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Aristophania 1. Le Royaume d'Azur

07/02/2019 6974 visiteurs 6.4/10 (5 notes)

M arseille, 1900, trois gamins vivent avec leurs parents, ils sont pauvres, mais heureux. Après que leur père ait été assassiné dans des circonstances troubles, une étrange fée aux allures de Mary Poppins les conjure de fuir pour se soustraire au courroux de puissances maléfiques. Neuf ans plus tard, ils résident à Paris, dans un taudis. Les choses tournent mal et leur mère est emprisonnée. Leur bienfaitrice intervient cependant et les accueille dans son domaine, établi au cœur d’une campagne idyllique. Frères et sœur ne sont pourtant pas au bout de leurs peines ; dans l’ombre se cache le Roi-Banni, un ennemi vraiment très méchant.

Le récit de Xavier Dorison tient un peu de Peter Pan alors que l’hyperréalisme se teinte de fantastique. Sur fond de tensions sociales, les enfants découvrent une société mystérieuse, régie par l’azur, une énergie cosmique que tous convoitent. Les personnages demeurent archétypaux, Basile impétueux et courageux, Victor, intelligent et studieux, puis Calixte, la petite sœur un peu naïve. Il est prévisible que leur complémentarité constituera leur force dans un univers dominé par la magie et les sortilèges. Les frangins ont par ailleurs de solides alliés, en particulier la comtesse Aristophania Léontine Armance Bolt-Privat de Rochebrune, qui leur sert de mentor et de protectrice.

Le coup de pinceau de Joël Parnotte se révèle exceptionnel. Ses décors, réalistes, sont particulièrement réussis, notamment ses reconstitutions d’usines, d’entrepôts ou des quartiers mal famés rendus singulièrement glauques par une mise en couleur sombre. Les dessins, dans l’ensemble, fourmillent de détails. La construction se montre pour sa part très créative ; les planches ont la particularité d’être souvent tranchées par une case pleine largeur. Ce sont d’ailleurs ces vignettes de grand format qui captent d’emblée l’attention du lecteur, après quoi son regard se porte sur ce qui vient avant et après. La page, ainsi conçue, forme un tout cohérent.

Le royaume d’azur propose un conte dickensien, dans lequel on aurait incorporé une bonne dose de « fantasy » ; la proposition n’est pas inintéressante, reste à voir comment elle se déploiera dans les prochains tomes de cette saga qui devrait en compter quatre.

Par J. Milette
Moyenne des chroniqueurs
6.4

Informations sur l'album

Aristophania
1. Le Royaume d'Azur

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L'avis des visiteurs

    Noslig Le 21/11/2022 à 08:22:50

    Pour vivre l'amour parce que venu d'un monde différent et recherché parce qu'il est tel, A Gennevillers Clément Francoeur a épousé en secret Adèle. Celle-ci accepte par amour de taire cette condition d'épouse en public, acceptera la séquestration pour protéger ses enfants et leur permettre d' échapper à la justice, souffrira d'être l'objet de chantage du monde dont est issu son défunt mari, tout cela par amour... Aristophania cette énigmatique femme aux pouvoirs magique qui puise sa force dans l'Azur est indéfinissable. Cependant sa dette est grande vis-à-vis de la famille de Clement, appelé dans son monde le chevalier Arlin Stagarrt, qui a sacrifié sa vie pour la protéger d'un danger qui pouvait la tuer. Elle prend en charge les enfants et va enfreindre les règles de son monde pour leur permettre de grandir mais aussi pour les protéger du laquais ce mangeur de rats du monde nocturne. Une jeune dame Calixte fille du chevalier redonnera vie à Aristophania dans son duel avec le laquais. Les dames ici paraissent des combattantes plus déterminées, moins impulsives mais effectuent leur travail dans la discrétion le silence , loin des fanfaronnades masculines. Patience et longueur de temps font plus que force et que rage. Pour finir, les enfants ont droit à la vérité quoiqu'en pensent les consoeurs d'Aristophania
    Elle les fera entrer par la grande porte et leur apprendra à regarder les choses autrement.

    Saigneurdeguerre Le 10/04/2020 à 15:13:29

    Marseille 1900.

    Dans l’enfer de l’usine sidérurgique où travaillait mon père, subissant les brûlures mordantes des échardes de fer et respirant les gaz étouffants, des ouvriers risquent leurs vies et leur santé pour obtenir juste de quoi nourrir leur famille. Mon père était de ceux-là… Mais il était bien plus que cela, comme je l’ai découvert plus tard. Quant à ma mère, elle tentait de nous élever du mieux qu’elle pouvait dans une société où les ouvriers étaient humiliés, méprisés et malmenés en toute circonstance… Et la police n’était pas la dernière à cogner…

    Critique :

    Le scénario de Dorison retrace bien la misère de la classe ouvrière à la Belle Epoque, qui n’était belle que pour ceux qui avaient de l’argent, beaucoup d’argent… Pour les ouvriers, c’était une vie souvent infernale avec juste de quoi survivre… Quand il y avait du travail !
    A cette dimension sociale, Dorison ajoute une touche de magie qui remonte plus loin que la nuit des temps.

    Ses héros sont trois enfants bien typés, deux garçons et une fille. Celle-ci est douce, rêveuse, la bonté personnifiée. Elle est la plus jeune du trio. L’aîné est un « débrouillard » qui se comporte comme un adulte, un peu voyou, un peu escroc, et fait ce qu’il peut pour remplacer un père décédé. Le cadet est un petit génie, toujours plongé dans des livres, de préférence de physique. Dans le premier tome, on ne voit pas encore comment ils pourraient s’opposer à Gédéon, le roi banni, aux pouvoirs incalculables, que l’on devine impitoyable et que l’on déteste sans même l’avoir vu.

    Joël Parnotte rend, par son trait, toute la haine et la colère que peuvent ressentir les opprimés face à des injustices contre lesquelles ils ne disposent de quasi aucun moyen. Les expressions des visages semblent animées de ce désir de vengeance et donnent au lecteur l’envie de hurler avec ces esclaves de la révolution industrielle. C’est le point le plus fort de cette bande dessinée où l’on a vraiment envie de haïr des gens que, somme toute, on ne voit pas car ils font faire le sale boulot de la répression par des anciens forçats ou des policiers corrompus et brutaux.

    Mon seul problème avec cette bande dessinée… Je ne suis pas fan de magie… En particulier lorsqu’elle est surpuissante…

    Touriste-amateur Le 16/10/2019 à 20:43:10

    J'ai adoré : les dessins, l'intrigue. les univers.
    J'(espère que la suite sera du même niveau. J'ai hâte de la lire!

    thieuthieu79 Le 07/04/2019 à 16:16:59

    Avec un duo tel que Dorison / Parnotte, impossible d'être déçu.
    Cette nouvelle série est très prometteuse avec un univers Héroic-Fantaisie surprenant car il se déroule dans le Sud de la France dans les années 1900.
    Le coté Fantaisie est intelligemment dosé pour ne pas écraser l'histoire afin que celle-ci reste complètement crédible.
    L'intrigue se met très lentement en place et Dorison prend son temps pour installer ses personnages dans ce nouvel univers.
    Néanmoins, à l'issue de l'album, on connait déjà le rôle de chacun d'eux, ainsi que le contexte (magie et guerre) sans lequel ils vont évoluer.
    Coté dessin, Parnotte s'en donne à cœur joie et livre de belles planches.
    Dans un Paris sombre, glauque et pluvieux ou dans un Marseille ensoleillé vert et apaisant, le dessin, mais surtout la mise en couleur, respire le vrai et la sincérité. Cela donne des ambiances remarquables dans lesquelles on se plonge facilement.
    Avec cette nouvelle série, les auteurs ont ouvert une porte sur un univers très très large dans lequel ils vont pouvoir développer beaucoup de choses. Et c'est bien là le grand danger. Il ne faudrait pas que la série s'éparpille trop au risque de devenir incohérente et indigeste.
    Attendons de voir ce que la suite nous réservera...

    kingtoof Le 24/03/2019 à 15:58:25

    Un bon premier album.
    Le scénario paraît prometteur, même si les histoires de sociétés secrètes sentent le réchauffé.
    L'ensemble dessins - dialogues est bien construit.
    Bref, j'attends la suite pour affiner mon avis.

    Arnusse Le 19/03/2019 à 23:11:14

    Voilà une nouvelle série que j'ai fort appréciée ! Le contraste entre les différents lieux traversés est surprenant, mais j’aime être surpris de cette manière. Et je sens qu’au fil des épisodes d'Aristophania, on ira de surprise en surprise ! Même si on reste un peu sur sa faim à la clôture de ce premier tome, Xavier Dorison a le talent pour garder pas mal de suspense pour la suite. A quoi va donc ressembler le roi banni ? Et puis ce dessin de Joël Parnotte, quel plaisir de s’y plonger. Alors vivement la suite !

    kurdy1207 Le 01/02/2019 à 08:31:47

    Une chouette histoire qui se déroule au début du 20ème siècle. Joël Parnotte, au dessin, déjà excellent avec « Le Maître d’armes » en remet une couche avec ce premier tome d'Aristophania. Un vrai plaisir visuel et une qualité égale tout au long de l’album. Concernant le scénario, je pense qu’il faudra attendre la suite pour pouvoir émettre un avis. Certes, l’histoire se déroule sans anicroche qui pourrait compliquer la compréhension mais, où diable Xavier Dorison va-t-il nous entraîner ? Tout l’art du suspens…

    Random- Le 31/01/2019 à 20:30:16

    Belle entrée en matière pour cette nouvelle série du duo Dorison / Parnotte. Certes, ce 1er tome prend son temps pour mettre en place l'univers de magie et les personnages, mais de nombreux indices laissent entrevoir une intrigue complexe. Tout cela donne envie d'en savoir plus...

    aelia Le 20/01/2019 à 13:04:45

    Quel plaisir de retrouver le binôme du Maitre d'armes...histoire captivante malgré le peu d'indices révélé dans ce premier tome, personnages attachant, dessin toujours aussi réaliste...bref une série a suivre de très près...vivement la suite

    biggyjay Le 19/01/2019 à 20:10:30

    Très bon album que celui-ci !
    Dorison au scénario, disons-le tout net : ça ne peut pas être foncièrement mauvais. Et là, l’histoire est prometteuse et plutôt intéressante, donc c’est très bien. Le style de cet album distille un savant mélange de fantastique, de polar et d’historique pour projeter le lecteur innocent au début du XXe siècle. La mise en place des personnages est un peu longue mais solide et l’intrigue ne se dévoile pas complètement. On découvre l’Azur avec juste de quoi assurer une histoire mais suffisamment pour créer de l’intérêt. C’est donc avec impatience que j’attends la suite des aventures de la fratrie Francœur et d’Aristophania.
    Côté dessin, je ne suis pas coutumier du style graphique de Joël Parnotte mais il présente un travail original, personnel et élégant. Les ambiances sont franchement réussies et on oscille entre un Gennevilliers sombre et pluvieux et le clair Azur non sans un certain plaisir.
    Bref, c’est du tout bon alors foncez !