Le Complot a écrit:J'ai tenté le Ozon hier, mais ça m'a déplu !
Pareil, j'ai décroché au bout de cinq minutes et pas parce que le téléphone sonnait.
Sinon récemment:
Vu dernièrement:
L'été meurtrier de Jean Becker (1983) Pas vu depuis longtemps. Le film commence comme une idylle de vacances avec une fille limite écervelée du genre Marie couche-toi là qui perturbe le petit village et les mâles du coin et se transforme en histoire de vengeance et de traumatisme caché.
Ca reste prenant. J'ai lu que le rôle de Pinpon tenu par Alain Souchon avait été proposé à Depardieu qui a décliné (tant mieux, je ne le voyais pas dans ce role) aurait pu être tneu par Dewaere (à qui cela convenait comme un gant à mon avis )
mais je trouve que Souchon assure bien et qu'il mériterait d'autres rôles au cinéma. De bons seconds rôles.
Brazil de Terry Gillian (1985) Une atmosphère retro futuriste angoissante qui donne une idée terrifiante d'un futur entre Kafka et Orwell, avec des résonances dans le monde actuel qui font bien flipper.
L'omniprésence des réseaux de tuyauteries et d'une administration absurde et complexe donne une teinte particulière au film. On ne sait jamais quelle est la part de la réalité, du rêve, des cauchemars.
Des décors de carton pâtes et d'usines se mélangent et donne un ton particulier à cet univers.
Le viager de Pierre Tchernia (1972) (avec Goscinny au scénario !) Vu et revu, mais c'est comme une douceur dont on ne se lasse pas et qui entraine alors qu'on se dit qu'on va regarder juste 5 mn. Serrault inénarrable en retraité increvable confronté à un Galabru, Dr Galipeau péremptoire mais toujours à côté de la plaque et une foule de seconds rôles comme on n'en fait plus.
Solo de Jean-Pierre Mocky (1969) visible sur arte tv. Film noir où Mocky (jeune encore) tient le rôle principal d'un petit truand entraîné par son frère étudiant dans une mouvance terroriste anti-bourgeoise suite aux événements de mai 1968. Une vision assez pessimiste de la jeunesse et de la société et un ton noir et désabusé qui n'a pas l'humour décalé des autres films de Mocky. On voit là aussi la patte de Mocky qui fait des films avec des bouts de ficelles (trucages limites risibles qui gâchent la réalisation).