Cher lecteur de BDGest

Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.

Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.

Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :


  • de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
    Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".

  • d'acquérir une licence BDGest.
    En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.


Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Titre Fenetre
Contenu Fenetre
Connexion
  • Se souvenir de moi
J'ai oublié mon mot de passe
AD

Chère créature

14/06/2018 3541 visiteurs 7.0/10 (1 note)

G rue, étrange créature marine à l’occasion anthropophage et poète, se languit de compagnie humaine, surtout depuis qu’il intercepte des fragments de pièces de Shakespeare glissées dans des bouteilles lancées à la mer. Certain qu’il tient là son âme sœur, il s’empresse de partir à sa recherche. S’ensuit une histoire d’amour contrariée, placée sous l’égide du dramaturge élisabéthain, jusqu’aux dialogues en « pentamètres iambiques », s’il vous plaît !

Le récit est introduit – en BD, ce qui est sympathique – par le non négligeable Craig Thompson, évoquant la solide éducation et la solitude de Jonathan Case, matériaux du personnage principal. En ouverture, une pleine page qui donne le ton – à découvrir.

Voilà une singulière bande dessinée, a fortiori pour une première publication. L’auteur du Tueur de la Green River y fait déjà montre d’une grande maîtrise narrative et graphique, notamment dans le traitement du noir et blanc. La composition guide le regard à travers les pages, ajoutée au dynamisme et à l’expressivité des protagonistes, l’ensemble s’avère d’une lecture très fluide.

Jonathan Case caricature une station balnéaire des États-Unis dans les années 1950-1960 et convoque nombre de références puisées dans le spectre large du cinéma : les séries B du drive-in (Corman) à grand renfort de monstres, western (Craw, un vrai cow-boy du littoral), guerre, comédie, Fellini… Bien sûr, l’ombre de l’horreur estampillée EC comics plane également sur l’album.

Lire Chère créature c’est un peu comme voir une tragédie loufoque déclamée sur de la surf music, une adaptation de la petite sirène qui serait partie en vrille… Ce titre est une curiosité et ne ressemble à rien d’autre !

Par T. Bisson
Moyenne des chroniqueurs
7.0

Informations sur l'album

Chère créature

  • Currently 4.33/10
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6

Note: 4.3/5 (3 votes)

Poster un avis sur cet album

Votre note :
Vous devez être connecté pour poster un avis sur le site.

L'avis des visiteurs

    Erik67 Le 02/09/2021 à 08:43:31

    J'ai sans doute été attiré par l'introduction de Craig Thompson qui vantait les mérites de cette œuvre de Jonathan Case. Pour autant, je dois dire que j'ai été très déçu. Certes, je n'aime pas trop les histoires fantasques qui partent dans tous les sens au détour d'une plage d'une station balnéaire américaine au milieu des années 50 ou 60.

    Il y a bien entendu des influences diverses et des clins d’œil mais je n'aime guère ce genre de compilation si ce n'est pas au service d'un bon récit équilibré. Par ailleurs, graphiquement je n'ai pas également été séduit par tout cet encrage qui dégouline. Oui, cela fait beaucoup ce qui explique ma notation.