yannzeman a écrit:Vous ne m'avez pas bien résumé.
J'ai dit que si les auteurs se regroupaient, pour proposer moins d'albums mais de meilleure qualité, et avec un rythme de parution plus élevé (par exemple 2 albums par an), cela permettrait de conserver un nombre d'albums parus quasi équivalent à ce qui parait actuellement, mais en ne proposant que des valeurs sures. Moins de titres, mais des titres qui se vendraient mieux, et plus souvent.
Ce serait faisable si :
- les éditeurs faisaient leur boulot de conseil et de sélection (ce qui n'est pas le cas et ce qui les arrange bien),
- si la qualité d'un album était mesurable et le succès prévisible (ce qui n'est pas la cas et c'est bien ce qui embête les éditeurs).
Dans les exemples que tu cites au cinéma, Intouchable en est un bon exemple. Le film est techniquement mauvais (disons digne d'un téléfilm) et le scénario est limité (pas d'intrigue) et limite (c'est quand même l'histoire d'un riche parisien handicapé qui asservi un noir pauvre de banlieue). Le succès est du à une performance d'acteurs (et parier sur Omar Sy à l'époque ce n'est pas gagné), un humour et et un optimisme qui fonctionnent (rien de plus compliqué que de doser l'humour) et surtout le timing (le public attendait ça à ce moment là).
Sinon, un autre schéma (un peu ce qu'avait essayé de faire Soleil à une époque), tu salaries les auteurs. Les maisons d'édition emploient des auteurs qui en contre partie perdent leurs droits d'auteurs. Mais ce n 'est pas dans l'intérêt de l'éditeur, ça risque de tuer la créativité... et les auteurs ne renonceront jamais à leurs droits. C'est pourtant le modèle des entreprises privés... mais bon.