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La compagnie des lames 1. Renaissance

16/06/2011 6958 visiteurs 6.3/10 (3 notes)

H ommes, orks, elfes et nains avaient su mettre leurs différends de côté pour lutter contre les hordes monstrueuses du roi Goule. Derrière le prince Fangorn, cinq d’entre eux étaient parvenus à pénétrer dans la citadelle d’acier et à abattre l’ennemi, entrant dans la légende sous le nom de Compagnie des lames. Cinquante ans après, dans un monde gangréné par la haine et la xénophobie, un ménestrel sillonne le royaume pour rassembler ces vétérans à l’appel de Fangorn. Mais le temps a passé, les combattants ont changé ou sont retournés à leurs vicissitudes. Si Finlae, l’elfe guerrière, suit le messager après avoir réglé ses comptes, Ugrosh, devenu prêtre, n’accepte d’accompagner la troupe qu’à condition de ne pas se battre, tandis que le nain Fender préfère s’enrichir grâce à sa réputation et aux paris…

Comment faire original et innover vraiment en Fantasy ? Entre les classiques du genre qui ont ouvert la voie en littérature d’abord, au cinéma et en bande dessinée ensuite, et les nombreuses séries qui ont suivi, exploitant à fond le filon, cela paraît difficile. Surtout lorsqu’il s’agit de satisfaire un lectorat qui s’est abreuvé de ce style d’histoires. Reste, peut-être, à choisir un angle d’attaque légèrement différent, surtout visible à travers des détails – par exemple, un trait de caractère qui dénote par rapport à ce à quoi on s’attendrait – qui n’en sont finalement pas tout à fait. Et ce, en assumant les influences et la reprise des éléments incontournables de la Fantasy. Il semble que ce soit le parti pris par Nicolas Tackian (Orks, Le Syndrome de Caïn, La XIe plaie) dans la Compagnie des Lames.

Reprenant l’association habituelle entre hommes, nains et elfes, à laquelle il ajoute les orks (du « bon » côté de la barrière), se permettant de petits clins d’œil qui pourront faire sourire ou agacer – à commencer par… Fangorn - , le scénariste met minutieusement en place le monde dans lequel vont évoluer ses acteurs vieillissants et usés. L’introduction, astucieusement ménagée par le ménestrel, donne le ton : celui d’une noirceur qui a sévi à une époque révolue et qui perdure, d’une autre manière, dans un royaume caractérisé par son intolérance, sa violence et sa xénophobie. Tout en déroulant progressivement sa toile de fond, Nicolas Tackian bat le rassemblent des acteurs sur l’ensemble de ce premier volet. Si elle est classique et s'avère moyennement enthousiasmante, voire poussive, cette phase permet cependant de découvrir chacun des protagonistes, notamment leurs travers respectifs, ainsi que leurs rapports les uns aux autres – sans surprise, l’elfe et le nain se détestent. C’est également dans cette présentation que se font jour de petits détails auxquels on ne s’attendrait pas de prime abord, comme le côté très peu raffiné de Finlae en opposition avec l’image habituelle collée aux siens – qu’il est loin, le guerrier elfique, poète et esthète ! Enfin, bien que des éléments chargés de mystère soient distillés au fil du récit, il faut attendre les dernières pages pour que l’intrigue décolle réellement grâce à un cliffhanger plutôt prometteur, quoiqu'un peu attendu, et soulevant de nombreuses questions.

Aux pinceaux, Dave Kendall, connu des amateurs pour ses illustrations du jeu de cartes World of Worcraft, fait la démonstration de son talent à travers un graphisme soigné et un découpage précis. Mieux, il ne se complait pas dans des plastiques trop parfaites. Les personnages – femmes comprises – ont ainsi des mines et des allures bien peu amènes qui les rendent crédibles dans leur rôle, mais ne forcent nullement la sympathie et peuvent parfois paraître un peu brouillées ou brouillonnes. Quant à la colorisation, elle soutient efficacement la noirceur du monde évoqué et renvoie une impression fangeuse – la boue des âmes et d’Arakel ? – particulièrement prégnante.

Honorable tome d'introduction, Renaissance peine cependant à enthousiasmer vraiment. La suite pourra peut-être changer la donne.

Par M. Natali
Moyenne des chroniqueurs
6.3

Informations sur l'album

La compagnie des lames
1. Renaissance

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Note: 3.7/5 (19 votes)

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L'avis des visiteurs

    italia Le 15/12/2019 à 19:40:27

    Tout est sublime sauf malheureusement pas de fin et merde encore une de plus. Je commence à avoir un super tas de BD non terminées. Arrêtez de nous prendre pour des machines à frics.

    FlashP0T Le 11/07/2019 à 20:52:57

    Ça fait un bout que c'est gelé au statue «En cours» ça serait comme trop dommage qui finisse ça de même là.

    Mais le graphique est sublime @_@

    Elistan Le 03/10/2015 à 20:19:49

    Les couleurs sont majoritairement le noir et l'orange ! Cette technique du clair obscur, qui reflète bien l'ambiance et l'éclairage parcimonieux dû à la lueur de quelques torches, permet un dessin assez flou, où l'on distingue avec peine les détails ... Quelques gros plans démontrent cependant la maîtrise de Kendall.
    Niveau scénario, un remake de "la communauté de l'anneau". Les héros se réunissent après 50 ans d'une vie qui les a tous marqué et malgré de profondes rancoeurs.

    mome Le 29/06/2011 à 11:15:34

    Il s'agit d'un véritable tome d'introduction de Fantasy usant de la classique phase de recrutement du groupe devant partir en mission. Déjà vu il est vrai, pas très original c'est à voir car le contexte l'est. On se dirige manifestement vers de la dark fantasy.
    Le monde dans lequel se déroule l'histoire est violent, raciste, la loi qui s'applique est celle du plus fort. Nos héros sont rappelés (ils doivent en fait honorer une ancienne promesse) pour à priori combattre un mal que l'on croyait vaincu (on n'en saura pas plus pour l'instant). Mais nos héros ne le sont pas dans leur monde; tout le monde les a oubliés eux et même les évènements qui leurs avaient conféré ce statut. Ils sont marqués physiquement et moralement et l'entente dans le groupe ne semble pas des plus cordiale.

    Le dessin et la colorisation sont captivants et participent pleinement à la description de ce monde et créent une ambiance un peu apocalyptique.

    Au final beaucoup de plaisir que la mise en place de cette histoire, le côté dur et désabusé du monde et des personnages, l'absence de précision sur le danger à venir et sur les évènements antérieurs, laissant présager de quoi nous surprendre dans les prochains tomes.

    BIBI37 Le 24/06/2011 à 20:49:04

    En achetant cette BD j'avais été séduit par les dessins.
    Je restai plutôt sur une bonne impression sur L'heroïc fantasy avec la série "ARAWN".
    J'ai eu toutes les peines du monde à suivre l'histoire et pourtant le scénario est ultra-conventionnel pour ce genre d'ouvrage. Peut-être un manque de magie ou d'humour.
    Bref un peu déçu.
    5/10.