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Alias (Bendis/Gaydos) Pourpre

15/08/2016 4924 visiteurs 8.3/10 (3 notes)

J essica Jones a renoncé à ses supers pouvoirs. Pourtant, certaines circonstances - un bête braquage d'un magasin - la contraignent à faire une entorse à la règle. Plus gênant encore, elle doit replonger dans le monde des super-héros lorsqu’elle accepte de rechercher Mattie Franklin, alias Spider-Woman, et, surtout, quand elle se trouve confrontée à Killgrave – l’Homme Pourpre –, celui qui a détruit sa vie. Pour Jessica, il est l’heure d’affronter ses démons.

La série TV Jessica Jones diffusée sur Netflix a permis d’attirer l’attention sur sa source d’inspiration : l’œuvre créée par Brian Bendis. Dans ce second volume, le scénariste s’applique à dévoiler les traumas de son héroïne – un accident dans son enfance, ce que l’Homme Pourpre lui a fait subir et les raisons de son départ des Avengers, son amour de jeunesse pour Peter Parker – dans un récit bien plus cru et mature que ce que la Maison aux idées livre généralement. Sombre et torturée, l’histoire se révèle dense et s’appuie sur un personnage central charismatique et profondément humain. La narration, menée sur un rythme relativement lent, s’attache à décrire les sentiments de la jeune femme et les émotions qui la traversent.

Le graphisme de Michael Gaydos, dont les aplats noirs construisent une atmosphère dans la tonalité de l’aventure, confère un supplément d’épaisseur malgré quelques raideurs des personnages, et une mise en scène un brin trop académique.

Au final, cette intégrale Jessica Jones 2 mérite très largement que l’on s’y intéresse, que l'on connaisse l'adaptation sur petit écran ou non.

Par O. Vrignon
Moyenne des chroniqueurs
8.3

Informations sur l'album

Alias (Bendis/Gaydos)
Pourpre

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L'avis des visiteurs

    sebastien01 Le 09/08/2020 à 16:05:50

    Suite et fin dans ce second tome des aventures de Jessica Jones par Brian M. Bendis et Michael Gaydos (Alias 2001, #16-28 et What If? 2005, #1).

    La première histoire en six épisodes laisse beaucoup de place à l’investigation et les aspects super-héroïques sont minimes (la détective privée part à la recherche d’une itération de Spider-Woman et se fait aider par une autre, mais guère plus). C’est là le cœur de la série, la caractérisation du personnage progresse et nous offre un très bon moment de lecture. Le second arc en cinq épisodes fait davantage appel aux ressorts super-héroïques classiques (c’est un titre Marvel après tout, on ne peut pas toujours y échapper) mais cela reste plaisant à lire malgré une résolution expéditive et la contribution malvenue d’autres dessinateurs que Gaydos.

    En revanche, je n’ai pas été très emballé par les deux épisodes intermédiaires relatifs aux origines de Jessica Jones : trop colorés et éloignés de l’univers du personnage à mon goût – c’est d’ailleurs à peine si l’on y reconnait le style de Gaydos –, de surcroit pour y raconter des débuts relativement conventionnels. Idem en ce qui concerne l’épisode final "What If?" ; ce n’est qu’un exercice de style vu et revu mais le personnage n’est jamais aussi intéressant que lorsqu’il se tient le plus éloigné possible des super-héros, alors lui faire intégrer les Vengeurs me laisse perplexe…

    En conclusion, une très bonne maxi-série, dans un ton très différent de ce que propose habituellement l’univers Marvel, plus mature, réaliste et psychologique qu’à l’accoutumée, avec de très belles couvertures par David Mack en prime et qui offre une place de choix aux personnages féminins ; elle plaira sans nul doute aux lecteurs de Daredevil (du moins, ceux de la période Bendis / Maleev).

    La suite de ses aventures est à retrouver dans la série "Jessica Jones : The Pulse" également rééditée par Panini Comics à l’occasion de la diffusion de la série télévisée du même nom sur Netflix. Et les amateurs du duo Bendis / Gaydos pourront également découvrir la mini-série "Pearl" publiée récemment au sein du label Jinxworld (tout comme "Scarlet" avec Alex Maleev ou "Cover" avec David Mack, il est d’ailleurs surprenant que ces trois séries n’aient pas encore fait l’objet d’une publication en VF).