Pouffy a écrit:yannzeman a écrit:Il faudrait que les éditeurs de séries FB anciennes, qui ont plu aux jeunes d'autrefois, s'appliquent cette phrase à eux-même ; à force de lire que "Tintin" ou "Spirou et Fantasio" (par exemple, et au hasard), c'est dépassé, que ça n'intéresse plus les jeunes, de ne viser qu'un public adulte, fatalement, ça va finir par tomber dans l'oubli.
Ou simplement parce que c'est vrai.
Pourtant, quand je lis du Tintin ou des Schtroumpfs à mon fils, il adore.
Il aime aussi des choses plus récentes, qui le fascinent plus qu'il ne les comprend, type :
mais les BD de l'age d'or sont celles qui l'intéressent le plus.
J'ai essayé des choses plus récentes, mais elles n'ont pas la même force, comme par exemple :
ou
alors qu'il aime, outre "Tintin", "Spirou", "les schtroumpfs" et "Tanguy et la verdure" (ouiiiiiii ! ), les anciens albums de
ou
Luc Besson a essayé de faire perdurer auprès du grand public des titres anciens qui pouvaient potentiellement toucher jeunes et anciens.
Il a échoué car, de "Michel Vaillant" à "Blueberry", en passant par "les chevaliers du ciel", il n'a pas respecté les oeuvres d'origine. Il a aussi manqué de chance avec "Valerian et Laureline", qui pour le coup était un bon film et dans l'esprit de l'oeuvre d'origine.
Le cinéma, d'une manière générale, a essayé de faire vivre ces BD de l'age d'or ; Spielberg avec "Tintin", Martin-laval avec "Gaston", d'autres avec les "Spirou" ou "Lucky Luke", mais si "Gaston" était le plus proche d'une vrai adaptation, les autres en étaient loin car ne respectant pas du tout l'oeuvre (tombant dans le piège de la modernisation, ou d'un scénario complètement à côté de la plaque).
Si tous ces efforts avaient payés (si les oeuvres avaient été respectées, généralement), le grand public aurait un autre regard sur ces Bd de l'age d'or ; une mine bien mal exploitée, et un gachis qui a aussi contribué à laisser de la place au manga chez les jeunes.
Le lectorat d'aujourd'hui semble plus âgé, avec des gens qui viennent à la BD à l'age adulte ; mais pas en aussi grand nombre que le lectorat jeune d'autrefois, qui avait permis aux auteurs de vivre de leur art dignement, alors que ce n'est plus le cas aujourd'hui. Il faudrait repartir à la conquète de ce lectorat perdu, et je ne pense pas que l'offre actuelle en FB le permette, ni que ce positionnement de niche dans l'industrie du divertissement n'aide véritablement les auteurs.