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A u début des années 1930, Nevi, une adolescente britannique, est en vacances sur l'île de Sylt dans le nord de l'Allemagne. Un jeune artiste, Raoul, la photographie. Elle proteste un peu pour la forme, puis l'abandonne en le traitant de pervers. Ils ne se reverront plus. Les vacances sont terminées, elle retourne à Londres, lui à Berlin. Raoul développe le négatif puis l'oublie dans une chambre noire. Avec pour seul compagnon le croquis d'un chat, le négatif de la photo de la jeune femme attend 28 000 jours et autant de nuits le retour du photographe qui la développera pour lui permettre d'exister véritablement (salutations à tonton Sigmund). Par les fenêtres de sa mansarde abandonnée, la protagoniste observe la vie et le temps qui passent. Elle voit la guerre, puis le mur et sa chute. Elle sera sauvée in extremis en 2009, plus de 70 ans après la prise de la photo, au moment où on s'apprête à démolir la maison.

Alors qu'elle en est à sa première incursion dans le monde de la bande dessinée, la dramaturge Dominick Parenteau-Leboeuf livre une adaptation fort réussie de sa pièce de théâtre. La prémisse (la narratrice est le négatif d'une photo) est particulièrement originale ; l'auteure arrive par ailleurs à faire ressentir au lecteur l'attente et la redondance des journées de cet improbable personnage, sans que le récit ne soit lui-même répétitif.

Le dessin d'Eléonore Goldberg (lavis et encre blanche) est de grande qualité. Son trait, fluide, nerveux et tout en arabesques se compare à celui d'Edmond Baudoin. Madame Goldberg, qui en est elle aussi à sa première bande dessinée (elle a cependant participé à des ouvrages collectifs et réalisé des films d'animation), démontre un solide talent. Défiant l'apparente monotonie de la vie de l'héroïne, elle fait de chaque page un univers original : double planche hyper chargée, petit dessin isolé, feuille de croquis et même, parfois, un gaufrier. Bref, les planches se suivent et ne se ressemblent pas dans cet album relevant d'une démarche artistique affranchie des canons de la bande dessinée classique.

Un roman graphique audacieux, un premier album exceptionnel.

Par J. Milette
Moyenne des chroniqueurs
8.0

Informations sur l'album

La demoiselle en blanc

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