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U ne jeune femme est retrouvée morte dans des circonstances mystérieuses. La lieutenante Jeanne Condorcet est chargée de résoudre cet assassinat. La mise en scène du cadavre semble indiquer un crime sexuel, mais sans autre indice ou témoignages, l’affaire s’annonce difficile à élucider. Cependant, l’inspectrice découvre rapidement que la victime fréquentait un groupe libertin huppé et très discret : le Cercle de Circé...

Après L’herbier sauvage, Fabien Vehlman continue son exploration de la sexualité avec Polaris ou La nuit de Circé. En dépit des apparences de série noire, le récit s'avère plus être un exercice de conceptualisation de l’érotisme. Dans son enquête, Jeanne, elle-même une amatrice de libertinage, va croiser des esthètes de toutes sortes qui recherchent le coït ultime ! Oubliez la gaudriole, la pornographie ou les simples parties de jambe en l’air, ici tout est codifié et décortiqué. Le but est d’atteindre et de comprendre un hypothétique orgasme final. Malheureusement, la lecture s’avère à la hauteur des explications : lourde et, le comble au vu du sujet, aucunement émoustillante, malgré les différentes scènes explicites.

Le trait délicat et sombre de Gwen de Bonneval illustre cette plongée dans le stupre façon prise de tête. Le résultat est probant, particulièrement grâce à ses efforts sur les personnages. Regards perdus ou entendus, corps vigoureux ou usés, allures conquérantes ou soumises, la galerie de portraits est impressionnante de diversités et d’intensité. De plus, le dessinateur arrive presque à faire « passer » les innombrables digressions de son co-auteur. La tâche n’était pas aisée et il s’en sort avec les honneurs.

Album ambitieux, mais terriblement rébarbatif au point de penser que la voie purement documentaire aurait peut-être été plus indiquée que la fiction. Polaris ou La nuit de Circé a néanmoins le mérite de ne pas tomber dans le voyeurisme malsain ou la simple pantalonnade.

Par A. Perroud
Moyenne des chroniqueurs
4.8

Informations sur l'album

Polaris ou la nuit de Circé

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L'avis des visiteurs

    Erik67 Le 12/12/2020 à 11:23:16

    Cette bd qu'on pouvait espérer provocatrice finit par un regard finalement assez puritain pour désigner les fantasmes d'une bande de bourgeois friqués. Même l'esthétisme est d'une grisaille alarmante voire déprimante.

    Certes, on avait connu Vehlmann dans des oeuvres plus grand public alors que Gwen de Bonneval dessinait des bds pour la jeunesse. C'est clair qu'on misait sur un grand écart mais ce n'est pas malheureusement un essai très réussi au final.

    Certes, il y a un soupçon d'audace comme l'introduction de la science-fiction mais le lecteur sera vite perdu en cours de route. En effet, il y a comme une sorte de pseudo-intellectualisation de l'érotisme via l'art et la littérature. Cependant, cela ne le fait pas car il y a un vrai classicisme ajouté à une esthétique sombre assez pauvre. Bref, c'est fade.

    Il n'y aura de supplice hélas que pour le lecteur...

    6350frederic Le 02/01/2020 à 10:02:48

    Je me suis ennuyé , trop long : 140 pages et une enquête qui dure , qui dure . Les dessins en noir et blanc sont trop stylisés et les émotions des personnages mal retranscris et la fin sans le personnage principal ( flic en plus ) pour nous donner son avis manque ; bof

    biggyjay Le 18/01/2019 à 20:11:16

    Dans le genre lecture alambiquée, on ne fait pas mieux.
    Le postulat de départ est intriguant. Le crime l’est tout autant et la manière dont l’auteur distille les éléments au fur-et-à-mesure de l’enquête donne un rythme plaisant à la première moitié du récit. Mais le sujet de cette enquête qui semble léger au premier abord est en réalité assez lourd. L’intrigue est quant-à-elle complexe et à la moitié du livre, on rentre dans une seconde phase qui peut parfois s’averer gênante et mène à une lecture éprouvante. Cette seconde partie est beaucoup moins fluide que la première. Le côté glauque de certaines scènes développe la lourdeur du récit et le côté mystique de Circé est, hélas, contrebalancé par un manque de légèreté dans la narration. Dommage.
    Hélas toujours, le dessin au trait épais et gras n’amène aucune légèreté lorsque le récit le nécessite. Les touches de couleur décrivant les échanges n’évoquent, pour moi, aucune poésie.
    La fin, synonyme de délivrance au propre comme au figuré ne m’a, hélas encore une fois, pas mené à une quelconque réflexion sur cette lecture ni sur son sujet.
    Soit cette lecture manque de finesse et de rythme, soit je suis complètement passé à côté.
    Dans ces deux cas, je ne peux vous la conseiller.