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Les Coups de projecteur

Les expos et les dossiers de BDGest

Fred Bernard adapte François Roca

C’est un conte pour les grands où s'entrechoquent le monde des pirates, l’amour, les mystérieuses communautés chinoises et le mystère du règne végétal, « la nature et l’homme faisant décidément mauvais ménage »nous rappelle l’auteur. L’ensemble donne un album troublant : la poésie des mots contraste avec la cruauté des faits. La force des dessins exacerbent la violence de certaines scènes et la rigueur des expressions.


Les transfuges de chez Robert Laffont

Quelques mois après avoir s’être lancées dans la bande dessinée, les éditions Robert Laffont jetaient l’éponge. Et ce, malgré un catalogue de qualité. Émois dans le milieu bédéphile. L’annonce peu après d'une reprise de tout le (jeune) catalogue par les éditions Delcourt donne une seconde chance aux auteurs qui s’étaient engagés dans cette aventure. Nouvelle mise en place, nouvelles maquettes, parutions simultanées, les premiers albums arrivent chez vos libraires. L’occasion de faire le point avec Béatrice Tillier, Xavier Dorison et Marya Smirnoff, directrice de la collection chez Robert Laffont, maintenue dans son rôle éditorial chez Delcourt.


Sept prisonniers

Voilà, trois ans (plus ou moins des poussières) après le lancement de l'idée, le projet Sept (Delcourt) conçu par David Chauvel vient de livrer son dernier volet. Pour l'occasion, nous avons rencontré Matthieu Gabella, scénariste du dernier album, et bien sûr, l'instigateur du projet pour faire le point sur cette expérience, de son début à son achèvement. 7 terminé ? Oui, mais une tentative couronnée de succès invite toujours à renouveler l'essai...


Critical Mass

En 2007 paraissait Husk, ovni futuriste aux frontières de Blade Runner, Apple Seed et du cyberpunk. Malheureusement passé plutôt inaperçu, BDGest fait un coup de projo à l’occasion du tome 2, scénarisé par Stéphane Louis, auteur de Tessa, et magistralement mis en images et colorisé par Arnaud Boudiron.


SERVITUDE

En 2003 Bourgier et David faisaient une entrée remarquée dans la BD avec Live War Heroes, chronique acerbe et futuriste de la téléréalité. Deux ans plus tard ils revenaient en force avec Servitude, univers médiéval fantastique d’une grande richesse où les intrigues de palais se mêlaient avec bonheur à une geste épique aux enjeux incertains. Aujourd’hui Servitude revient en nous plongeant de façon magistrale dans l’univers des Drekkars, prélude à un choc de civilisations annoncées. Sans doute l’une des BD de fin d’année à ne pas manquer et l’occasion d’un coup de projo avec interview d’Eric Bourgier.


LES LEGENDES ARTHURIENNES

LES LEGENDES ARTHURIENNES Qu’est ce que les légendes Arthuriennes ? Qui sont Merlin, Arthur, Lancelot et les autres ? A l’occasion de la sortie des albums : Merlin, la quête de l’épée, Wanderers et Lancelot, nous vous invitons à un voyage vers les landes d’Avalon… Est-il utile de rappeler les légendes arthuriennes ? Voici néanmoins un petit résumé, si comme moi vous avez été bercé toute votre enfance par cette histoire, sautez au paragraphe suivant ! Les chevaliers de la Table ronde constituent, dans la légende arthurienne, un ordre chevaleresque au service du roi Arthur chargé de mener la quête du Graal, et d'assurer la paix du royaume. Le roi Arthur a gagné son trône en tirant son épée Excalibur d'un rocher. Dans d'autres récits, Excalibur est sortie d'un lac portée par une main (de la fameuse Viviane, dame du lac). Il va sans dire, que cette épée est le symbole qu'il est l'Unique héritier du trône, choisi par Dieu, et le rendant pratiquement invincible. Dans un moyen-âge de légende, il régne sur un royaume nommé Logres depuis son château Camelot en Bretagne. Il est secondé par Merlin druide/enchanteur, il est le défenseur de l'idéal chevaleresque et a créé les chevaliers de la table ronde (dont Lancelot, Perceval, Tristan, Gauvain et Galaad) afin de participer à des quêtes mythiques dont la fameuse quête du Saint-Graal. Selon la légende, le champion d'Arthur, Lancelot, et la belle reine Guenièvre vivront un amour impossible et romantique. Arthur, enfin, succombera dans une ultime bataille contre son fils Mordred, fils incestueux d'Arthur et de sa sœur la fée Morgause. Son corps reposerait dans un monde créé par magie : Avalon. L'ENTOURAGE DU ROI ARTHUR • Guenièvre : épouse d'Arthur, amante de Lancelot du Lac • Merlin : magicien ayant porté Arthur sur le trône de Bretagne • Mordred : fils incestueux d'Arthur à qui il ôtera la vie • Morgane : magicienne et sœur d'Arthur, dont elle convoite la place • Morgause : sœur d'Arthur et Morgane, tout aussi maléfique • Uther Pendragon : père d'Arthur, roi légendaire de Bretagne • Viviane : dite La Dame du Lac, c'est elle qui offre Excalibur à Arthur • Ygraine ou Ygerne : mère d'Arthur, épouse du duc de Cornouailles et amante involontaire d'Uther ? LES CHEVALIERS DE LA TABLE RONDE • Accolon (Accolon de Gaule) • Agravain • Arthur (Arthus, Arthur Pendragon, Sanglier de Cornouailles) • Bedivere (Bedwyr) • Bohort (Bohort l'Essillié, Bors) • Calogrenant • Caradoc (Briefbras, Karadoc) • Gaheris (Guerrehet) • Galahad (Galahad le Preux, Galaad) • Galehaut • Gareth (Gareth le France, Gaheriet) • Gauvain (Faucon, Gawain) • Geraint (Érec) • Girflet (Jauffré) • Hector (Hector des Mares) • Hunbaut • Keu (Kay, Key) • Lamorak (Lamorak de Gulis) • Lancelot (Lancelot du Lac) • Leodegrans (Léodagan) • Lionel • Méléagant • Mordred (Mordret, Medrawt) • Pellinore • Perceval (Perceval le Gallois, Peredur) • Sagramor (Sagramor le Desrée, Sagremor) • Tristan (Tristan de Lyonesse, Tristam) • Yvain (Owain, le chevalier au lion)


LE GRAND SIECLE

Il arrive de temps à autres que de jeunes auteurs présentent un premier album dont la maîtrise n’a rien à envier à leurs aînés, même les plus chevronnés. Ce fut le cas pour « HEL » l’année dernière mais aussi de « Le Grand Siècle », récit d’aventure historique haletant dans la tradition d’Alexandre Dumas. A l’occasion de la sortie du second tome, BDGest braque ses projecteurs sur Simon Andriveau qui nous livre un album surprenant, quittant la terre ferme pour une aventure maritime.


BIENVENUE A BOBOLAND

Dupuy - Berberian, de Monsieur Jean à "Monsieur Les Présidents" Surprise de l'édition 2008, le Grand Prix d’Angoulême était décerné, non pas à une, mais à deux personnalités : Philippe Dupuy et Charles Berberian. Il faut admettre que, malgré quelques œuvres en solo (Hanté, aux éditions Cornélius, pour Dupuy) ou collaborations inédites (Cycloman avec Grégory Mardon pour Berberian, également chez Cornélius), ils sont indissociables : Dupuy et Berberian rédigent et dessinent ensemble, selon une méthode exposée dans Le journal d’un album (L’Association). Leur style graphique, héritier d’une certaine vision de la ligne claire a fait école, auprès de nombreux auteurs, dont Jean-Philippe Peyraud ou Andi Watson par exemple. Entrés à Fluide Glacial en 1984, ils produisent, outre quelques récits isolés, Le journal d’Henriette, saga d’une préadolescente complexée (pléonasme ?) en conflit larvé avec ses parents, et trouvant dans l’écriture un exutoire. Quittant le magazine d’Umour et Bandessinée en 1989, le tandem crée Monsieur Jean, aux Humanoïdes Associés puis chez Dupuis, un personnage ni héros, ni anti-héros, préfigurant cette « nouvelle bande dessinée » plus attachée à décrire le quotidien qu’à imaginer des aventures romanesques. Figure emblématique mais pas caricaturale du trentenaire urbain, célibataire mais en couple, Monsieur Jean est rempli d’hésitations quant à la direction à donner à son existence, et de contradictions qui ajoutent à son réalisme. Dépeindre les sentiments complexes de l’adolescence, puis de l’âge adulte, telle est véritablement la marque de fabrique de Dupuy et Berberian. Pour leur retour (inattendu) à Fluide Glacial en 2007, ils se sont lancés dans l'étude à la fois caustique et amusée de cette population qu'on désigne par un vocable qui semble relever du paradoxe ou de l’oxymore : les bourgeois-bohême. Bienvenue à Boboland, donc, pour une visite commentée par Monsieur les présidents d’Angoulême 2009 !


MEME PAS PEUR

On connaît tous ces exercices d’expression écrite où une planche de bande dessinée dont on a gommé les dialogues est donnée en pâture aux enfants. Une toute autre affaire est d’appréhender la réalisation d’une BD en tant que projet pédagogique global, de la conception à l'édition. Epaulé par Olivier Supiot pour le démarrage, c’est l’expérience qu’ont tentée deux institutrices qui viennent d’éditer « Même pas peur », ensemble de récits imaginés, scénarisés et mis en images par deux classes de CE1/CE2. « J’ai entendu un élève de ma classe en très grande difficulté scolaire dire à son copain « T’as vu comme j’ai super bien encré là ? ». Une chose est sûre, c’est que tous sont fiers». Il n’en faut pas plus pour que BDGest braque ses projecteurs sur cette aventure enrichissante.


L'ACCABLANTE APATHIE DES DIMANCHES A ROSBIF

« Vivons heureux en attendant la mort » recommandait Pierre Desproges. Il avait raison, il faut, nous devons nous attacher à chercher le bonheur tant que c'est possible, parce qu'au bout de la route, chêne ou sapin, inhumation ou crémation, le suspense ultime n'est pas franchement palpitant. Reste à savoir comment faire pour vivre heureux, et de combien de temps nous disposons. Car à force d'entendre les statistiques officielles de l'espérance de vie, nous finissons tous par nous convaincre qu'atteindre le quatrième âge est un dû. Que la maladie ou l'accident nous frappe, et nous crions au scandale, à l'injustice. Mais même dans cette circonstance, quand la Médecine est désemparée et que son dernier pouvoir est de soulager la douleur et de pronostiquer le temps qu'il nous reste, nous devons tout faire pour vivre heureux en attendant la mort. L'accablante apathie des dimanches à rosbif, de Gilles Larher et Sébastien Vassant, met en scène un humoriste aux prises avec une maladie incurable qui ne lui laisse que trois mois pour solder les comptes. C'est trop peu de temps, bien sûr, mais en bon professionnel, notre héros s'efforcera de ne pas louper sa sortie. Réussir à traiter d'un tel sujet (universel mais casse-gueule) avec justesse et subtilité, parvenir à émouvoir sans recourir à des effets mélodramatiques, faire rire malgré tout, tout cela demande énormément de maîtrise narrative. C'est pourtant un tandem d'auteurs inédit qui s'est livré à cet exercice : au scénario, Gilles Larher, 41 ans, libraire et un peu rockeur ; au dessin Sébastien Vassant, qui a fait ses premières gammes dans l'édition alternative. Ensemble, ils ont réalisé un des livres les plus passionnants du premier trimestre 2008. Autant de bonnes raisons pour essayer de mieux les connaître...