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Ciné-Club séance 83 Two Weeks in Another Town (Minnelli 62)

La politique, la musique, le cinéma, les jeux vidéos et la culture en général lorsqu'elle ne traite pas directement de bande dessinée

Re: Ciné-Club séance 40 spéciale 18 mois de Ciné-Club

Messagede lobo » 24/07/2020 18:36

Message précédent :
Non finalement faites votre choix. Laissez comme d hab une semaine de délai pour le téléchargement et je participerai aux critiques.
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Re: Ciné-Club séance 40 spéciale 18 mois de Ciné-Club

Messagede jolan » 24/07/2020 18:44

Eh bien figure-toi que ton vote peut être très précieux, parce que quand le Sergent aura voté, nous n'aurons peut-être pas de film désigné
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Re: Ciné-Club séance 40 spéciale 18 mois de Ciné-Club

Messagede sergent latrique » 24/07/2020 19:13

L'Oiseau au plumage de cristal (L'uccello dalle piume di cristallo) Dario Argento 1970

J'avais choisi ce film dans ma sélection sur ce titre assez mystérieux et il faut dire qu'en regardant ce film on peut longtemps se poser la question sur l'explication de celui-ci. Mis à part ce titre, je m'attendais néanmoins à un policier daté et plutôt série B.
Le film est prenant, juste ce qu'il faut, utilisant à la fois les classiques du thème: endroits sordides sombres et déserts, meurtrier inconnu et inquiétant, avec gros plan sur les mains gantées, tueur patibulaire, mais aussi des procédés plus originaux qui suggèrent froidement plus qu'ils ne montrent, caméra subjectives, ellipses de meurtres..
Les personnages, l'écrivain Sam Dalams se prend involontairement dans un engrenage criminel qu'il finit par explorer volontairement malgré le danger, dans une espèce de parcours semé de labyrinthes (dans la ville, dans le dépot de bus), de pièges et de faux semblant , toujours à la recherche de ce détail troublant, dérangeant quitte à rencontrer la folie elle-même incarné par ce peintre misanthorpe et vorace de chats ou de jouer à poursuivre un tueur qui cherche à le descendre.
On soupçonne, le mari, l'ami du couple, en étant jamais très loin, jusqu'à ce dénouement où tout le schéma initial se trouvait faussé.
Sans être un marqueur du cinéma, c'est un film qui mériterait d'être mieux connu.
Ma note 4/6
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Re: Ciné-Club séance 40 spéciale 18 mois de Ciné-Club

Messagede sergent latrique » 24/07/2020 19:26

pour le deuxième tour de vote, je prends un seul des films que j'ai déjà choisi et deux autres déjà cités (si j'ai bien compris)
Ca donne pour moi

3 pts los olvidados
2 pts la grande guerre
1 pt l'ombre d'un homme
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Re: Ciné-Club séance 40 spéciale 18 mois de Ciné-Club

Messagede euh... si vous le dites » 24/07/2020 20:33

La grande guerre arrive e tête avec 4 points mais d'un autre côté L'ombre d'un homme est le seul film cité par les trois participants.
C'est comme vous voulez, mais je serais d'avis de privilégier le choix collectif pour L'ombre d'un homme.
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Re: Ciné-Club séance 40 spéciale 18 mois de Ciné-Club

Messagede jolan » 24/07/2020 20:39

Bon, eh bien sauf si Lobo décide de voter lui aussi finalement, on a ceci :

4 points : La Grande Guerre
3 points : Les Sans-Espoir
3 points : L'Ombre d'un Homme
3 points : Los Olvidados
3 points : L'Aurore
2 points : Un Revenant

EDIT : Ah oui, pas bête Euh, un film choisi par nous trois pour un point, c'est une sorte de consensus hollandien :-D
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Re: Ciné-Club séance 40 spéciale 18 mois de Ciné-Club

Messagede lobo » 24/07/2020 23:43

Bon alors je mets trois points à l l'ombre d un homme... pour répondre au sergent il me semble que l oiseau au plumage de cristal est très connu en Italie en tout cas. Comme a dit euh... c'est lui qui a lancé le genre thriller en Italie. C est en tout cas ce que j'ai lu dans le livre le cinéma italien depuis 1945.
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Re: Ciné-Club séance 40 spéciale 18 mois de Ciné-Club

Messagede jolan » 25/07/2020 00:18

Eh bien nous sommes quitte à quitte, en route pour le Asquith

8-)
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Re: Ciné-Club séance 40 : "The Browning Version" (Asquith 1951)

Messagede jolan » 25/07/2020 09:24

Le lien

[Révéler] Spoiler:
https://wetransfer.com/downloads/817f4f0af1804bffead595b141bf88e120200724235939/604110a9b7e51c972502b2850f4c476a20200725000002/40699f
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Re: Ciné-Club séance 40 : "The Browning Version" (Asquith 1951)

Messagede jolan » 27/07/2020 19:54

Vous n'allez pas me croire, mais j'ai une idée pour une prochaine séance spéciale

8-)
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Re: Ciné-Club séance 40 : "The Browning Version" (Asquith 1951)

Messagede euh... si vous le dites » 27/07/2020 20:04

jolan a écrit:Vous n'allez pas me croire, mais j'ai une idée pour une prochaine séance spéciale

8-)


Tu fais la sélection ? ;)
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Re: Ciné-Club séance 40 : "The Browning Version" (Asquith 1951)

Messagede lobo » 27/07/2020 20:05

Olivia ?
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Re: Ciné-Club séance 40 : "The Browning Version" (Asquith 1951)

Messagede jolan » 27/07/2020 20:06

Okay ça roule, je posterai ça après les chroniques du Asquith ;)
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Re: Ciné-Club séance 40 : "The Browning Version" (Asquith 1951)

Messagede jolan » 27/07/2020 20:07

lobo a écrit:Olivia ?


Oui, ça te va aussi ?
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Re: Ciné-Club séance 40 : "The Browning Version" (Asquith 1951)

Messagede sergent latrique » 27/07/2020 20:13

Coincidence, il y avait the Heiress dans la liste de la séance 40.
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Re: Ciné-Club séance 40 : "The Browning Version" (Asquith 1951)

Messagede jolan » 27/07/2020 20:15

Oui, tu peux être certain de le revoir sous peu ;)

Bon, ce soir du "Gervaise" et du Kiarostami, cool 8-)
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Re: Ciné-Club séance 40 : "The Browning Version" (Asquith 1951)

Messagede jolan » 30/07/2020 03:47

L'Ombre d'un homme (The Browning Version) – Anthony ASQUITH – 1951

Beaucoup aimé ce petit film. Probablement adapté d'une pièce d'ailleurs. En tout cas l'écriture et les dialogues, les thèmes, le traitement, évoquent le cadre théâtral.
Le difficile combat des tragédies grecques face aux glorieuses parties de football dans une école anglaise. La fin de carrière misérable d'un professeur intègre et rigoureux, dans un monde qui ne l'est plus, et auquel il n'a jamais été adapté, incapable de se faire aimer de personne, pas plus de ses élèves que de sa femme. Bref, par petites touches sensibles, le film montre lentement son vrai visage, en même temps que celui de son personnage principal.
Les deux titres ont un intérêt différent. La traduction de Browning, où l'art difficile de retranscrire une émotion, une idée, une poésie, et l'enseigner, peut-être même la dépasser en secret. Et l'ombre d'un homme, son passé, son passif, ce qu'il a été, ou rêvé d'être, et ce qu'il en est en fin de parcours. Quelle a été sa trajectoire, le moment où les choses se sont dégradées, si ce moment a existé. Qui est-il, que garde t-il, que ne dit-il pas, que sait-il de lui-même, de cette ombre qu'il laisse derrière lui mais qui n'est pas forcément le reflet de sa vraie nature.
Seul le jeune Taplow, plus intelligent et plus sensible que les autres, le seul à s'intéresser à l'homme et à l'apprentissage du grec, a su lire sa douleur d'homme blessé et sa douceur sous la carapace aride. Tout comme l'amant de sa femme, le professeur de science, et son nouveau remplaçant, qui découvrent l'homme fragile derrière la façade de marbre.
Le jeune garçon qui interprète Taplow joue étonnement bien, d'un naturel déconcertant. Le professeur « Croco » Redgrave également, tout en droiture professorale quasi militaire, puis en émotion contenue. La femme par contre joue assez platement, avec son sourcil qui se hausse nerveusement pour toute démonstration d'émotion. Difficile de ressentir quoi que ce soit pour cette femme plus froide encore que son époux. Car, on le découvre au fur et à mesure, c'est bien elle qui a étouffé toute humanité en lui, par vengeance perverse. Elle ne cesse de l'humilier et le rabaisser, son cœur est malade à cause d'elle.
Réalisation très classique, très british. A l'image du professeur, rien ne dépasse, la rigueur est de mise, il n'y a que ce qui doit apparaître, dans l'ordre le plus strict, ce qui fait que le film a très bien vieilli. Cinématographiquement parlant, c'est très propre, mais ça reste du théâtre, l'intérêt résidant davantage dans le fond que dans la forme. Je me suis donc laissé happer par le charme subtil de ce récit, comme souvent quand un film dit vraiment quelque chose de nous, de la nature humaine.

3/6

(Désolé pour la piste de sous-titres, il y a plein de fautes, ce n'est jamais très agréable de regarder un film peinard et d'être heurté de plein fouet par une(des) faute(s), ça m'a gêné perso. Fichier corrigé ci-dessous)

[Révéler] Spoiler:
https://we.tl/t-FBISxs1jOy
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Re: Ciné-Club séance 40 : "The Browning Version" (Asquith 1951)

Messagede euh... si vous le dites » 30/07/2020 08:18

L'ombre d'un homme - Anthony Asquith (1951)

Pour raisons médicales, un vieux professeur de langues classiques se voit contraint de quitter l'établissement prestigieux où il enseigne, au grand dam de son épouse qui ne voit en lui qu'un raté qui n'a pas pu lui donner la vie qu'elle méritait.
Ces derniers jours dans l'institution, qui le laisse tomber avec beaucoup d'hypocrisie, seront pour ce professeur l'occasion de faire le bilan d'un mariage raté et d'une carrière qu'il considère tout autant ratée par son échec à transmettre son savoir à des élèves peu réceptifs à ses méthodes d'enseignement.
En bref, le vernis craque et c'est la grosse crise existentielle pour ce "Himmler of the lower fifth".
Cinématographiquement parlant, rien à se mettre sous la dent. Le film déroule son académisme naphtaliné en mettant un point d'honneur à bien cocher toutes les cases. C'est du savoir-faire à l'anglaise. On a cependant le droit de poliment s'ennuyer (en prenant le thé, bien évidemment) devant ce film qui ronronne gentiment.
L'intérêt du film réside plutôt dans la finesse des dialogues et dans l'interprétation très solide du personnage principal.
Les personnages secondaires peinent malheureusement à exister en dehors de la fonction qu'ils occupent dans le récit. On regrettera notamment le rôle caricatural du personnage de l'épouse, réduite à une femme mesquine uniquement capable d'humilier son mari. Le thème de l'impuissance masculine et du désir féminin, traité en filigrane, aurait pu donner un peu plus d'humanité au personnage mais ce n'est pas vraiment le cas, et l'interprétation sans nuances de l'actrice n'aide pas.
Le gentil étudiant, pourtant joué avec beaucoup de naturel, n'a guère de consistance.
Au final, je retiendrai tout de même le beau portrait d'un homme qui a oublié de vivre.


Ma note : 2/6
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Re: Ciné-Club séance 40 : "The Browning Version" (Asquith 1951)

Messagede makidoo » 30/07/2020 12:46

L'Ombre d'un homme (The Browning Version) – Anthony ASQUITH – 1951

J’ai regardé ce film sans rien savoir à priori sur son contenu.
J’ai eu un peu de mal au début par le côté théâtre filmé (mais j’ai vu ensuite que c’était tiré d’une pièce de théâtre du scénariste du film, ceci explique cela) que j’ai trouvé ringard.

En revanche dès le départ j’ai trouvé le jeu des acteurs plutôt moderne (mis à part la femme de Crocker-Harris, son jeu dépassé et insupportable avec ses lèvres pincées et ses haussements de sourcils d’un autre temps, pour bien nous faire comprendre qu’elle est méchante et vénale, mais elle est dans une caricature surannée du rôle de la femme), sans vraiment comprendre où ce film voulait en venir.

Puis il y a un basculement, la scène dans laquelle Crocker-Harris vient prendre ses affaires dans sa salle de classe, son monologue poignant, sa prise de conscience du regard des autres (le Himmler de la troisième), une belle image avec cette lumière qui filtre à travers les vitraux.

Là je me suis dit que le film mettait le doigt sur quelque chose d’intéressant.
Donc en effet, il ne faut pas chercher du grand cinéma dans ce film, mais plutôt un regard porté avec compassion sur les échecs de la vie et de la carrière d’un homme, un sujet qui demeure somme toute intemporel.

3/6

[Révéler] Spoiler:
Sinon Michael Redgrave m’a fait penser pendant tout le film à un Alain Chabat grimé pour une parodie de vieux film :D
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Re: Ciné-Club séance 40 : "The Browning Version" (Asquith 1951)

Messagede jolan » 30/07/2020 18:03

Tiens, un nouveau venu, salut Makidoo c'est gentil de passer nous voir :-D

J'ai trouvé en tout cas que ce film était reposant, après les expérimentations de ces dernières semaines. Ca fait du bien de temps en temps un petit film bien classique, sans grands enjeux ou ambitions démesurées, qu'on peut regarder en boirletant ;)

Bon, j'attends les avis des acolytes (Lobo doit encore pouvoir chopper le film, le lien expire demain) et je lance la sélection Olivia

[:fantaroux:2]
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Re: Ciné-Club séance 40 : "The Browning Version" (Asquith 1951)

Messagede lobo » 30/07/2020 21:56

Voilà, voilà, de retour de la montagne... je lirai vos critiques après.
The Browning Version
Un film à la facture un peu trop classique et à l'intrigue peu convaincante mais qui n'est pas (le film) sans intérêt. AMHA.
Difficile, je trouve, de s'intéresser à ce professeur tant il est pathologique. On ne parvient pas à voir en lui un "type" précis contre qui s'agacer, se révolter. Qu'est ce qui ne va pas dans son enseignement ? Pourquoi ne parvient-il pas à faire passer l'amour des oeuvres qui est le sien. Mystère ??? Il est sévère, OK, mais la sévérité n'a jamais empêché, etc. Son speech final d'ailleurs est embarrassé, confus et on ne comprend pas trop ce qu'il demande à ses élèves d'excuser dans son comportement passé. Les élèves pourtant semblent l'avoir compris, qui lui font une ovation qui me parait du coup complètement bidon.
Difficile pour moi de s'intéresser à ce personnage, mais plus difficile encore de s'intéresser au couple qu'il forme avec Millie, tant l'un et l'autre sont peu glamour et tant ils n'ont absolument rien qui les rapprochent, rien qui pourrait créer une tension dramatique, une "histoire d'amour" avec un peu de peps . Millie s'en va. Bon débarras.
Mais si j'ai trouvé l'intrigue principale complètement inintéressante, j'ai trouvé ce film intéressant dans sa peinture de la vie d'un collège anglais, et au-delà des moeurs, des institutions et de l'habitus anglais. Parce que plus anglais que ce film... Ce que j'aime bien chez les Anglais (en ça, ce prof complètement rigide me parait le moins anglais de la bande), c'est cette capacité à respecter scrupuleusement des conventions sociales très contraignantes tout en faisant un pas de côté par l'humour ou l'ironie. Ou plutôt peut-être, de toujours montrer que l'on pourrait les transgresser tout en choisissant in fine de les respecter. Dans le genre j'ai adoré le proviseur, faux-cul en diable, mais toujours avec un petit sourire en coin qui emporte l'adhésion.
4/6
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