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F ièrement posé à l’avant-garde de la civilisation, l’artiste scrute l’horizon afin d’imaginer un avenir éclairé. Ainsi inspiré par les Muses, il partage ensuite allègrement le fruit de son travail pour le bénéfice de tous. Bon, ça, c’est ce qui est gravé sur les plaques en dessous des statues. Dans la réalité, c’est un homme ou une femme comme les autres et, quand il le faut, il sait être odieux et misérable.

Armés d’une belle quantité de mauvaise foi (la meilleure, celle qui fait rire) et d’énormément de raccourcis intellectuellement discutables, PoPésie et Aurélien Fernandez s’attaquent au côté obscur des gens de lettres du répertoire. Phrases assassines, biographies peu reluisantes et anecdotes confondantes plus ou moins fondées, ils ont dressé une espèce de catalogue rempli de propos racistes, misogynes ou simplement affreux. Le résultat est effrayant et, évidemment, amusant à la manière d’un édito de Cavanna.

Par contre, passée la punch line, cette exposition de méchancetés diverses et variées se dégonfle à la vitesse du soufflé démoulé trop chaud. En effet, ces piques et ces jugements lapidaires – souvent extraits de correspondances privées ou de journaux intimes – sont présentés tels quels, sans aucune forme de mise en contexte ou d’explication. La chose est entendue, les valeurs et les croyances varient suivant les époques et les discours du passé ne font que refléter l’humeur de leurs temps, rajoutez-y des querelles de personnes ou des rivalités artistiques et tout est réuni pour un festival d’algarades verbales de haut niveau. De plus, le décalage entre des œuvres devenues universelles et des traits de personnalité oubliés apporte un supplément d’effarement potentiellement cocasse (quand Baudelaire parle de George Sand, tout n’est pas luxe, calme et volupté).

Plus regrettable, prétextant vouloir « dévoiler petits secrets et mensonges » et offrir « un regard nouveau décalé amusé et surpris », les auteurs des Bons gros bâtards de la littérature se limitent à aligner des citations chocs sans se soucier d’apporter un quelconque éclairage original ou personnel. À leur manière, ils ne font que confirmer la pensée de Victor Hugo reprise en ouverture de l’album : « Qu’est-ce que vous voulez maintenant qu’on vous dise ? Ce temps-ci me répugne et sent la bâtardise. »

Par A. Perroud
Moyenne des chroniqueurs
4.0

Informations sur l'album

Les bons Gros Bâtards de la littérature

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