Cinéma : les films en salle - 2009-2021

[Brian Addav]

Message précédent :
Le mec il aurait mis des chats, il faisait le carton du siècle...

[The Maze Echo]

Idem, pas pour moi... En plus, les clebs sont moches sur l'image du trailer.
Le titre du film annonce la couleur, c'est pour les amoureux des chiens : "Isle of Dogs" se prononce de la même façon que "I love dogs".
@Brian : C'est clair !

[tonycomics]

"Baby Driver " du bon cinéma Rock, suis fan. De la musique, des poursuites de voitures, de l'argent, des flingues et un méchant et un gentil...pour ceux qui portent un Jean et une ceinture en cuir.

[crepp]

Un nouveau Wes Anderson est toujours une bonne nouvelle !
sinon vu
la tour sombre, c'était il y a une semaine, j'ai déjà oublié...même Matthew McConaughey n'est pas extraordinaire.
120 battements par minute. Sans être une merveille, j'avoue avoir bien aimé l'ensemble. J'ai adoré la première moitié du film sur Act up, sur son fonctionnement, sur les débats en interne. J'ai été moins captivé sur la seconde partie qui s'arrête plus sur un couple et sur sa lutte face au Sida. Un bon rythme, de bons acteurs, et de très beaux passages de cinéma. Bien sympa donc.

[bru]

Vu : Barry Seal, American trafic
Un sujet prometteur, assez bien traité. Mais Tom Cruise gâche tout. Incapable de rentrer dans le rôle, il ne cesse de faire du Tom Cruise, à cabotiner sans arrêt, forcer son sourire "Hollywood chewing gum" face à la caméra, style "je suis un beau gosse, le meilleur, il ne peut rien m'arriver". Bref, on passe totalement à côté du biopic pour tomber dans le film à la gloire de Tom Cruise. Du gâchis....

[RosbOOm]

It (Ça) : long, répétitif et chiant

[Mister_Eko]

Dites, z'avez vu la bande annonce de Seven sisters ???

Ca m'a l'air velu...un petit côté Orphan Black...avec Noomi Rapace dans les 7 rôles, Glenn Close et Willem Dafoe.

Et il paraît que la fin est surprenante...

J'ai vu Seven Sisters et j'ai vraiment été agréablement surpris.
Noomi Rapace (désolé si je l'écris mal) porte vraiment le film, chacune de ses interprétations est construite mène à réellement croire qu'elles sont nombreuses. j'ai beaucoup aimé la réa et surtout j'ai trouvé l'histoire pas mal construite.
Je suis assez fan des dystopie et le dernier film dans ce genre m'ayant fait me poser des question est "Le Fils de L'homme".

Vu ce soir et effectivement excellent film de sci-fi, entre les Fils de l'homme et Soleil vert...
Noomi Rapace est exceptionnelle et le montage du film a dû être un enfer...
Mais ça fait un peu froid dans le dos quand même...la fin...

Tout pareil.
Je ne m'attendais pas du tout à ce que ce film prenne la direction qu'il prend très vite. Mais j'ai beaucoup aimé cette fin, que je n'attendais pas du tout, même si on peine à totalement y croire.

[edgarmint]

Le film s’ouvre sur une succession de paysages neigeux aussi beaux que lugubres. Mais, en regardant bien, derrière la nature et les branchages, il est donné à distinguer quelques immeubles qui ne sont pas sans faire penser à ceux des Dix commandements de Kieslowski.

Ukraine, sortie d’école, bruyante, joyeuse, un enfant parmi d’autres traverse ces terres neigeuses et décharnées pour rentrer chez lui, dans un immeuble post-soviétique. L’appartement est à vendre, les parents se séparent, aucun des deux ne veut garder l’enfant. Scène d’engueulade, les vannes de la haine sont ouvertes en grand, hurlements puis silence. L’enfant n’a rien loupé, la caméra s’attarde sur son visage qui exprime une douleur indicible, atroce.

Les deux parents ont commencé à refaire leur vie, chacun de son côté. La mère, directrice d’un institut de beauté, sort avec un CSP+, le père, lui, a déjà déposé une petite graine en train de germer dans un jeune ventre. Un matin, alors que les deux parents ont découché, l’enfant laissé en jachère n’est plus là. Fugue, accident, enlèvement ?

Faute d’amour est un film d’une profonde tristesse, désespérant, sur une société repliée sur elle-même, déshumanisée. Les protagonistes peuvent paraitre abjects, égoïstes, et il m’a pourtant semblé impossible de les haïr, de leur jeter la première pierre, ce qui aurait été quelque part confortable. Mais le cinéaste, A. Zvyagintsev, se garde bien de tout manichéisme, il donne à toucher du doigt ce qui anime chacun d’entre eux, rendant ainsi à chacun une part d’humanité. Celle qui vaut de s’attacher à une sorte d’enfer, le temps d’une vie.

[bru]

Vu : Le sens de la fête
Passé un excellent moment, bien rit avec toute la salle (mention spéciale à la scène du ballon d'hélium).
Bacri reste fidèle à lui-même, râleur mais humain et attachant.
J'ai bien aimé le scenario, en gros une bande de bras cassés en charge de l'organisation d'un mariage et tout part à vau l'eau. Mais toute la subtilité du film tient dans le fait que ça ne dégénère jamais façon Baby sitting ou Very bad trip. Tout reste plausible, réaliste, aucune grande catastrophe mais plein de petits malheurs, loupés sans grave conséquences. Les dialogues sont particulièrement bien fins et bien travaillés.
Bref, pas un grand film d'humour qui va casser toute la baraque mais plutôt un film humain, drôle et sympathique qui vous fait passer un excellent moment.

[nexus4]

Le film s’ouvre sur une succession de paysages neigeux aussi beaux que lugubres. Mais, en regardant bien, derrière la nature et les branchages, il est donné à distinguer quelques immeubles qui ne sont pas sans faire penser à ceux des Dix commandements de Kieslowski.

Ukraine, sortie d’école, bruyante, joyeuse, un enfant parmi d’autres traverse ces terres neigeuses et décharnées pour rentrer chez lui, dans un immeuble post-soviétique. L’appartement est à vendre, les parents se séparent, aucun des deux ne veut garder l’enfant. Scène d’engueulade, les vannes de la haine sont ouvertes en grand, hurlements puis silence. L’enfant n’a rien loupé, la caméra s’attarde sur son visage qui exprime une douleur indicible, atroce.

Les deux parents ont commencé à refaire leur vie, chacun de son côté. La mère, directrice d’un institut de beauté, sort avec un CSP+, le père, lui, a déjà déposé une petite graine en train de germer dans un jeune ventre. Un matin, alors que les deux parents ont découché, l’enfant laissé en jachère n’est plus là. Fugue, accident, enlèvement ?

Faute d’amour est un film d’une profonde tristesse, désespérant, sur une société repliée sur elle-même, déshumanisée. Les protagonistes peuvent paraitre abjects, égoïstes, et il m’a pourtant semblé impossible de les haïr, de leur jeter la première pierre, ce qui aurait été quelque part confortable. Mais le cinéaste, A. Zvyagintsev, se garde bien de tout manichéisme, il donne à toucher du doigt ce qui anime chacun d’entre eux, rendant ainsi à chacun une part d’humanité. Celle qui vaut de s’attacher à une sorte d’enfer, le temps d’une vie.

Mais c'est qu'il écrit bien ce cochon. Reviens faire des chroniques !!!

[LeJoker]

C'est quand même bizarre ce besoin de faire un film sur la tristesse et le drame. Le réalisateur est russe, il lui suffisait de faire un documentaire au bas de chez lui.
Quant aux spectateurs, suffit de lire les informations. Pas plus tard que maintenant, je lisais le témoignage d'un Rohingyas qui se trouve au Bangladesh devant le dilemme suivant: son unique fille est morte terrassée par un mal fulgurant, et il ne sait pas s'il doit dépenser le peu d'argent qu'il a pour enterrer sa petite morte avec dignité et tendresse, ou garder cet argent pour l'autre membre de sa famille encore hospitalisé. En clair, faut-il mettre une pièce sur un cadavre ou un vivant pas frais ?
Du coup, pourquoi aller se taper en plus de la Misère fictive ? Sans doute parce que même fictive, elle reste à distance du spectateur bourgeois qui veut se trouver une bonne âme sans que cela soit trop inconfortable.

[Cooltrane]

Vu : Le sens de la fête
Passé un excellent moment, bien rit avec toute la salle (mention spéciale à la scène du ballon d'hélium).
Bacri reste fidèle à lui-même, râleur mais humain et attachant.
J'ai bien aimé le scenario, en gros une bande de bras cassés en charge de l'organisation d'un mariage et tout part à vau l'eau. Mais toute la subtilité du film tient dans le fait que ça ne dégénère jamais façon Baby sitting ou Very bad trip. Tout reste plausible, réaliste, aucune grande catastrophe mais plein de petits malheurs, loupés sans grave conséquences. Les dialogues sont particulièrement bien fins et bien travaillés.
Bref, pas un grand film d'humour qui va casser toute la baraque mais plutôt un film humain, drôle et sympathique qui vous fait passer un excellent moment.

çui-là, je ne le louperai pas la semaine suivante (sortie différée à Bxl)

[edgarmint]

C'est quand même bizarre ce besoin de faire un film sur la tristesse et le drame. Le réalisateur est russe, il lui suffisait de faire un documentaire au bas de chez lui.
...
Du coup, pourquoi aller se taper en plus de la Misère fictive ? Sans doute parce que même fictive, elle reste à distance du spectateur bourgeois qui veut se trouver une bonne âme sans que cela soit trop inconfortable.

Tsss, tu verses dans la facilité, niveau commissaire peuple vétilleux. Décevant. Je dois t'accorder avoir une certaine fascination pour ce qui a trait aux mécanismes qui animent l'homme, son âme dira-t-on. Pas que, hein...
A te lire, on est bon pour jeter pas mal de films à la poubelle, voire de bouquins. Fiction et documentaire se complètent.

[Le Complot]

C'est mercredi que sort Blade Runner 2049, les ptits potes !

[Cyril]

Et le petit spirou ?

[Blackfrag]

Mardi j'ai été voir Seven Sister , Je dois allez au ciné pas plus de 2 fois l'année, donc j'aime bien être sur que ça va me plaire ... on est jamais sur de rien mais franchement dans le style film d'anticipation j'ai vraiment aimé ! une actrice qui gère très bien ses 7 rôles différents, de l'action, une bonne réflexion politique et sociale sur le monde, la surpopulation, pollution etc... , un Willem Dafoe au top comme d'hab, enfin bref j'ai vraiment aimé ce film. Noomi Rapace est excellente (Je lui espère un prix d'interprétation, elle le mériterai ...), un sujet d'actualité ( la politique de l'enfant unique façon soleil levant) et un brin de futurisme façon Time out ou autre film du genre, j'ai passé un très bon moment et vous le conseil ! 8/10

[crepp]

Vu aussi de mon coté hier soir Seven Sisters. Pour faire court je ne suis pas vraiment du même avis que mon prédécesseur
C'est vrai que je m'attendais plus avec le thème sur une réflexion politique plus importante, et je me retrouve surtout avec un thriller SF. Même si Noomi Rapace se donne à fond et permet de bons moments, le problème vient des caractères hyper caricaturaux des sœurs. Et puis quand même une fin prévisible.
Le verre est à moitié vide ou à moitié plein en somme, mais j'en ressors plus avec de la déception qu'autre chose.
Et puis ça me gonfle de prendre systématiquement le spectateur pour un con, de forcer le trait pour lui faire tout comprendre au cas où il a raté le truc, comme à la fin du film :

[Révéler] Spoiler:

quand après le combat entre les deux sœurs, Lundi met sa main sur son ventre pour faire comprendre qu'elle était enceinte. Ben voilà pas besoin de te faire ensuite un plan sur les bébés et sur Jeudi qui explique donc que Lundi elle était enceinte donc c'est pour cela qu'elle a été méchante

Je suis la version gentille de la soirée, ma femme elle a trouvé ça totalement insipide

[Cyril]

Vous deux vous aimez allé au ciné quand les salles sont quasiment vide

[crepp]

Vous deux vous aimez allé au ciné quand les salles sont quasiment vide

Je vais dans un ciné associatif, il y a un décalage avec la sortie officielle, mais bon en contrepartie la place est à 3.80 euros, donc j'attends

[LeJoker]

Tsss, tu verses dans la facilité, niveau commissaire peuple vétilleux. Décevant. Je dois t'accorder avoir une certaine fascination pour ce qui a trait aux mécanismes qui animent l'homme, son âme dira-t-on. Pas que, hein...
A te lire, on est bon pour jeter pas mal de films à la poubelle, voire de bouquins. Fiction et documentaire se complètent.

Après, moi je regarde des films (je regarde tellement en streaming que dire "aller au cinéma" me ferait trop bizarre) pour me divertir principalement, trouver des séquences qui vont me marquer, des idées. Pas pour plonger dans les ténèbres.

Donc m'intéresser à l'âme humaine...Le film Télémara-France culture du type "Dialo érythréen de 10 ans, mutilé et sidéen et orphelin de guerre qui a vu sa mère violée sous ses yeux, fuit en France et redécouvre la joie de vivre auprès d'Anne, femme d'ouvrier mort d'un cancer de l'amiante qui découvre cet enfant sous un pont alors qu'elle croyait y trouver la solitude reculée nécessaire pour se suicider avec la ficelle qu'elle avait gardée de son enfance, quand la botte de foin avait tué son père en poussant sa mère à aller en ville se prostituer pour offrir une vie digne à sa fille", très peu pour moi.

[edgarmint]

Je kiffe ton pitch !

J'apprécie encore de plonger dans les ténèbres d'une salle cinéma, la coupure avec l'extérieur.