Thierry_2 a écrit:toque a écrit:tzynn a écrit:bap a écrit:j'en ai compté 6, on ajoute sfar, boulet, marion montaigne et arleston à bagieu et bilal
çà fait pas beaucoup plus
Ce sont de très gros vendeurs. Un peu comme si Boloré, Betencourt et Bernard Arnault signaient au nom des patrons de pme une pétition pour réduire les pourcentages de cotisations sociales prélevées, mais qu'aucun patron de pme ne signait la dite pétition
faut pas être cynique
si les auteurs qui vendent ne se positionnent pas, vous râlez parce que c'est "chacun pour sa gueule" et les auteurs ne sont pas solidaires.
si ils le font, vous n'êtes pas contents non plus.
Cette réforme n'impacte pas vraiment les signataires. Cela ne les rendra pas plus riches (contrairement à la réduction des pourcentages de cotisations sociales prélevées qui remplit un peu plus les bourses des Bolloré et cie). Ils expriment juste leur inquiétude pour le métier. Solidaires, quoi.
tzynn a écrit:Thierry_2 a écrit:Ce sont de très gros vendeurs. Un peu comme si Boloré, Betencourt et Bernard Arnault signaient au nom des patrons de pme une pétition pour réduire les pourcentages de cotisations sociales prélevées, mais qu'aucun patron de pme ne signait la dite pétition
[À PARTAGER] Réunion de ce matin au Ministère de la Culture avec les #auteursencolere au sujet de la réforme de la sécurité sociale des artistes et des auteurs. Cruelle désillusion. On est très loin de la concertation promise. Ce fut une présentation des réformes sans grande surprise, hélas. Aucune réponse technique, aucune anticipation des effets de ces réformes...
Après 5 ans sans concertation, les pouvoir publics croient-ils pouvoir nous imposer cela ? C’est honteux. Il est temps que le Président et Premier Ministre prennent leurs responsabilités vis-à-vis de l'avenir culturel de notre pays. Il faut que l'État prenne enfin le temps de construire cette réforme avec les seuls qui semblent avoir l'expertise nécessaire à cela : les organisations qui représentent les artistes et les auteurs !
nexus4 a écrit:Sfar :
https://www.lesinrocks.com/2018/06/21/a ... 111096589/
Jeff70 a écrit:"Etre auteur", si on ne vend pas suffisamment, n'est en effet pas un métier...
Dans une activité comme celle là, accessible à tout le monde, il faut un certain succès commercial pour gagner sa vie.
Le Complot a écrit:Jeff70 a écrit:"Etre auteur", si on ne vend pas suffisamment, n'est en effet pas un métier...
Dans une activité comme celle là, accessible à tout le monde, il faut un certain succès commercial pour gagner sa vie.
Il faut quand même du talent pour vendre, c'est la même chose qu'ailleurs.
Jeff70 a écrit:Le Complot a écrit:Jeff70 a écrit:"Etre auteur", si on ne vend pas suffisamment, n'est en effet pas un métier...
Dans une activité comme celle là, accessible à tout le monde, il faut un certain succès commercial pour gagner sa vie.
Il faut quand même du talent pour vendre, c'est la même chose qu'ailleurs.
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Oui, tu as raison, il n'est pas donné à tout le monde d'être édité, dans le domaine de la BD comme ailleurs. Mais, néanmoins, l'écriture en général est une activité "ouverte", dans laquelle tout le monde peut tenter sa chance.
Mais je voudrais souligner une caractéristique fondamentale de l'édition française.
Tous domaines confondus ( et la BD ne fait pas exception), l'édition française repose sur une large majorité d'AUTEURS NON PROFESSIONNELS, c'est à dire d'auteurs qui ne peuvent gagner leur vie simplement en écrivant.
Quand je parle d'auteurs non professionnels, je ne veux bien sûr pas dire qu'il s'agit de mauvais auteurs, mais simplement d'auteurs dont les oeuvres ne génèrent pas des retombées économiques suffisantes pour les faire vivre, eux et leurs familles.
Donc, en effet, "être auteur" n'est pas un métier, car cela ne peut être une activité exclusive que pour quelques uns.
Si tous les auteurs dont une ou plusieurs oeuvres sont publiées gagnaient leur vie simplement en écrivant, c'est tout le secteur de l'édition française qui coulerait à pic...
Sysy77 a écrit:Un article intéressant sur Slate :
http://www.slate.fr/story/163568/auteurs-auteures-touchent-livres-clopinettes-manifestation-regime-securite-sociale-statut
D'ailleurs ils sont combien à pouvoir en bouffer ? Dans l'édition en général, les auteurs ?
200 ?
Oscar De La Fuente a écrit:D'ailleurs ils sont combien à pouvoir en bouffer ? Dans l'édition en général, les auteurs ?
200 ?
La question est plutôt: ils sont combien à pouvoir en bouffer dans les maisons d'édition, dans les imprimeries, dans la chaine du livre, dans les librairies grâce au boulot des auteurs? Beaucoup, énormément, une blinde. Alors est-ce juste que ce soit les fournisseurs de la matière première qui n'en vivent pas?
C'est vrai que les imprimeries ferment les unes après les autres, ça laisse un paquet de gens sur le carreau.
Oscar De La Fuente a écrit:C'est vrai que les imprimeries ferment les unes après les autres, ça laisse un paquet de gens sur le carreau.
Les livres continuent à être imprimés, et c'est pas dans les charcuteries...
Le Complot a écrit:Oscar De La Fuente a écrit:C'est vrai que les imprimeries ferment les unes après les autres, ça laisse un paquet de gens sur le carreau.
Les livres continuent à être imprimés, et c'est pas dans les charcuteries...
Pourtant j'en ai connu, des reconversions d'anciens imprimeurs...
Donc elles ne ferment pas à tour de bras, source ?
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