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G enesis : un endroit unique, un refuge créé de toutes pièces par les rêveurs et qui n'est accessible qu'en état de sommeil. Alan fait découvrir à son frère Jonas cette réalité alternative incroyable un soir où les parents sont absents, une fois de plus. Ce monde semble idyllique jusqu'à ce que les traqueurs nocturnes surgissent. Ces êtres sont à la solde de Rem, un démon né des cauchemars qui recherche les âmes les plus brillantes, comme celle d'Alan justement. Pour lui échapper, le dormeur doit se réveiller...

Tom Delonge, leader du groupe Blink 182, s'associe à Ben Kull pour adapter au format comics son projet de film d'animation. Pensé dans ses moindres détails, cet univers s'avère très riche mais il y a un hic : sous ce format, les données sont délivrées en masse et rapidement, donnant alors une impression de débordement et de surenchère. L'intrigue s'emballe donc dès les premières pages, emportant le lecteur à cent à l'heure et enchainant rapidement les péripéties, sans laisser le temps de les digérer, ajoutant les nouveaux protagonistes à la file, comme une caissière pressée qui ne laisse pas le temps d'emballer les articles correctement.

Djet retrouve le thème de Croquemitaines et accorde son graphisme ultra dynamique au rythme trépidant de l'histoire, accentuant parfois trop les perspectives cependant, ce qui déforme étrangement les silhouettes. Sa tendance à multiplier les angles de vue provoque également une sensation de vertige. Néanmoins, la colorisation maitrisée génère de beaux effets de lumière et de texture, ajoutant un aspect "hight-tech" à l'ambiance onirique.

Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Certes, avec Poet Anderson, les auteurs évitent l'ennui et séduisent l'œil ainsi que l'esprit, mais à trop vouloir en mettre, l'essentiel passe à la trappe : garder le lecteur dans les clous et ne pas le perdre en route, surchargé d'informations.

Par L. Moeneclaey
Moyenne des chroniqueurs
4.0

Informations sur l'album

Poet Anderson - Le Marcheur de rêves

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Note: 3.5/5 (2 votes)

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L'avis des visiteurs

    Shaddam4 Le 10/09/2018 à 09:50:16

    Le format comics léger et peu cher est inséré dans une jaquette couleur. La couverture est très attirante avec un dessin type manga. Une interview assez vide conclut le volume, où le principal intérêt (pour qui n’est pas un fanatique de l’auteur Tom De Longe) réside dans les illu de concept très sympa, De Longe ne disant que des platitudes qui ne nous apprennent rien sur la BD et sa réalisation. Étonnant…

    Le monde des rêves existe! Deux frères sont des Poets, dotés de la capacité de circuler entre les deux mondes et de « rêver éveillés ». Ils vont se retrouver au cœur d’une terrible machination du maître des cauchemars qui aspire rien de moins que semer le chaos sur le monde réel…

    Poet Anderson – the dream walker est un coup marketing réussi comme les américains en ont la science. L’interview de Tom De Longe reflète un projet multi-médias qui semble avoir été montée pour développer et vendre une création pensée comme un clip et non comme une BD. Attention, je ne dis pas qu’il s’agit d’une mauvaise BD, loin de là! Simplement la communication faite autour d’un objet très graphique est à l’échelle d’un gros projet ambitieux… ce que n’est résolument pas Poet Anderson, que je vois plus comme un sympathique one-shot. C’est dommage car le travail sur l’univers visuel est vraiment sympa, les design très réussis et l’idée d’un passage entre le monde réel et celui des rêves, si elle n’est pas franchement révolutionnaire, reste toujours sympathique avec beaucoup de possibilités (on se souvient de Matrix pour ne citer qu’un exemple). Le délai entre la première publication du tome 1 et un second volume qui ne pointe toujours pas le bout de son nez me laisse très pessimiste sur une suite à cette histoire. Personnellement je n’aime pas les histoires qui n’ont pas de fin et les auteurs (surtout réputés) qui ne respectent pas leurs lecteurs. Du coup je reconnais que j’ai un sentiment ambigu après la lecture de cet album…

    Mais concrètement qu’avons-nous? Comme dit en résumé, Anderson est le sauveur attendu pour équilibrer les deux mondes face à la menace apocalyptique d’une perversion du monde réel par l’entité maléfique issue des cauchemars. Les concepts et personnages lancés par ce tome sont nombreux et relativement riches, les thèmes archétypaux et mythologiques (le Mal, la fée,…) sont également toujours de bons points pour une histoire fantastique. Le drama est à la hauteur (bien que l’histoire avance très vite) avec dès la fin de ce premier volume, un danger bien palpable qui donne du corps à cet univers. Il y a bien quelques facilités de construction avec ces aller-retour des deux frères entre les deux mondes et la temporisation dans l’apparition des pouvoirs du héros, mais globalement on a un comic-manga très sympathique et visuellement assez réussi (très coloré).

    Je suis assez gêné car peut-être que dans cinq ans après la clôture de l’histoire en 3-4 volumes je serais dithyrambique sur un monde fantastique puissant et onirique, mais le risque d’un album mort-né me laisse sur mes gardes… L’impression que la BD n’est qu’un gadget autour d’un court ou long métrage d’animation fait craindre le simple objet promotionnel pour le groupe de rock de De Longe… Je vous laisse juges…

    Lire sur le blog:
    https://etagereimaginaire.wordpress.com/2018/09/10/poet-anderson/

    Cellophane Le 03/09/2018 à 16:56:26

    Je n’ai pas réussi.

    Certes, les dessins sont assez esthétiques, dans un mélange Comics/Manga, pour le design dans le premier cas, pour le mouvement et le cadrage dans le second.

    Mais le résultat donne quelque chose d’étouffant, de moyennement lisible. Les cases vont vite, on ne comprend pas toujours où on est, qui est là, ce qui se passe, au premier regarde et assez vite, je me suis un peu perdu.

    Pour le scénario, c’est pire !

    Il y a 3 000 informations par page !

    Alors le monde et l’idée sont certainement bien construit mais on nous balance de nouvelles informations toutes les trois cases et rapidement, on se perd totalement dans l’histoire.

    Qui est où, pourquoi, à quoi sert qui et comment marche quoi ? Rapidement, le tout devient un mystère dans lequel chaque nouvelle info nous perd encore plus (pas toujours claires, qui plus est : le frère n’est jamais venu dans ce monde, deux cases après, si, il connaît tout mais ne voulait pas le dire – pourquoi, mystère)…

    Ajouté à cela que parfois, on passe d’un lieu à l’autre sans prévenir et il faut une page ou plus pour comprendre où on est et avec qui…

    Je n’ai pas réussi à me faire à ce marathon trop touffu.