Ciné-Club séance 83 Two Weeks in Another Town (Minnelli 62)

[euh... si vous le dites]

Message précédent :
Pour la séance Morricone 60's, j'hésite entre Baroud à Beyrouth pour FBI 505 de Manfred R. Köhler et Théorème de Pier Paolo Pasolini…
Choisissez.

[lobo]

Quel est le choix pour Ennio Morricone, je ne vois pas de liste...

[jolan]

Pas encore de liste, parce que j'attendais que tout le monde soit prêt, et je ne sais pas si on fait chacun des propositions sur toute la filmo ou si je propose une petite sélection des années 60.

[euh... si vous le dites]

Pas encore de liste, parce que j'attendais que tout le monde soit prêt, et je ne sais pas si on fait chacun des propositions sur toute la filmo ou si je propose une petite sélection des années 60.

Fais une sélection, sinon je crois qu'on ne va pas s'en sortir...
Du moment que tu mets Baroud à Beyrouth pour FBI 505 et Les Martiens ont douze mains, je suis content...

Plus sérieusement, est-ce qu'il ne conviendrait pas de sélectionner des films en fonction du caractère marquant de la musique de Morricone ?
Dans cet ordre d'idée, difficile par exemple d'éviter un film comme L'oiseau au plumage de cristal de Dario Argento.

[jolan]

Bon alors voici une petite sélection des années 60 avec un peu tous les genres, en évitant les plus connus et ceux qui m'apparaissaient comme de potentiels nanars (et en vérifiant les films disponibles ou trouvables) :

1962 : Elle est terrible - Luciano Salce
1962 : Adolescents au soleil - Camillo Mastrocinque
1964 : Prima della revoluzione - Bernardo Bertolucci
1965 : Les Poings dans les poches - Marco Bellocchio
1967 : Arabella - Mauro Bolognini
1967 : Les Sorcières - Pier Paolo Pasolini et Vittorio De Sica
1967 : La mort était au rendez-vous - Giulio Petroni
1967 : Le Jardin des délices - Silvano Agosti
1968 : Théorème - Pier Paolo Pasolini
1968 : Ce merveilleux automne - Mauro Bolognini
1968 : Un couple pas ordinaire - Francesco Maselli
1968 : El Mercenario – Sergio Corbucci
1969 : Disons, un soir à dîner - Giuseppe Patroni Griffi
1969 : La Tente rouge – Mikheil Kalatozishvili
1969 : L'Oiseau au plumage de cristal - Dario Argento
1969 : Les Intouchables - Giuliano Montaldo

3 films chacun, avec attribution des points

[euh... si vous le dites]

3 points : Le jardin des délices (Silvano Agosti)
2 points : L'oiseau au plumage de cristal (Dario Argento)
1 point : Les poings dans les poches (Marco Bellocchio)


Sinon, en plus du René Clair, j'ai aussi regardé La chute de la Maison Usher de Jean Epstein.
Un poème visuel beaucoup plus intéressant que La proie du vent.
Avec une bande-son très réussie composée par Gabriel Thibaudeau et jouée par l'Octuor de France.

[jolan]

On aurait dû faire une double séance

Aurais-tu une version à me spoiler ?

3 pts : Elle est terrible - Luciano Salce
2 pts : Le Jardin des délices - Silvano Agosti
1 pt : Prima della revoluzione - Bernardo Bertolucci

[sergent latrique]

Mes trois sélections dans l'ordre (3pts, 2pts, 1pt)


1969 : L'Oiseau au plumage de cristal - Dario Argento
1967 : Les Sorcières - Pier Paolo Pasolini et Vittorio De Sica (film à sketches)
1968 : Ce merveilleux automne - Mauro Bolognini

[sergent latrique]

Je suis preneur aussi du Jean Epstein.

Et je crois que quand j'aurai le temps, je me ferai bien la version restaurée de Wings

[euh... si vous le dites]

On aurait dû faire une double séance

Aurais-tu une version à me spoiler ?

La chute de la maison Usher :

[Révéler] Spoiler:

https://we.tl/t-yk9f9p6CRk

[jolan]

Koule, c'est rapide ici, merci

Séance 38 : La Proie du Vent 27 = 2,25 (en attendant la note de Cicero, qui a dit qu'il "arrivait", mais doit avant cela nous donner son avis sur sa propre séance...)

[lobo]

Merci pour cette belle liste jolan. Me donne envie de tout voir ou revoir.
L'oiseau au plumage de cristal : 3 points
Les sorcières : 2 points
Les poings dans les poches : 1 poing

[jolan]

Alors c'est parti pour le Argento

8 pts : L'Oiseau au plumage de cristal (Dario Argento)
5 pts : Le Jardin des délices (Silvano Agosti)
4 pts : Les Sorcières (Pier Paolo Pasolini et Vittorio De Sica)
3 pts : Elle est terrible (Luciano Salce)
2 pts : Les Poings dans les poches (Marco Bellocchio)
1 pt : Ce Merveilleux automne (Mauro Bolognini)
1 pt : Prima della revoluzione (Bernardo Bertolucci)

[euh... si vous le dites]

Alors c'est parti pour le Argento

Je sens venir le 0,1/6 AMHA.

[lobo]

C'est le scénario tiré d'une histoire de Fredric Brown qui m'a décidé. J'avais un faible pour Théorème mais il n'avait aucune chance.

[euh... si vous le dites]

L'oiseau au plumage de cristal :

[Révéler] Spoiler:

https://www.transfernow.net/Cgbkic072020

[euh... si vous le dites]

Tiens sinon, j'ai regardé ce soir Le jardin des délices de Silvano Agosti, auquel j'avais accordé mes 3 points. Je n'avais jamais entendu parler ni du film ni de son réalisateur et il avait piqué ma curiosité. Eh bien, je suis content de ne pas devoir en parler. Je n'ai pas du tout aimé.

[jolan]

Je crois que je vais faire pareil : regarder certains des films proposés qui n'ont pas été retenus.

Et dans ce cas, j'essaierai de faire un petit topo également.

Que ceux qui veulent faire de même n'hésitent pas

[sergent latrique]

Vu hier la chute de la maison Usher de Jean Epstein. Merci pour le lien euh.

On connait l'histoire de Roderick Usher et de sa folie. Le film ne s'attache pas tant au récit qu'à l'ambiance fantastique de l'oeuvre et Epstein utilise toutes sortes d'expérimentations cinématographiques pour amener le spectateur dans un trouble croissant autour de la mort de Madeline.
A voir pour l'ambiance extraordinaire. Ce qui me fait penser que notre choix aurait été meilleur en prenant ce film plutôt que la proie du vent qui m'apparait bien falot à côté.
Je ne connaissais pas ce rôle de Jean Debucourt (dont on connait paradoxalament bien la voix dans les Don Camillo)

[euh... si vous le dites]

L'oiseau au plumage de cristal - Dario Argento

Dario Argento, c'est un nom important dans mon parcours.
Ma cinéphilie vient du film de genre. Je l'ai construite dans un premier temps autour de noms comme John Carpenter, David Cronenberg, George Romero, Dario Argento et quelques autres.
Même si depuis lors je me suis ouvert à de très nombreuses autres expériences cinématographiques, c'est un pan du cinéma qui reste très important pour moi.
C'est donc avec beaucoup de plaisir que j'ai pu revoir L'oiseau au plumage de cristal dans le cadre de ce ciné-club.
Je me doute que le film ne fera pas l'unanimité, certains le trouveront même sans doute ridicule, mais je m'en fous, moi je l'aime bien.
Alors certes, il ne faudra pas y chercher une grande rigueur scénaristique, des personnages profonds ou des performances d'acteurs remarquables mais là n'est pas pour moi l'intérêt du film.
C'est un film d'ambiances, inégal parce que les effets ne fonctionnent pas toujours à plein selon les scènes, mais très bien soutenu par le travail chromatique de Vittorio Storaro et la partition redoutablement efficace d'Ennio Morricone.
Moi, ça me suffit. Je prends ça comme une expérience ludique réussie.
On est encore loin des débauches baroques des films à venir dans la carrière d'Argento.
Historiquement, même si c'est Mario Bava qui a inventé le giallo et en a défini les codes quelques années plus tôt, c'est bien L'oiseau au plumage de cristal et le succès qu'il a rencontré qui a montré le potentiel commercial du genre et lancé la vague de gialli qui a déferlé dans les années qui ont suivi. L'importance du film dans l'histoire du cinéma italien de genre a peu d'équivalents.

Ma note : 4/6

[lobo]

L'oiseau au plumage de cristal
Je mets sous balise ma micro-critique

[Révéler] Spoiler:

Je n'ai pratiquement trouvé aucun intérêt à ce film, ni dans la réalisation, ni dans le jeu des acteurs, ni dans le scénario qui est d'une platitude absolue amha. Les moments de "suspense" m'ont laissé froid tellement ils sont insipides. Seuls quelques mini-trouvailles m'ont tiré de l'ennui, l'entrée sur les gilets jaunes ex-pugili, la scène au zoo et l'oiseau lui-même, la sculpture avec les piques (et encore). Si, ce qui est marrant, mais bien involontairement c'est la mise en scène de la police scientifique de l'époque, avec les ordinateurs, les listings, les oscilloscopes... A part ça rien d'inventif dans ce film. Si le scénar est de Fredric Brown, on l'a connu plus inspiré

Allez 1/6