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Ciné-Club séance 83 Two Weeks in Another Town (Minnelli 62)

La politique, la musique, le cinéma, les jeux vidéos et la culture en général lorsqu'elle ne traite pas directement de bande dessinée

Re: Ciné-Club séance double Gene Tierney (née le 19.11.1920)

Messagede Olaf Le Bou » 27/11/2020 01:21

Message précédent :
Leave her to heaven :

un bien joli film, d'une grande beauté plastique, les paysages, les décors, les acteurs, tout est agréable dans ce film. Tout ne serait que luxe, calme et volupté, sans le poison de la folie possessive qui étreint l'héroïne. Les couleurs sont effectivement superbes, mais j'ai également bien apprécié la composition des plans, les scènes à plusieurs personnages sont souvent très équilibrées, la photographie très soignée. Et mention spéciale aux deux superbes résidences, celle de Jacinto et celle du lac, madoué, quelle harmonie dans ces deux endroits. Peut-être une manière de faire ressortir plus fort la noirceur d'Ellen ?

Sinon la mise en scène est sobre et classique, sans grands mouvements de caméra, jouant seulement de la dynamique des changements de cadres et de plans pour insuffler un peu de rythme à tout ça. Un rythme un tantinet trop nonchalant à mon goût. Enfin ce qui est surtout pesant c'est le poids du code Hays, à peine si la tension sexuelle entre les époux est esquissée dans la scène du chalet, avec ces deux lits jumeaux et cette cloison trop fine. Faut dire que le héros est tout de même assez apathique et indolent, la passion qui semble couver juste sous la cendre chez Tierney me parait bien tiède chez Wilde.

Pour compenser, sans doute, on a des symboles à foison : l'amour incestueux par procuration, Ellen s'attachant l'attention exclusive de Richard tout comme elle avait vampirisé l'affection de son père (sans qu'on sache vraiment jusqu'où cet amour été allé), grosse symbolique aquatique également, avec toutes ces scènes de baignade, mais une eau dont on ne sort pas purifié, même si Ellen semble si insouciante et joyeuse en sortant de la mer après sa fausse couche.

J'ai souligné que Cornell Wilde était un brin effacé comme personnage, mais ça permet à la discrète Jeanne Crain de bien tirer son épingle du jeu et d'offrir une charmante composition en contrepoint de la présence flamboyante de Gene Tierney.

bref, un beau portrait de femme torturée porté par une image magnifique et un scénario un peu alambiqué mais élégamment distillé.

4/6
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Re: Ciné-Club séance double Gene Tierney (née le 19.11.1920)

Messagede Le Complot » 27/11/2020 01:27

Au top les mecs, bon film à tous. :food:
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Re: Ciné-Club séance double Gene Tierney (née le 19.11.1920)

Messagede jolan » 27/11/2020 02:07

Il semble que Cicero ne continue pas sur cette séance avec nous (il n'a pas non plus répondu à ma petite question sur Zardoz"...bon), ce qui nous fera donc :

Séance 51 pour les 100 ans de la naissance de Gene Tierney : Leave Her to Heaven (Stahl 45) = 4,25

Bon deuxième film à tous :food:
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Re: Ciné-Club séance double Gene Tierney (née le 19.11.1920)

Messagede jolan » 27/11/2020 23:24

Sur Arte en ce moment, un chouette téléfilm dont l'ambiance me rappelle "The Offence", pour ceux que cela intéresse.

"Une Nuit pour convaincre" (interrogatoire nocturne façon pièce de théâtre)
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Re: Ciné-Club séance double Gene Tierney (née le 19.11.1920)

Messagede euh... si vous le dites » 30/11/2020 19:53

Dragonwyck - Mankiewicz (1946)

Pas passionné par ce Dragonwyck.
Une fille de fermiers (Tierney un peu trop âgée pour le rôle) rêve d'une autre vie et son vœu se voit exaucé par l'entremise d'un châtelain qui se révèle rapidement maléfique (sauf qu'elle, évidemment, elle ne le voit pas).
Le tout enrobé d'une ambiance vaguement gothique, d'une opposition assez grossière entre le bon peuple qui croit en Dieu et l'orgueilleux qui se croit au-dessus de ses Lois. Pour ne rien arranger, les digressions relatives aux oppositions de classe ne sont guère plus subtiles. Et c'est rempli de personnages qui ne servent à rien (la petite fille, le gentil docteur,...).
Ce genre d'intrigue est bien plus sympa dans le cadre d'une série b italienne des 60's. On aurait gardé Vincent Price (très convaincant dans un rôle qui lui va comme un gant) et on aurait remplacé Tierney qui joue gentiment les greluches par Barbara Steele et ça aurait été beaucoup mieux.
Bon, Mankiewicz s'est bien rattrapé avec Tierney l'année suivante avec The ghost and Mrs Muir, qui pour le coup est un vrai grand film, mais là, son Dragonwyck ne m'a pas convaincu.

Ma note : 2/6
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Re: Ciné-Club séance double Gene Tierney (née le 19.11.1920)

Messagede jolan » 30/11/2020 21:35

Dragonwyck (Le Château du Dragon) – Jospeh MANKIEWICZ – 1946

Un beau drame romantico-gothique tourmenté comme il y en avait beaucoup à cette période (Citizen Kane, Splendeur des Amberson, Jane Eyre, Les Hauts de Hurlevent, Rebecca, Soupçons, Gaslight, Experiment Perilous, etc).
Gene Tierney illumine bien évidemment de toute sa splendeur à nul autre pareil ce film en clair/obscur qui sombre du plus clair au plus obscur. Cependant, malgré sa très belle prestation dans ce rôle, je n'arrive pas à comprendre que cette femme intelligente et indépendante d'esprit tombe dans le piège du faux amour de son faux cousin, uniquement obsédé par son sort et la pérennité de sa descendance, ou plutôt de son nom puisque sa fille n'est qu'une ombre à ses yeux. Elle voit qu'il méprise les fermiers et la religion (ce dieu qu'elle vénère, tout comme son père, fermier lui-même), qu'il vit dans un monde où tout ce qu'elle représente est moqué et réduit à néant (comme lorsqu'il voulait congédier Peggy), mais elle se persuade néanmoins qu'elle aime cet homme dans ce grand et beau manoir qui personnalise son rêve de jeune fille. Alors qu'elle a rencontré un homme qui est bien plus proche d'elle et lui a montré dès le début ses sentiments, contrairement au cousin qui s'interdit tout ce qui pourrait ressembler de près ou de loin à un quelconque sentiment, tout ce qui à ses yeux n'est que faiblesse. Bon, il nous faut quand même une histoire et un scénario, alors soit, même si je pense qu'une plus grande rivalité entre les deux hommes et plus de doutes amoureux en elle auraient pu donner lieu à un meilleur récit.
Je regrette aussi que certains éléments soient un peu mis de côté, le sort de la fillette, l'étrange malédiction d'Azilde, qui aurait pu ouvrir davantage de scènes et de rebondissements. La brève scène de retour chez ses parents lors de la demande en mariage me semble ratée aussi, et pourtant on en a besoin pour monter son égarement que ressentent bien ses parents, alors qu'elle est aveuglée par son orgueil de jeune fille pauvre.
Mais malgré tout cela on atteint peut-être ici une sorte de perfection formelle - pour ce qui est je le rappelle le premier film du sieur, à la demande de Lubitsch (qui selon moi ce serait totalement viandé sur ce projet, comme on l'a vu ici-même avec "Heaven Can Wait" et comme il le fera par la suite sur des films n'ayant pas sa touche comique). La photo est splendide, peut-être la plus belle parmi tous les films de ce genre. Lumières et cadres de même aloi. La musique est parfaite. Le montage aussi. L'interprétation (la gamine est épatante). Bref, un beau film, dans la forme, le fond étant un peu convenu et un peu suranné. L'insistance à nous montrer le laurier-rose, ce genre de choses, oui bon on n'est pas débiles, contrairement aux protagonistes. Ce sera donc la même note que le précédent, un peu au-dessus de la moyenne, mais pas pour les mêmes raisons, par goût "esthétique" disons.

3,5/6
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Re: Ciné-Club séance 51bis : Dragonwyck (Preminger 46)

Messagede makidoo » 01/12/2020 10:40

Dragonwyck - Mankiewicz (1946)
En 1844 Miranda Wells , une jeune paysanne quitte sa famille du Connecticut pour être dame de compagnie dans la famille d'un riche cousin de sa mère, Nicholas Van Ryn.
Celui-ci semble être d'un autre monde, féodal, dans lequel ses "gens" peuvent travailler "ses terres" en échange d'un impôt. Il a tout pour être détesté, il est hautain, sévère, semble ne pas éprouver de sentiments pour sa femme et encore moins envers sa fille (qui avouera à Miranda qu'elle n'aime pas ses parents, on comprendra plus tard que son père souhaite de tout cœur avoir un fils pour assurer sa succession, d'où le rejet de sa fille).
Et pourtant Miranda semble être peu à peu conquise par cet homme, mais peut-être encore plus par la position sociale que lui confère son nouveau statut ("Vous aimez être servie" lui déclarera une servante). Il sera question entre autres d'une sorte de malédiction familiale (l'arrière grand-mère Azilde morte en couches, qui a "l’air dune petite fille apeurée", selon Miranda, et que l'on peut entendre chanter et jouer du clavecin avant un drame), de lutte des classes (les métayers qui sentent le vent tourner et posent leurs revendications), d'empoisonnement (où on prend le spectateur par la main pour bien lui signifier où se situe le danger!), de toxicomanie, de rejet de l'infirmité ("les infirmes me dépriment" dira Van Ryn sans aucune gène), tout cela dans le cadre d'un château à l'ambiance gothique (très belle photographie du film).
Malgré tout, cela manque de liant et d'intérêt pour vraiment me passionner. Gene Tierney a l'air de ne pas trop savoir ce qu’elle fait là (quelle différence avec Leave her to Heaven), seul Vincent Price tire son épingle du jeu dans ce rôle taillé sur mesure, le jeu des autres protagonistes n'est pas bien subtil.
C'est dommage car j'ai néanmoins trouvé le début du film prometteur, pour ensuite s'enliser dans un drame au final assez banal et ennuyeux.
3/6 pour la belle photographie du film.
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Re: Ciné-Club séance 51bis : Dragonwyck (Preminger 46)

Messagede sergent latrique » 03/12/2020 23:57

Dragonwyck (1946) Joseph L. Mankiewicz

Un drame en costume dans la nouvelle Angleterre en 1844.

Le film commence comme une romance pastorale, Miranda, une jeune et fraiche fille d'une famille très pieuse de paysan du Connecticut, (toute leur vie est dirigée par les prières et la crainte de Dieu ) est reçue par un cousin éloigné, dans la très haute société bourgeoise, caste héritière des premiers colons hollandais aux Amériques, puissants propriétaires terriens, comme l'est Van Ryn, régnant en maitres absolus sur leurs domaines depuis deux cents ans.
Cependant, l'atmosphère légère du film s'appesantit, prenant un tournant inquiétant, à l'arrivée dans la grande demeure, Dragonwyck, repaire du richissime Van Ryn, au milieu de figures inquiétantes du passé, des souvenirs, des meubles anciens, (le clavecin, le tableau d'Azilde,) et ces pièces sombres. Le véritable caractère de Van Ryn se dessine peu à peu, face à sa femme, aux paysans et à Miranda. Van Ryn s'accroche à un héritage et aux traditions d'un monde dépassé (les grands bals) qui s'oppose à ces personnages (les métayers) qui rêvent d'un monde plus libre, à portée de main en théorie mais encore sous le joug d'un système archaique
A ce titre, je trouve l'évolution de Van Ryn, la plus intéressante. De riche héritier présomptueux aux belles manières il apparait vers la fin du film comme un manipulateur illuminé, égoïste, uniquement préoccupé par la survie de sa race de propriétaire, méprisant la jeune infirme et au final assassin de sa première femme.
Gene Tierney tient son rôle dans la jeune Miranda. Film à grand spectacle et sans doute à assez gros budget pour une reconstitution minutieuse pour l'époque des fastes d'une riche société américaine.
Le conte de fée qui se termine en drame mais quand même avec un "happy end" hollywoodien, est bien filmé au cordeau, avec un très beau noir et blanc. On se perd un peu dans la dynamique du scénario qui part dans des directions confuses et ralentissent le rythme du film.
Ma note 4/6
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Re: Ciné-Club séance 51bis : Dragonwyck (Preminger 46)

Messagede jolan » 04/12/2020 21:58

On amorce gentiment la séance suivante ?
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Re: Ciné-Club séance 51bis : Dragonwyck (Preminger 46)

Messagede sergent latrique » 04/12/2020 22:01

Oui, ça peut se faire et inciter ceux qui n'ont pas encore visionner ou répondu à s'activer aussi. :ok:
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Re: Ciné-Club séance 51bis : Dragonwyck (Preminger 46)

Messagede sergent latrique » 04/12/2020 23:04

Et s'il y besoin d'une liste, j'en ai une sous le coude qui ne demande qu'à sortir, avec des beaux produits premiers choix à l'intérieur, que de la qualité garantie sur facture, tout à l'ancienne par les meilleurs réalisateurs. :ok:
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Re: Ciné-Club séance 51bis : Dragonwyck (Preminger 46)

Messagede euh... si vous le dites » 04/12/2020 23:07

sergent latrique a écrit:Et s'il y besoin d'une liste, j'en ai une sous le coude qui ne demande qu'à sortir, avec des beaux produits premiers choix à l'intérieur, que de la qualité garantie sur facture, tout à l'ancienne par les meilleurs réalisateurs. :ok:


Vas-y.
Et j'enchaînerai avec la suivante parce que ça fait longtemps que je n'ai plus rien proposé.
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Re: Ciné-Club séance 51bis : Dragonwyck (Preminger 46)

Messagede jolan » 04/12/2020 23:20

Balance Latrique ;)
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Re: Ciné-Club séance 51bis : Dragonwyck (Preminger 46)

Messagede Olaf Le Bou » 04/12/2020 23:24

Dragonwyck :

un film que j'avais vu ado puis revu il y a une quinzaine d'années et qui m'avait laissé un excellent souvenir de film romantico-gothique flamboyant. Ce revisionnage m'a un peu laissé sur ma faim, je n'ai pas ressenti le charme envoutant de Gene Tierney tel qu'il était gravé dans ma mémoire ou même tel que je l'ai retrouvé dans la séance de la semaine dernière. alors certes elle joue parfaitement bien la jeunette éblouie par le charme de l'aristocrate puis découvrant peu à peu sa part sombre ; de même que Price est excellent dans ce rôle d'aristo s'accrochant à ses privilèges passés mais conscient de vivre la fin d'une époque. Mais cette fois je suis passé à côté de la romance commençant en conte de fée pour virer rapidement en conte gothique. Je me suis concentré sur les éléments moins saillants du récit, la beauté des décors, la précision de la reconstitution historique, tous les petits détails cocasses moquant cette noblesse féodale égarée dans une Amérique républicaine... et puis la belle photographie, même si les éclairages sont parfois un peu imprécis.
un point qui m'a frappé : elle devient quoi la gamine après la mort de la première épouse ?

petit bémol pour moi, donc, voire déception tant j'avais un souvenir enthousiaste de ce film.
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Re: Ciné-Club séance 51bis : Dragonwyck (Preminger 46)

Messagede euh... si vous le dites » 04/12/2020 23:30

Olaf Le Bou a écrit:un point qui m'a frappé : elle devient quoi la gamine après la mort de la première épouse ?


Elle s'est un peu trop approchée d'un trou du scénario et elle est tombée dedans.
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Re: Ciné-Club séance 51bis : Dragonwyck (Preminger 46)

Messagede sergent latrique » 04/12/2020 23:59

euh... si vous le dites a écrit:
Olaf Le Bou a écrit:un point qui m'a frappé : elle devient quoi la gamine après la mort de la première épouse ?


Elle s'est un peu trop approchée d'un trou du scénario et elle est tombée dedans.


:lol:

C'est un peu ce qui m'a dérangé dans ce film, les "fuites" de scénarios
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Re: Ciné-Club séance 51bis : Dragonwyck (Mankiewicz 46)

Messagede sergent latrique » 05/12/2020 00:01

Ma liste (films que je connais sauf un.)

Le poison (Lost week-end) Billy Wilder 1945
L'ange ivre (醉いどれ天使 Yoidore tenshi)- Akira Kurosawa 1948
Les orgueilleux - Yves Allegret 1953
Moderato cantabile - Peter Brook 1960
Un singe en hiver - Henri Verneuil 1963

Jeu du vendredi soir : il y a un point commun dans ces films, saurez-vous le retrouver ? :lisezmoi:
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Re: Ciné-Club séance 51bis : Dragonwyck (Mankiewicz 46)

Messagede Olaf Le Bou » 05/12/2020 00:11

sergent latrique a écrit:Jeu du vendredi soir : il y a un point commun dans ces films, saurez-vous le retrouver ? :lisezmoi:


hips !
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Re: Ciné-Club séance 51bis : Dragonwyck (Mankiewicz 46)

Messagede sergent latrique » 05/12/2020 00:25

Farpaitement !
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Re: Ciné-Club séance 51bis : Dragonwyck (Mankiewicz 46)

Messagede jolan » 05/12/2020 00:31

Ce sera un Kurosawa pour moi svp
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Re: Ciné-Club séance 51bis : Dragonwyck (Mankiewicz 46)

Messagede euh... si vous le dites » 05/12/2020 00:43

jolan a écrit:Ce sera un Kurosawa pour moi svp


Pareil.
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