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D ans un Paris futuriste, le jeune Bengale semble pister une femme, lorsqu'une marée haute survient. L'expression désigne un phénomène bien particulier dans un monde où les océans ont disparu, puisqu'il s'agit d'une mer spectrale qui apparait portant en elle les âmes des créatures marines disparues par la faute de l'humanité. À chaque marée, les animaux viennent se nourrir des âmes des survivants de la race de l'homo sapiens sapiens. Chrysaora et Bengale doivent unir leurs forces pour déjouer les plans du clan d'Herman se cachant dans l'Opéra Garnier et menacé par le fantôme d'une baleine blanche.

Cet album appartient à l'univers du roman Mers mortes, imaginé par Aurélie Wellenstein. Celle-ci a réussi à créer une histoire mêlant subtilement fantasy, récit post apocalyptique et drame écologique. La manière avec laquelle elle aborde ces genres et les thèmes sociétaux et environnementaux est à la fois habile et d'un humanisme convaincu (dans le sens noble du terme). Tout ceci dans un style sans détour et sans concession, qui est aussi présent dans cette bande dessinée qu'elle scénarise. Cela lui permet de revenir sur un personnage important : le capitaine Bengale et son l'origine de sa "malédiction", le secret qui lui permet de survivre ainsi que la manière dont il va obtenir son vaisseau fantôme. Ainsi, celles et ceux qui se posaient la question après avoir lu le roman trouvent réponses. Cependant, il ne s'agit pas d'un simple récit de (re)présentation de ce protagoniste, mais bel et bien une aventure rondement menée qui donne des images de cet univers horrible qu'est devenu la planète Terre.

L'aspect visuel (dessin et couleur) est dû au travail d'Olivier Boiscommun. La construction des planches est habile, jouant sur différents rythmes, ce qui contribue à l'ambiance des Mers mortes.. Les choix de coloris du dessinateur inspirent l'effroi lors des attaques des marées hautes pour aisément retrouver les standards naturels avec aisance. Le trait peut convenir aux fantasticophiles convaincus comme à un public plus novice et / ou plus jeune



Un prequel réussi de bout en bout, qui permet de mieux cerner l'un des personnages les plus emblématiques du roman qui a servi d'inspiration à cette bande dessinée. La baleine blanche des mers mortes est un très bon moment de lecture.

Par J. Vergeraud
Moyenne des chroniqueurs
6.5

Informations sur l'album

La baleine blanche des mers mortes

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Note: 3.9/5 (12 votes)

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L'avis des visiteurs

    Erik67 Le 21/02/2023 à 07:29:41

    Voilà un one-shot très réussi graphiquement. A commencer par la couverture qui est à la fois mystérieuse et superbe.

    Evidemment, ce titre se démarque des autres par l'approche de son univers post-apocalyptique et surtout fantomatique. L'idée d'une revanche des animaux marins sur les hommes suite à la disparition des mers est très bien exploité par l'auteur.

    Le changement climatique est passé par là provoquant la disparition de tous les océans laissant place au désert. C'est le retour des animaux spectraux qui nous transforme en zombie !

    Il y a également comme une forme de poésie onirique qui est d'ailleurs joliment mise en image. Les décors sont tout simplement somptueux. Le trait est à la fois élégant, frais et dynamique. Tout ceci concourt à une lecture très agréable. C'est toujours un plaisir immense que de pouvoir me régaler de son impeccable graphisme ! C'est tout bonnement merveilleux !

    On pourra également voir une certaine dimension écologiste de ce récit qui nous amène dans un Paris du futur digne d'un film « Mad Max » à savoir une nature oppressante et des ruines délabrées. Il s’en dégage une atmosphère particulière qui fait tout le charme de cette histoire un peu hors du commun.

    Certes, heureusement que les musiciens de l'Opéra sont là pour pouvoir calmer les ardeurs d'une baleine mortelle digne de celle de Moby Dick. Les clins d’œil se multiplient avec toutes les références. On remarquera également un certain Jonas qui rappellera Pinocchio.

    En bref, une histoire plaisante sur une bonne idée dont le potentiel d'exploitation a été mis à profit pour le lecteur. En somme, une fable écologiste qui donne de l'espoir à l'humanité.

    1001 Le 05/12/2021 à 09:55:45

    Bof bof !
    J'aime bien Olivier BOISCOMMUN mais là son dessin ne sauve pas
    un scénario très indigent.
    Je me suis parfaitement ennuyé du début à la fin.

    Shaddam4 Le 30/10/2021 à 09:34:25

    Projet très solide bâti sur un univers existant et un propos écologiste déterminé, La baleine blanche des mers mortes est une nouvelle réussite de l’éditeur, tant graphique que d’écriture, en déroulant une intrigue pas si facile à exposer et en tenant jusqu’au bout un suspens qui conclut très logiquement et poétiquement cette histoire. La brièveté du format et l’ambition modérée du projet ne se ressentent pas sur un travail (et ce n’est pas si fréquent sur ce format) parfaitement réalisé et qui sait proposer de la nouveauté dans le paysage éditorial BD. Une jolie trouvaille que je vous invite à découvrir.[...]

    Lire la suite sur le blog:
    https://etagereimaginaire.wordpress.com/2021/10/20/la-baleine-blanche-des-mers-mortes/