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À Chamonix, les sommets sont conquis les uns après les autres. Pourtant, en cet été 1881, la silhouette élancée du Grépon résiste encore et demeure invaincue. Mais la crainte qu’inspire l’aiguille de granite sera-t-elle plus forte que la convoitise qu’elle suscite et pourra-t-elle encore, le temps d’un été, rester inviolée ?

Au siècle des Lumières, les habitants des vallées considéraient la montagne comme un monde de chaos glacé, hostile et inutile. Si Jean-Jacques Rousseau initia une autre manière de regarder les sommets, ce sont les Anglais qui, au XIXème siècle, inventèrent les Alpes – comme, dans une moindre mesure, la Côte d’Azur - et leurs donnèrent une dimension esthétique et sportive. C’est l’histoire de l’un d’eux, Albert Frederick Mummery, que Nicolas Debon raconte dans L'invention du vide. Alors que jusqu’ici les ascensions s’organisaient comme des expéditions coloniales, ce natif de Douvres, accompagné seulement de deux guides et avec un équipement des plus légers pour l’époque, initia en cet été 1881, une nouvelle manière de conquérir l’Inutile.

Par-delà l’exploit sportif, le scénario s’attache à l’intellectualisation des courses de Mummery et à la progression des cordées engagées, en toute humilité, parmi les séracs, les névés ou les couloirs pour le plaisir… d’être le premier. À travers une mise en page se jouant des plans serrés, Nicolas Debon s’attarde avec simplicité et sobriété sur ces duels dont le massif du Mont-Blanc fût le théâtre et sait, quand il le faut, transcender le gaufrier traditionnel pour des plans largement ouverts sur les cimes et le ciel.

Un très bel album sur la fascination qu’exercent les sommets. Reinhold Messner a dit "La montagne n'est ni juste, ni injuste. Elle est dangereuse ", mais, Dieu, qu’elle peut être belle !

Par S. Salin
Moyenne des chroniqueurs
7.0

Informations sur l'album

L'invention du Vide

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L'avis des visiteurs

    Erik67 Le 23/11/2020 à 08:39:49

    Les récits d’alpinisme dans la bande dessinée sont plutôt légions. « Le Sommet des dieux » de Jiro Taniguchi constitue d’ailleurs le summum en la matière. Maintenant, c’est toujours intéressant de voir et d’explorer d’autres récits qui s’attacheront à une histoire particulière. Là, il s’agit de décrire la conquête sur les derniers sommets montagneux des Alpes. Certains pics étaient encore réputés comme infranchissables dans les années 1880 alors que le Mont Blanc, plus haut sommet d’Europe continentale, avait été vaincu depuis un siècle. Deux alpinistes chevronnés de nationalités différentes vont pousser toujours plus loin pour en venir à bout. C’est inspiré de faits réels, ce qui accentue l’authenticité.

    Cette lecture n’était pas gagnée d’avance car j’ai peu apprécié le dessin ou plutôt le formatage. Certaines cases me semblent trop petites ce qui ne permet pas de visualiser correctement le panorama de la montagne. Ce genre de récit nécessite un format plus grand. J’ai failli sombrer dans l’ennui au départ mais petit à petit on est gagné par la cause de ces hommes d’exception qui vont donner leur vie pour la montagne. J’ai bien aimé la partie historique à la fin de la bd avec les photos d’époque en guise d’illustration.