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S ouvent, quand un nom propre passe dans le langage courant, l’individu qui se cache derrière est vite oublié. Eugène Poubelle, Alexis Godillot et Charles C. Boycott ont disparu des esprits alors que la postérité en a décidé autrement. C’est dans cette catégorie que se classe Charles Ponzi. Même s’il n’a pas été le premier à avoir profité de la crédulité des investisseurs en promettant des intérêts futurs improbables, sa « pyramide » est entrée de plain-pied dans le vocabulaire de l’économie.

Au départ, l’histoire de Carlo Ponzi ressemble à celle des millions d’immigrants qui avaient décidé de tenter leur chance en Amérique, « là où les rues sont pavées d’or ». Évidemment, la réalité était toute différente une fois débarqué chez l'Oncle Sam. Très rapidement, l’habile bonimenteur fût obligé de s’en remettre à sa gouaille pour s’en sortir. D’abord, simplement pour pouvoir manger, puis au fil des années, pour devenir riche, immensément riche. Sa chute n’en fût que plus brutale, comme il se doit au pays de la morale bien pensante.

Xavier Bétaucourt et Nathalie Ferlut ont tiré de cette existence marquée par le signe du dollar un biopic dense et virevoltant. Si le fond - récit chronologique ponctué de rappels salvateurs sur les mécanismes financiers utilisés par l’aigrefin -, se montre très classique, la forme pleine d’énergie, lorgnant autant vers le dessin animé que la BD historique, se montre passionnante à suivre. Archétype du cycle pauvreté - richesse - déchéance, Ponzi est un personnage fascinant. Certes, c’est un escroc, mais il possédait une grandeur et une ambition impossible à contenir. Croyait-il vraiment qu’il pourrait échapper aux autorités et à une presse toujours plus pressante où le fait d’avoir su se jouer si facilement de la naïveté de ses contemporains l’avait-il rendu aveugle ? Peu importe, pendant quelques mois, il fût le roi de la finance et le Tout-Boston était à ses pieds.

Finement documenté et raconté avec panache, La pyramide de Ponzi devrait servir d’avertissement tant aux apprentis boursicoteurs qu’aux requins du CAC40. Les victimes de Bernard Madoff n'ont pas eu cette chance.

Par A. Perroud
Moyenne des chroniqueurs
7.0

Informations sur l'album

La pyramide de Ponzi

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    Erik67 Le 30/08/2020 à 11:53:12

    C'est toujours intéressant de lire une biographie d'un immigrant italien parti aux Etats-Unis et qui essaye l'american dream sur le mode tromperie des pauvres gens. La pyramide de Ponzi est un système frauduleux qui consiste à rémunérer les investissements des clients essentiellement par les fonds procurés par les nouveaux entrants.

    Il y aura toujours des escrocs en ce monde. Cependant, je dois quand même m'interroger sur la crédulité des gens qui pensent honnêtement qu'on peut gagner d'énormes pourcentages en plaçant l'argent. En effet, Ponzi promettait des retours sur investissements relativement élevés pour appâter les gens. L'appât du gain est mère de tous les vices de la planète.

    En même temps, on n'a pas trop envie de les plaindre mais plutôt de louer le talent visionnaire de Ponzi qui a d'ailleurs inspiré également un certain Bernard Madoff purgeant actuellement 150 ans de prison et ayant quand même été Président du Nasdaq entre 1990 et 1993.

    La bd est très bien réalisée pour une biographie. Le personnage est d'ailleurs assez charismatique. Il terminera assez pauvrement sa vie. La morale sera encore une fois assez sauve. Une lecture utile pour ceux qui s'intéresse un peu à la finance pour comprendre ses mécanismes et surtout pour ne pas se faire avoir.