Un navire accoste au port de New York sans âme qui vive, à l'exception d'un zombie qui attaque deux des Gardes côtes. La fille du propriétaire du bateau, Anne Bowles, interroge les policiers présents sur la scène du crime afin d'obtenir des informations sur son père, qui se trouvait aux Antilles. Avec l'aide du journaliste Peter West, ils décident d'aller enquêter sur place. Ils se rendent sur l'île de Matu avec Brian Hull et Susan Barrett. Ils y rencontrent le docteur David Menard, qui tente d'inventer un remède contre une maladie qui ramène les morts à la vie, les changeant en zombies cannibales.Globalement lassé par la production cinématographique "moderne", voilà qu'à l'aube des 50 berges, je ressens depuis quelques temps l'envie et le besoin de revisiter ma culture cinéphilique passée, ou je bouffai de la bande vhs au kilo sur ce genre de production, accompagnée des inévitables mad movies, EF, Starfix, et autres Impact...
Du coup, quelques achats de blu-rays bien "reniflants" dans le genre !
Pour les amateurs du genre, celui-là a extrêmement bien vieilli ( c'est toujours une crainte quand on exhume ces trucs vieux de 40 ans, à l'aube du clinquant des eighties ). il faisait contrepoint au "zombie" de Romero, sur le mort revenant à la vie.
Cette vision s'appuyait sur les sources du concept, entre Haïti et vaudou comme base.
Succès considérable par rapport à son budget et son genre, ce film a été une génèse, avec "zombie" justement, d'une ruée des producteurs italiens vers ce style, véhiculant les pires nanars du genre.
L'édition blu-ray montrée ici en image est superbe : magnifique restauration du film, d'abord, et c'est le principal.
Ensuite, on en revient à "zombie", le chef-d'oeuvre dans le genre de Romero : très bons docus montrant la "guerre" ayant opposée les 2 films, Dario Argento vilipendant le film de Fulci dans toute la péninsule, pour de vagues questions de plagiat
Mais il faut dire que les producteurs n'y ont pas été de main morte en titrant le film "zombi 2" en Italie
Un superbe livret de 80 pages accompagne l'ouvrage, mélangeant textes et photos, ou l'on découvre tous les films improbables nés de l'engeance des deux chez nos voisins !
Ps : je m'excuse d'avoir fait un poil longuet, l'impression de retrouver des vertes années cinéphiliques avec bonheur