coupées au montage dans les bonus du DVD.Sinon, Baye ose les cheveux gris et sa fille se fait voler la vedette par une inconnue Iris Bry, dont on voit que c'est son premier rôle - sans que ce soit un avis négatif. Niveau scénar, on est dans du classique (adaptation d'un roman), et les décors champêtres sont ravissants, mais j'ai failli rejoindre les deux ou trois ronfleurs dans la salle, mais c'est plus la quiétude de la campagne française qu'un manque d'évènements. 7/10 -1 pour les longueurs


mon choix: ayant loupé mon premier choix (Plonger), j'ai me rattraper sur...
Les Tueurs: Un polar politique série B faisant appel aux évènements qui ont secoué la Belgique du début des 80's, pour installer le contexte de cette histoire assez sanglante, mais évitant le gore. Un évadé replonge dans le monde des casses, et attaque avec ses complices un fourgon blindé mais se fait pigeonner dans un traquemard en vue d'éliminer un juge fouille-merde. Un casting belgo-belge mettant face à face Lammers en flic et un Gourmet poignant en truand. Niveau nana, le retour d'Azabal (en fliquette) dans le cinoche belge, et une apparition trop courte de Natacha Reigner, le tout arbitré par le flamand Janssens en imprévisible perturbateur. Le film fera le plein dans son pays, mais l'intrigue (plutôt crédible) est sans doute trop nationale pour espérer accrocher une audience internationale, malgré un rythme haletant et une série de cascades inhabituelles pour un budget modéré (série B). Filmé à Bruxelles (dont une scène dans la rue de votre chroniqueur attitré) et Charleroi, peu de dépaysement, mais le film fait penser au récent Le Fidèle dans son style de narration et une patte typiquement belge de filmer. 7.5/10
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Brian Addav » 10/12/2017 06:35

Les Tueurs du Brabant... ça rappelle pas des bon souvenirs ça.
On a toujours pas trouvé qui c'était au fait ?
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Cooltrane » 10/12/2017 10:07

Brian Addav a écrit:Les Tueurs du Brabant... ça rappelle pas des bon souvenirs ça.
On a toujours pas trouvé qui c'était au fait ?


il y a deux ou trois mois, ils en ont retrouvé un, mais qqes mois après sa mort,... André le géant.... c'était un gendarme. Sinon, ils ont retrouve certaines armes dans un canal aussi

Cette histoire, c'est clair que c'est aussi tordu que le scénar du film

Par contre, le film est indépendant du retour au devant de la scène du dossier et ses dernières révélations, mais cela tombe +/- bien pour sa carrière
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Brian Addav » 10/12/2017 16:49

c'étati carrément flippant comme histoire oui.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede LEAUTAUD » 10/12/2017 18:20

edgarmint a écrit:C'est un film que je devrais aller voir prochainement... As-tu vu le documentaire "A VOIX HAUTE - LA FORCE DE LA PAROLE" ? Parce que sur ce sujet, c'est très fort.



Pas vu, mais je le ferai , c'est pile sur le sujet, merci :ok:
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Bdazur » 11/12/2017 21:48

Bienvenue à Suburbicon
Derrière une certaine artificialité assumée, le nouveau film de George Clooney nous fait découvrir la face cachée d’une Amérique "blanche" idyllique où le mal ne naît pas de là où ses habitants aimeraient le voir.
une famille afro américaine qui s'installe dans un zone pavillonnaire des années 50 provoque des tensions disproportionnées et ou les victimes de ce racisme se retrouvent voisins d'une réalité bien macabre et cachée. deux destins croisés trés bien réalisé, on ne s'ennuie pas une minute (très bon film pour peu qu'on y apprécie sa trame policière et son humour noir propre aux coen=

Réalisateur : George Clooney et scénario Les frères Coen
Acteurs : Matt Damon, Julianne Moore
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Cooltrane » 19/12/2017 12:34

Double shot hier soir (dans des salles à écran taille de snooker ... enfin presque)

Son choix:
La Villa: le énième film de Guédiguian et ses "usual suspects" (ya qd mm un ou deux visages frais) et sa région d'élection. On est dans une calanque peu touristique où des gens modestes (et cocos, on s'en douterait bien) réussissent encore à y vivre. Le patriarche vient de faire un infar dont il ne se remettra jamais (dixit le jeune médecin ex-polétariat) et l'on (le notaire que l'on ne ferra jamais) rabat le clan un peu éparpillé pour voir la suite des événements. Un Guédiguian ainé qui reprends le resto (avec prix démocratique), une Ascaride devenue diva des planches et un Darroussin incisif ancien 68-hard sur les barricades et devenu directeur fraichement viré et sa poulette étudiante presque trois plus jeune que lui. On est en terrain connu et peu de surprises (sauf p-ê une ou deux réparties de Darroussin), la nature environnante est belle (sans être carte postale) et les dialogues sont souvent prévisible (surtout envers les soldats devenus garde-cotes), même si un truc bien actuel vient briser la monotonie. La bouillabaisse et la rouille prennent forme sans être trop cucul, mais on évite pas toujours le Guéguignangan, parfois pas loin du radotage à force de ne pas renouveler son propos. 7/10, car on aime encore, malgré les redites.

Mon choix:
Plonger: de Mélanie Laurent dont c'est le troisième film en tant que réalisatrice, je crois. Un journaliste avec un passé lointain de baroudeur (César pour les intimes) rencontre une jeune photographe/artiste espagnole (Paz interprétée la délicieuse Maria Valverde) à velléités journalistique, et c'est le grand amour. Bien vite la jeune femme se retrouve incarcérée dans sa grossesse et maternité, qui la prive de ses envies de libertés. La première partie du film est un peu claustrophobe une fois passé les présentations et la mise en place. Une fois la jeune maman "évadée" (abandonnant progéniture et sans donner de nouvelles), le film bascule dans un Moyen Orient maritime (d'où le titre) mais en dehors d'un ou deux flashback, c'est Lellouche qui règne en maitre absolu sur l'histoire (c'est le scénario qui le veut) même si les superbes décors Omanesques (bien qu'au début on parle du Yémen d'Aden) aide pas mal. Lellouche séduit et énerve parfois, mais on regrette l'absence de sa partenaire autrement qu'en fantasme. Difficile de ne pas être touché par la fin Grand Bleu-esque, mais le film n'est pas un long fleuve tranquille dans sa narration. 7.5/10 quand même
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Bdazur » 21/12/2017 20:56

Santa & Cie

Un bon fil détente:
Noël !
Face à la frénésie commerciale, Alain Chabat nous livre sa version de l’esprit de noël.
Y suis allé avec un enfant de 5 ans et je pense que tout le monde y trouve son conte
un univers magique et bien bourré de trouvailles avec lutins et fafrique à jouets et plein d'autres petits plus et bien sûr ce ton décalé d'un chabat qui est une valeur sûre. Son film familial ravira petits et grands sans rester non plus une oeuvre majeure de chabat.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede LEAUTAUD » 26/12/2017 09:06

Vu "La promesse de l'aube" alors qu'il faisait déjà nuit :D

Pourquoi j'ai aimé ce film ? Essentiellement pour des raisons extra-cinématographiques.
J'ai été sensible à ce qu'exprimaient les acteurs (tous très bons) l'action se situant dans les années 30 et 40, une période à laquelle je m'intéresse énormément.
J'ai ressenti la vérité du jeu échevelé de Charlotte Gainsbourg, impliquée émotionnellement bien au-delà de son rôle, car c'est symboliquement l'histoire de sa propre famille qui est ici évoquée, et la trajectoire de Romain Gary/Pierre Ninet c'est un peu celle de son père Serge. Il y a une force dans le jeu de Charlotte Gainsbourg, qui vient de loin.

Il y a un plan d'anthologie dans le film (cette scène existe t-elle dans le roman, je l'ignore), c'est lorsque l'on voit la tête effarée de Pierre Ninet surgissant entre les cuisses de sa jeune amante, alors qu'ils sont tous deux surpris en pleine action amoureuse par la mère jouée par Charlotte Gainsbourg. Nous assistons là à la naissance, au sens quasi-gynécologique, d'un Romain Garry jusque là couvé par sa mère.
La scène est fugitive et sublime, elle me rappelle, dans un autre genre, la planche du Peter Pan de Loisel avec cette mère castratrice au sens réel du terme, une vision d'horreur pour le coup.
Ce plan est à porter au crédit du réalisateur Eric Barbier (que je ne connaissais pas)

Sinon, bon film alternant scènes d'actions (très puissantes dans les séquences aériennes de la RAF durant la guerre) et épisodes intimistes bienvenus. Construit en flash-back le récit s'ouvre et s'achève sur un Romain Gary ressemblant étonnamment à...Salvador Dali (si un film lui est un jour consacré, Ninet s'impose).

Bref, j'ai bien aimé.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede jolan » 26/12/2017 18:15

LEAUTAUD a écrit:Ce plan est à porter au crédit du réalisateur Eric Barbier (que je ne connaissais pas)


A l'époque de son premier film, "Le Brasier" avec Jean-Marc Barr, il était un peu considéré comme le futur grand réalisateur de grandes fresques. Or, il avait complètement disparu. Pas eu l'impression qu'il ait tourné grand chose depuis lors.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Brian Addav » 26/12/2017 18:24

jolan a écrit:
LEAUTAUD a écrit:Ce plan est à porter au crédit du réalisateur Eric Barbier (que je ne connaissais pas)


A l'époque de son premier film, "Le Brasier" avec Jean-Marc Barr, il était un peu considéré comme le futur grand réalisateur de grandes fresques. Or, il avait complètement disparu. Pas eu l'impression qu'il ait tourné grand chose depuis lors.


C'est surtout que Le Brasier, ça s'était bien planté en terme d'entrée. Un vrai bide. (et pas au sens Valérian).

Son deuxième film, y'avait eu toute une histoire, il était sorti plusieurs années après le tournage. Un truc de torero avec Claude Brasseur.
Il avait fait son retour avec le Serpent (cornillac), après j'ai plus trop suivi.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Bdazur » 30/12/2017 20:45

LEAUTAUD a écrit:"Au revoir là-haut" m'a beaucoup plu. Faut dire que Dupontel a de l'entregent, toujours limite casse gueule, et toujours retombant sur ses pattes.
Beaucoup aimé ce règlement de compte avec 14-18, l'ignoble boucherie est malmenée dans sa dimension patriotique, prétexte à toutes les horreurs. Les scènes de tranchées valent celles de Jeunet, le plus crédible à ce jour dans ce registre. Le film de Dupontel s'inscrit dans la lignée populaire d'Amélie Poulain et d'un long dimanche de fiançailles, une veine que j'aime bien.
Faut dire que je n'ai jamais été déçu par Dupontel, un passionné de la pellicule, qui 'joue le jeu", ça fait du bien.


Sus aller le voir mardi , dernière séance avant la fin de la diffusion sur mon ciné, le film doit actuellement passer sur de très rares salles, il est sortit en octobre faut dire , je crois qu'il approche les 2 millions d'entrées.

y suis allé avec une grande fraîcheur, ni vu la BA, ni lu le livre Goncourt , ni lu le synopsis.
Faut dire que les films projettés par dupontel, jeunet, ou frères Coen se suffisent à eux même pour que j'y aille les yeux fermés.

Alors oui, dupontel moins frappadingue qu'un mémorable "Bernie" ou "enfermés dehors "mais le sujet prête plus à l'univers "d'un long dimanche de fiançailles" de jeunet , et dupontel , fervent admirateur ne s'en cache pas.Je viens de lire qu' Il a avoué ne pas devoir jouer dans ce film a l'origine , il a remplacé au pied levé le désistement de l'acteur. c'est pas un rôle de dinguo mais il s'en sort bien.
C'est une autre facette de dupontel, d'abord c'est une adaptation, le montage est superbe, l'histoire captivante, l'image très belle, pour moi un régal.
Dernière édition par Bdazur le 31/12/2017 18:27, édité 1 fois.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Cooltrane » 31/12/2017 01:36

Double shot au Gaumont de Nantes....

Son choix:
Garde Alternée: une comédie téléfilmesque, mais plutôt seconde partie de soirée, vu le thème. Un père de famille (un Bourdon définitivement devenu empâté et pas crédible dans son rôle de séducteur) trompe sa femme depuis un an avant que celle-ci ne découvre le pot aux roses. Contrairement à ce qu'on pourrait s'attendre, la lésée propose un arrangement avec sa compétition, et pour finir, le regrette et fait marche arrière. Les deux quarantenaires n'ont pas peur de se montrer fragile (et parfois sans fards), mais restent +/- appétissantes, mais il est difficile de croire au scénario où elles s'entredéchirent pour un lourdaud. Mais bon, c'est clair que l'on ne cherche pas une vérité, et que le public attiré est surtout facile à plaire, si j'en juge par les rires dans la salle.
Probablement tiré d'une pièce de théâtre, on est dans un humour parfois fin (j'ai bien dit "parfois"), souvent éculé (j'ai pas dit enc...), souvent relou (fallait-il vraiment mettre des homos dans ce scénario limite débile) et lourdingue (l'obligation politoquardo-morale de placer l'homosexualité dans un sujet hétéro). Bref, faut-il que j'aie vraiment envie de faire plaisir à ma moitié pour me laisser entrainer à déguster ce genre de daube au navet. 4/10


Mon choix:
La Promesse de l'Aube: encensé par les critiques, cette fresque biographico-historique d'un écrivain obstiné par la célébrité poussé par une mère juive encombrante, fantasque et caricaturale (le surjeu de la normalement charmante Charlotte n'arrange rien) est d'abord trop longue, et parfois insupportable (des clichés éculés) et énervant (le surjeu presque systématique). Une vie principalement basée sur des flashbacks - heureusement présentés chronologiquement - qui commence en Russie-Lituanie en passant par une Pologne raciste, puis Nice, les études parisiennes et service militaire, la résistance Londonienne, un passage en Afrique pour revenir sur la Manche et finir au Mexique dans un hôpital suite à un accident ridicule. De petits rôles distribués à des Bourdon (encore lui) et Darroussin ne relèvent malheureusement pas le niveau général, mais c'est surtout l'absence totale de Ilona Gesmay (principale instigatrice du roman en question) dans cette histoire qui pose question, d'autant plus que les autres conquêtes féminines de Kacew sont toutes présentes. Son père est aussi totalement absent, ainsi que ses demi-frères et qu'il est assez contestable que l'écrivain mette en cause sa mère pour sa soif de gloire et célébrité. Bref, le film retranscrit plutôt le roman (discutablement auto-biographique) que la véritable vie de l'écrivain. Bref, le doute entretenu et le malaise provoqué (le mien, en tout cas) m'ont sans doute empêché d'apprécier mieux le tout. Tout aussi insupportable, une fois de plus, le cinoche français fait l'éloge de la tabagie (quand est le dernier rôle de Charlotte où elle n'allume pas une 50-aine de clopes à l'écran?) et le paquet de Gauloise nous est fort bien montré. 5/10
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