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A propos du Journal de Fabrice Neaud

Et toute cette sorte de choses . Fais pas semblant de pas comprendre

[PREVIEW] Le Journal de Fabrice Neaud

Messagede niavlys » 19/05/2003 13:32

LA PREVIEW du Dernier Sergent

Image

Tandis que Fabrice termine le tome 3 de Journal, une certaine reconnaissance de son travail lui fait rencontrer artistes et intellectuels qui structurent son émancipation politique. Mais n'est-elle pas encore pour certains privilégiés ? Les slogans progressistes cosmétiques peuvent-ils augmenter le territoire concret des rencontres entre hommes quand celui-ci a toujours la même surface au sol ?







Je viens de lire le journal de Neaud. J'en avais entendu parler, de l'auteur également, et puis un libraire me l'a conseillé. C'est... déroutant. Totalement mis à nu par ses soins, sans garde-fous, sans complaisance, Fabrise Neaud se livre au travers de ce journal introspectif. Une jolie claque. Je comprends mieux certaines de ses interventions sur d'autres forums, maintenant. Enfin, je crois. Pas évident du tout.
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Messagede PascalB » 19/05/2003 13:53


Je viens de lire le journal de Néaud. J'en avais entendu parler, de l'auteur également, et puis un libraire me l'a conseillé. C'est... déroutant. Totalement mis à nu par ses soins, sans garde-fous, sans complaisance, Fabrise Neaud se livre au travers de ce journal introspectif. Une jolie claque. Je comprends mieux certaines de ses interventions sur d'autres forums, maintenant. Enfin, je crois. Pas évident du tout.

Effectivement, c'est très très intéressant à lire et très loin de la BD habituelle. Je n'ai lu aussi que le 3 mais j'ai beaucoup aimé :ok: :ok:

En passant, je cherche les tomes 1 et 2 en eo si quelqu'un cherche à s'en débarrasser ;)
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Messagede niavlys » 19/05/2003 14:28

tomes 1 et deux (y'a que des eo je crois, non ?) a la librairie de l'image bd st germain a paris.
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Messagede Moatthieu » 19/05/2003 14:47

il me semble aussi qu'il n'y a que des EO
sinon je confirme que c'est extraordinaire. tres interessant et tres pensé.
les tomes 3 et 4 sont les plus reussi a mon avis.
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Messagede PascalB » 19/05/2003 15:06

il me semble aussi qu'il n'y a que des EO
sinon je confirme que c'est extraordinaire. tres interessant et tres pensé.
les tomes 3 et 4 sont les plus reussi a mon avis.

Hélas non, le tome 1 en est à sa 3ème édition

http://www.ego-comme-x.com/article.php3?id_article=49

et le tome 2 en est à sa 2ème réédition

http://www.ego-comme-x.com/article.php3?id_article=51

c'est d'ailleurs pour ça que je pose la question :mrgreen:
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Messagede Signe Fufu » 20/05/2003 20:42

Pour l'instant je n'ai lu que les 3 premiers tomes.
Le terme "déroutant" est effectivement le bon, mais il peut aussi y avoir autre chose.
Personnellement, j'ai cherché à comprendre le "personnage" ou au moins à trouver des justifications dans ses actes et ses propos. Parce qu'il est difficile de tenir une lecture de plusieurs centaines de pages sans accrocher à une psychologie et adhérer un minimum à ce qui est dit.
Comment peut on s'accorcher à une lecture qui agresse ? C'est quasiment le sentiment qui m'a tenu tout le long du 3e tome du "Journal". Car c'est véritablement une agression, et pas seulement dans les quelques pages d'une violence extraordinaire où il renvoi tout ce qu'il a sur le coeur à la gueule du monde entier, et par conséquent au lecteur. En lisant ce passage, j'avais l'impression de me retrouver face à un halluciné en train de me traiter de tous les noms et à deux doigts de me tabasser. Etrange sentiment...
Mais il n'y a pas que cette séquence ou les quelques autres où, grosso modo, il fustige le monde des "hétéros" coupable d'à peu près tous les maux qu'on puisse imaginer. Il y a aussi le malaise qu'on ressent vis à vis de quelqu'un qui vous parle des misères de sa vie d'une façon redondante et parfois cruelle qu'on en arrive à refuser d'offrir de la compassion.
Alors que les critères habituels de la lecture font qu'on se met à la place du personnage principal, ici on est tenté de le rejeter. Même pas de s'y sentir seulement étranger, cela peut aller jusqu'à la condamnation san réserve d'un individu qu'après tout on ne connait pas et qui ne nous a rien fait !
A force de voir déballer devant nous ses problèmes intimes, ses actes desespérés justifiés par une logique égoïste sous laquelle perce parfois une mauvaise foi insoutenable, le lecteur/voyeur qui est en nous se retrouve face à son propre piège : celui d'observer quelque chose qu'on n'a pas envie de connaître. Le malaise s'installe et le lecteur qui tient jusqu'au bout de l'album se retrouve avec 100 questions concernant le fond et la forme, le message et sa réalité et la justification de l'ensemble.
Il y a certainement beaucoup à dire sur ce travail. Peut être même beaucoup de bêtises (ce texte connait d'ailleur le même risque), et je dois avouer que je n'ai pas tenu à lire les messages de Fabrice Neaud sur BDP. Est-ce une erreur ? Je l'ignore... mais je dois avouer qu'après une telle lecture, j'ai une certaine crainte dans la consultation d'un forum sans modérateur. Quand on sait ce dont est capable Neaud dans son "Journal", que peut-il se passer dans des discussions avec des inconnus cachés derrière des pseudos et sans aucun garde-fou ?

Quoi qu'il en soit, parler de ce "Journal" ici peut effectivement être intéressant... même si l'auteur n'y est pas présent. Après tout, une forme de vérité ne peut-elle pas aussi venir des lecteurs ? :?
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Messagede cubik » 21/05/2003 09:31

euh, pour moi, s'il y a un malaise, c'est qu'il y a une part de verite
pour ma part, ca m'interesse d'avoir son avis
ca m'interesse qu'on me montre sous un angle different, et po forcement joli joli, des comportements qui me semblait banals jusque la
je n'ai aucune raison de croire a son desespoir, a la repression que nous, heteros, imposons au reste du monde inconsciement la plupart du temps
j'ai vraiment po envie de lui faire fermer sa gueule :)
ca peut po faire de mal de se retrouver le nez dans son caca, meme si c'est po forcement agreable
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Messagede Signe Fufu » 21/05/2003 19:27

euh, pour moi, s'il y a un malaise, c'est qu'il y a une part de verite
pour ma part, ca m'interesse d'avoir son avis
ca m'interesse qu'on me montre sous un angle different, et po forcement joli joli, des comportements qui me semblait banals jusque la
je n'ai aucune raison de croire a son desespoir, a la repression que nous, heteros, imposons au reste du monde inconsciement la plupart du temps
j'ai vraiment po envie de lui faire fermer sa gueule :)
ca peut po faire de mal de se retrouver le nez dans son caca, meme si c'est po forcement agreable

Je n'ai pas non plus envie de lui faire fermer sa gueule non plus ! Sinon je n'aurai jamais été jusqu'au bout du tome 3 ! :mrgreen:
Là où le bas blesse dans son discours, c'est qu'il se victimise en tout. Il n'est responsable de rien, ce sont les autres qui sont coupables d'être différents, de ne être tels qu'il voudrait qu'ils soient et de refuser la vie qu'il conçoit.
Il y a certainement des choses sensées dans sa définition des rapports homo/hétéro, avec le rejet du système "d'acception" ou de "tolérance" des uns par rapport aux autres ; puisque cela entend qu'il y a quand même une catégorie qui se sent supérieure à l'autre. Mais ce discours n'est pas nouveau et les associations homo ne cessent d'en parler.

Sauf que dans son "Journal", la situation homo de Fabrice Neaud sert souvent de prétexte pour expliquer des malentendus qui peuvent n'avoir aucun rapport avec sa sexualité.
Autant le dire tout net, Neaud était certainement dans l'époque qu'il décrit un incroyable emmerdeur.

Quand tu écris "euh, pour moi, s'il y a un malaise, c'est qu'il y a une part de verite", j'avoue qu'au contraire, le malaise que j'ai vécu à la lecture de certains chapitres découlait d'une impression de manipulation du lecteur par le narrateur.
Il y a des blancs qui persistent dans les relations qu'il a avec son entourage. Certains faits ignorés de nous sont sous-entendus dans les répliques des autres.
Je prends juste un exemple de tête (je n'ai pas le livre sous la main au moment où je tape ces lignes) : dans la dernière partie, juste avant l'engueulade monstrueuse qui aura lieu au sujet du transport pour la fête finale, le narrateur présente avec une sorte de fierté la "machination" qu'il a monté pour avoir suffisamment de voitures pour aller en boite. Il y a même un plan rapide pour montrer l'ingénuosité de l'organisation. Pour rappel, il arrive à "convaincre" une amie d'utiliser sa voiture. Et c'est justement pendant ce trajet "victorieux" qu'explose l'engueulade qui va déclenché la fin du séjour dans une ambiance épouvantable.
La raison ?
Si on prend les explications de F. Neaud : grosso modo la fille passe pour une conne (pardon de l'expression) absolue qui pique sa crise d'un coup sans raison. Elle devient responsable de tout.
Les faits semblent être autres, surtout si on s'arrête sur une seule réplique de la nana en question : elle en a marre (entre autre) de servir de chauffeur à tout bout de champ sans qu'on lui demande son avis et à l'impression d'être la bonne poire sur qui tout le monde s'assoie.
Or qu'est ce qui a bien pu déclencher un tel état d'esprit ? Une crise de ce genre ne se déclenche pas comme ça en une seconde. Il devait y avoir des signes extérieurs qui annonçaient l'exaspération. On les gomme.
Qui plus est, dans le discours du narrateur il n'y a aucune trace qu'un lien puisse exister entre l'explosion et ce qui doit en être le détonateur : la manière qu'on a eu pour lui faire prendre sa voiture ce soir là. Et qui s'est chargé de l'en convaincre ? Le narrateur !!
Comment cela a t'il été présenté ? Lui a t'on demandé si ça la gênait ou l'a t'on mise devant le fait accompli ? Nous n'en avons aucune idée... et pourtant c'est ce qui a déclenché la suite. Ce moment était important, et il est effacé.
Mettons nous dans la même situation quelques heures plus tard : vous avez une voiture et vous conduisez des amis en boîte. Vous le faites volontairement, cela n'exige donc aucune félicitation particulière, mais le geste peut au moins être apprécié comme un service rendu. Là vos amis s'engueulent violemment. Votre soirée est donc bien partie pour être foutue, mais vous n'avez pas fait des kilomètres avec votre voiture pour vous retrouver le bec dans l'eau. Survient alors un de vos amis, lequel n'est pas véhiculé, qui exige d'être reconduit immédiatement parce que son amour propre a été blessé.
Entre nous, comment pouvons nous considérer un tel individu ? Le ton de la narration est sans remord, sans la moindre parcelle de doute sur son bon droit. Vous ne sentez aucune gêne, vous ?!

Il ne s'agit que d'un exemple au mileu de bien d'autres.
Ce que j'essaie d'expliquer, c'est qu'il y a à mon sens une opposition totale et continuelle entre le message exprimé tout le long du livre et le comportement du personnage : voilà un individu qui exige, demande, supplie pour bénéficier d'un minimum de considération dans les yeux des autres et qui, page après page, ne cesse de s'essuyer les pieds sur celle qu'il devrait avoir pour ses proches.
Quand on lui fait injure, c'est un crime, quand il fait exactement la même chose à autrui, c'est son droit.

Mes commentaires sont certainement très durs. Mais je tiens à être clair : pour les lecteurs prêts à entrer dans un livre difficile, ils connaitront une véritable expérience de lecture. Ce n'est pas un album mauvais, c'est un album violent.
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Messagede cubik » 21/05/2003 20:21

bah evidement, je suis d'accord avec ton point de vue :)
mais F.Neaud exprime le sien dans son journal
c'est normal qu'il y ait un parti pris :)
c'est normal que ce ne soit que son interpretation, il ne dit po qu'il va decrire les faits objectivement, a aucun moment, c'est son interpretation
alors oui, il y a une tendance a la victimisation, mais en meme temps, on est pas dans sa situation, keski nous dit qu'il n'est pas vraiment une victime constante?
comme dirait l'ot', c'est po pasque je suis parano que ca veut dire qu'ils ne sont pas tous contre moi >)
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Messagede bintz » 06/04/2004 19:40

Je viens de lire le premier tome (j'ai aussi acheté le tome 2 que je compte lire ce soir) et c'est vrai qu'on en prend plein la gueule. C'est violent, cru, sans retenu.

Ensuite, il est vrai que le narrateur manipule habilement le lecteur, se posant en victime tout en crachant sur le monde entier. Mais ce qui attire, et quelqu'un l'a déjà dit plus haut, c'est le côté voyeur que joue le lecteur dans cette histoire. Neaud nous montre tout, il ne fait pas de concession et se livre à poil dans tous les sens du terme.

Je ne veux pas développer plus avant avant d'avoir lu la suite mais peut être que le remontage de ce sujet en fera réagir quelques autres.
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Messagede jolan » 16/06/2005 14:34

Y doit bien y avoir un topic quelque part, mais j'ai pas trouvé...



Bon, je viens enfin de lire le volume 4, et je l'ai trouvé assez grandiose.
Un graphisme auquel je suis de plus en plus sensible ( enfin, principalement les paysages et leur rôle narratif quasi cinématographique. Je crois qu'aujourd'hui c'est la forme narrative qui me ressemble le plus, alors là je ne peux qu'apprécier )
Une sincérité et une implication très rares.
Maintenant, je doute que tout le monde puisse comprendre et apprécier cette oeuvre.
Il y a une exigence, une perfectibilité, qui peuvent rebuter certains.

Sinon, je vois qu'il l'a achevé en Août 2002.
Des infos concernant le prochain tome "Hale-Bopp Gavarnie" ?
Aux dernières nouvelles, il avait réalisé une soixantaine de pages...

;)
Tout dépend d'où l'on se place par rapport à l'idée qu'on s'en fait.
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Messagede silversurfer » 16/06/2005 17:02

Le journal de Neaud, un de mes plus grands chocs en bande dessinée :D

C'est une référence en matière d'autobiographie, qui bien au-delà du problème du "voyeurisme" montre tout l'intéret de ce genre : le lecteur entre dans la tête du narrateur, il partage sa vie et ses réflexions, et c'est passionnant !

Je suis loin d'être d'accord avec tout ce qu'il dit, je le trouve aussi parfois antipathique dans son comportement, mais tout cela ne m'a pas empêché d'apprécier cette oeuvre. Le seul vrai reproche que je ferais est qu'il a parfois tendance à intellectualiser sa pensée d'une manière que je trouve excessive, à certains moments il abuse des concepts complexes et des phrases alambiquées. Mais sa façon de présenter ces pensées est magistrale, les images symboliques qu'il utilise nourissent vraiment la réflexion !

C'est vrai que ce n'est pas forcément une oeuvre très accessible au premier abord, mais sa qualité mérite largement le petit effort initial qu'elle demande. D'ailleurs au final je me suis retrouvé à dévorer ces gros pavés tellement j'étais accroché :D
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Messagede Enzymix » 30/01/2006 12:17

J'espère ne pas faire de fausses joies en remontant le sujet.
Est-ce que quelqu'un a des nouvelles de Fabrice Neaud ? Le Journal 5 c'est pour bientôt ?
Sur le site http://perso.wanadoo.fr/soleille/fabric ... rojets.htm il est indiqué que la mise à jour date de décembre 2005 mais la partie concernant le journal n'a pas été touchée de puis plus d'un an il me semble...
Quelqu'un à des infos récentes ? Quelqu'un l'a vu à Angoulême ?
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Messagede thyuig » 30/01/2006 17:19

Vu sur le catalogue 2006 d'Ego comme X que le journal n'était pas prévu pour 2006 mais seulement en réalisation. Donc sortie prévue en 2007?
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Messagede armand » 10/04/2006 18:10

bon je viens de lire les 4 ... :siffle:

pour moi c'est une bd inclassable .. par le genre, le format, le type ...

le genre une autobiographie (mon cu! ! ... je reste dans le ton :mrgreen:) comment peut on imaginer un vrai neaud comme tel ... c'est forcément une oeuvre de fiction car c'est "LA" vision que veux bien nous donner l'auteur de la vie de fabrice ... quand on montre on cache forcément ... (les plans sur les nuques en sont un bon exemple ! ;)

ensuite le format ... à part la taille aucune ne fait le meme nombre de page ... c'est là ou on peut se demander si certains auteurs ne sont pas empetrer dans le 46 pages ce qui formate la production et donne une impression de déjà vu à beaucoup d'album ... :confused:

ensuite le type ... c'est une bd, un livre, un essai ... je ne sais pas ... en tout cas, j'ai bien aimé les reflexions sur les réactions face à la violence, l'artiste et sa place dans la société ... j'aimerais etre une petite souris et juste entendre les débats entre les différents protagonistes juste pour m'élever un peu !!

Bref après trois tome un peu rébarbatif (c'est sur que la traversée du désert de quelqu'un c'est jamais joyeux et divertissant ... :mrgreen:) le quatrième tome est l'exellent dernier étage d'une fusée de série ! :ok:
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Messagede jp_gris » 11/04/2006 16:33

... et pourtant il est bel et bien comme dans la bd mr neaud... :siffle:
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Messagede armand » 11/04/2006 20:14

... et pourtant il est bel et bien comme dans la bd mr neaud... :siffle:


mais bien sur que physiquement il lui ressemble ce personnage ... surement que ces amis y retrouvent tel ou tel trait de caractère mais pourtant ce n'est pas lui ... il y a bien un neaud de papier et un vrai neaud ...

forcément que le vrai neaud est différent et qu'il ne nous raconte pas tout ... comme les visages sont floutés parfois ... que laisse t il dans le flou ou hors du cadre ??

bref c'est là ou on se rend compte qu'à partir du moment ou on met un cadre de tableau, de caméra ou de case ... on montre quelquechose en cachant aussi tout le reste ! :siffle:
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Messagede michael le galli » 11/04/2006 21:08

pour info : pages 57 à 61 du numéro 1 nouvelle série de l'excellentissime revue Bananas vous pourrez lire un chapitre inédit du Journal volume 3 :)
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Messagede SeBso » 10/12/2007 20:53

Fabrice Neaud avance dans ses différents projets... mais de façon parfois un peu désordonnée. Si bien qu'il est difficile de prédire ce qui sortira en premier et quand.
Vous trouverez plus de détail ici. Il s'agit de la troisième partie d'un long entretien avec Fabrice Neaud que j'ai récemment mise en ligne...
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Re: Le "Journal" de Fabrice NEAUD

Messagede kilfou » 10/05/2012 08:51

Lu le 1er tome du Journal.

Je suis assez friand d'auto-bio et là je me suis pris une petit choc quand même, c'est la première fois que je ressens un auteur se mettre autant à nu (enfin c'est l'impression que ça donne, peut être qu'il joue justement là dessus)

Le dessin est très lisible, de belles trouvailles sur le non-dit (oui bizarrement il y a beaucoup de flous alors que lui se livre totalement)

Une lecture très intéressante.
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