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A u tour de Denis-Pierre Filippi et Fabrice Lebeault de prendre en mains Spirou le temps d’un album. Après douze tomes regardant plutôt vers le passé et une certaine nostalgie, Fondation Z fait le pari de l’anticipation à grand spectacle. Quelque part dans un futur (et une galaxie) lointain, une rébellion gronde. Un nouveau cadre et une redistribution totale des rôles et des personnalités, les auteurs ont vu grand, très grand.

Malheureusement, la lecture provoque un certain malaise. Non pas parce que les protagonistes et l’esprit de la série chère à Charles Dupuis n’est plus trop reconnaissable. Il s’agit d'un Spirou de …, il est donc normal que le résultat bouscule les habitudes. C’est plus dans ses fondements que le récit se montre bancal : où sommes-nous et que se passe-t-il ? Peu ou prou d’informations sont disponibles. Le lecteur est quasiment obligé de deviner ou d’imaginer une bonne part du pourquoi et du comment pour tenter de comprendre les tenants et les aboutissants de l'action. Difficile dans ses conditions d’être réellement captivé par le déroulement des évènements. Quid du groom et ses amis dans tout ça ? Ils sont bien là. Le scénariste a trouvé quelques astuces originales (Seccotine en grande sœur, un Spip cybernétique, etc.), mais globalement il a préféré laisser tomber la mythologie d’origine pour repartir à zéro.

Par son allure et son design, ce monde fait immédiatement penser à Horologiom et pas qu’un peu. En effet, les inventions graphico-mécaniques de Lebeault sont de retour pour le plus grand plaisir des amateurs des aventures de Mariulio. Le tout est également saupoudré d’un soupçon space opera façon Georges Lucas et Luc Besson. De plus, le dessinateur a évidemment truffé ses planches de clins d’œil à la série-mère. L’ensemble est admirable, d’une richesse graphique époustouflante, mais, il faut bien l’avouer, quelque peu étouffant.

Très, voire trop extrême et passablement embrouillé, Fondation Z désarçonne au premier regard et déçoit sur la longueur. À force d’avoir voulu jouer l’originalité à tout prix, les artistes ont un peu perdu de vue l’objectif d’un tel exercice de style : utiliser à bon escient un personnage symbolique du 9e Art dans une bonne histoire, tout simplement.

Par A. Perroud
Moyenne des chroniqueurs
4.0

Informations sur l'album

Spirou et Fantasio par... (Une aventure de) / Le Spirou de...
12. Fondation Z

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Note: 2.7/5 (51 votes)

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L'avis des visiteurs

    biggyjay Le 27/08/2018 à 19:58:33

    Une aventure surprenante pour ne pas dire déroutante et plutôt mauvaise au final.
    L’entrée en matière surprend, amuse et très vite perturbe. Pourquoi Spirou dans l’espace ? Qui est-il ? Qu’est-ce que la Fondation Z ?
    On imagine alors ce que pourrait donner un exemple du même genre : D. Vador est employé de bureau et son chef, Monsieur Sidious lui en fait baver mais, de temps en temps, il garde le fils de sa voisine, le jeune Luke à qui il apprend à jouer au frisbee. Tout ça n’a ni queue ni tête... et l’impression qu’on a en lisant cet album est exactement la même. C’est compliqué. Donc, pour lire Fondation Z, il faut s’accrocher. Alors, on s’accroche. Mais vraiment, pour le coup. Puis on semble percevoir des éléments connus et enfin arrive le dénouement ! Et là, on se dit : « Ah ouais ! Tout ça pour ça !? »
    Ce qui pêche dans cet album, c’est le scénario. Pas dans l’écriture mais bien dans le concept ! Le dessin est plutôt sympathique bien qu’un peu naïf !
    Sortir un tel album est osé et même dangereux car Dupuis montre qu’il ne maîtrise plus rien de ce qui fait Spirou... Pendant ce temps, l'éditeur annonce l’arrêt de la série principale (Spirou), de la série parallèle (Le Spirou de...) mais il va poursuivre les aventures de Spirou début XXe par Émile Bravo et lancer SuperGroom, un Spirou super-héros !
    On sent bien la maîtrise du personnage et de son héritage, là ! M'est avis (oui je sais, c'est toujours facile de critiquer) qu'il aurait fallu lorgner sur les américains qui tentent de faire perdurer des héros depuis plus de 80 ans sans trop de difficultés. Je dis ça, je dis rien.
    Quoi qu'il en soit, ruiner le devenir d'un héros de BD, tel que Spirou, n'a pas de prix. Merci !

    Cellophane Le 25/08/2018 à 18:03:16

    J’ai eu du mal à entrer dans la BD (jusqu’au 4/5ème environ, c’est dire…).

    D’un côté, il y avait les dessins, qui étaient de très bonne qualité, présentant un monde futuriste crédible et intéressant. Un petit style vieillot, peut-être, dans le trait, volontairement certainement, mais qui ne m’a pas totalement emballé.

    De l’autre, il y avait le scénario.

    D’abord, il était un tout petit poil complexe à suivre. Mais surtout, ensuite, parce que je ne comprenais ni la cohérence ni la pertinence de l’histoire.

    Spirou qui est le frère de Seccotine, petit-fils du Comte de Champignac, avec tout un tas de lien bizarre entre les personnages…

    J’ai eu énormément de mal à me dégager de ça, à me demander « mais pourquoi ils ont pris Spirou pour compliquer cette histoire futuriste qui aurait pu être très bien si elle avait raconté une histoire One Shot ??? ».

    Et puis, il y a la fin…

    La fin qui justifie toute l’histoire et qui est absolument excellente, faisant passer cette BD d’un gros « bof » à un grand « Ah ! Ouais, quand même ! »

    Ne pas se décourager, donc, la fin est bonne !

    Saint -Jean Le 12/05/2018 à 21:40:36

    J'ai du mal à donner mon avis. J'ai aimé cet album mais c'est bizarre de retrouver Spirou et Seccotine dans un rôle proche de Laureline et Valérian. Enfin, c'est futuriste, étrange. J'aime beaucoup le dessin de Lebeault. Je le conseille quand même mais attention on sort de l'univers de Spirou.