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E t les hommes se mirent à parler, à se regarder le nombril et à remettre en question leur armure machiste. Échec sentimental, perte de l'assurance légendaire face à la séparation, coming out ou délectation d'un instant précis de la relation amoureuse, Massimo, Romain, Manuel et les autres, dévoilent leur vie privée et surtout leurs faiblesses.

Après L'accablante apathie des dimanches à rosbif et pour leur deuxième album en commun, Vassant et Larher continuent de concourir dans la catégorie du titre le plus improbable de la bande dessinée. Pourtant, derrière cette phrase alambiquée, se cache un récit d'une simplicité éclatante : et si les hommes, eux aussi, pouvaient avoir une once de sensibilité et être atteint psychologiquement, en positif ou négatif, par l'amour ? Et bien oui mesdames, les auteurs nous le prouvent si vous en doutiez encore : les hommes ont un cœur ! Patchwork de situations plus ou moins cocasses, La voix des hommes qui se mirent met en scène des hommes qui n'hésitent pas à se confier à une caméra virtuelle. Chaque confession débute par une présentation rapide du protagoniste façon casting filmé, puis vient la mise en situation. Les histoires ont toutes la particularité de pouvoir être vécues par chacun de nous et nourrissent le propos de vérité et de crédibilité. La faiblesse des hommes à ressentir les choses du cœur est une légende que seuls certains d'entre eux n'osent pas encore s'avouer. Les femmes le savent bien, elles. Se pose alors la question du public auquel est destiné cet ouvrage. Aux derniers machos ? Pour qu'ils puissent enfin reconnaître leur "égalité" sur ce point avec la gente féminine. Aux autres hommes, catalogués comme "normaux" ? Pour qu'ils s'assurent qu'ils ne sont pas uniques au monde. Aux femmes ? Pour qu'elles savourent ces moments de sensibilité et ne se sentent plus les seules à être cataloguées dans ce registre si particulier de l'émotivité. La case reste à cocher, plusieurs choix sont possibles.

Les histoires s'enchaînent sans autre lien que celui de la confession de la chose amoureuse, le dernier chapitre se démarquant par sa longueur, son ton et le mode "discussion à bâtons rompus" entre copains. Si les récits pris un par un restent de bonne qualité, l'ensemble peut lasser et il est recommandé de fractionner sa lecture. L'humour souvent présent fait régulièrement place à la nostalgie d'un moment heureux du passé ou au tragique de la désillusion de celui qui comprend enfin qu'il n'est pas irremplaçable et que le retour en arrière n'est plus possible. Le trait, comme hésitant, de Sébastien Vassant accentue le sentiment d'intimité partagée et intime prise sur le vif. Néanmoins la qualité des textes, reflet de la facilité d'élocution des protagonistes, laisse tout de même planer le doute sur la capacité du commun des mortels à se confier en ces termes. Point d'improvisation donc et une notion de simplicité parfois un peu trop écartée.

La voix des hommes qui se mirent est un exercice linguistique, s'appuyant sur des phrases sures de leur impact, couplé avec une ambiance de confessionnal où l'isoloir serait remplacé avantageusement par la "petite lucarne".

Par T. Pinet
Moyenne des chroniqueurs
6.5

Informations sur l'album

La voix des hommes qui se mirent

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L'avis des visiteurs

    Erik67 Le 02/09/2021 à 16:02:47

    Au début, j’ai trouvé la démarche assez intéressante que d’offrir la parole à divers hommes pour raconter leurs expériences de rencontre avec les femmes. Comme s’ils n’avaient pas assez la parole ! Comme si ce sujet n’était jamais évoqué !

    Or, cela devient vite un catalogue de réaction assez lassant à la longue. On se perd dans des bavardages inutiles qui n’apportent pas grand-chose. L’intérêt s’est vite dissipé malgré quelques points d’humour décalé. Certes, il y a la profession ainsi que l’âge de ceux qui témoignent. Cependant, il n’y a aucun lien de corrélation.

    Au final, c’est purement stérile comme lecture du moins à mon niveau. J’espérais beaucoup plus.