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« Être ado, c'est pas rigolo,
Heureusement, y a Dolto qui a dit qu'on était beau.
 »

L'adolescence et la puberté sont des caps qui peuvent se révéler difficiles, voire très douloureux à aborder. L'auteure, Pauline Aubry, après une période de rébellion pure et dure, a elle-même été victime de crises d'angoisse aiguës nécessitant l'hospitalisation. Aujourd'hui, elle va mieux et a décidé de « replonger » dans cette période critique en organisant un stage BD à l'attention de jeunes recevant des soins de longue durée dans un département de pédopsychiatrie. Elle en a tiré Les Mutants, un peuple d'incompris, un documentaire qui fut pré-publié dans l'excellente revue XXI.

L'album suit les cas d'Annabelle, Adrien, Pierre, Alice, Mathieu et quelques autres. Tous ont en commun un énorme mal de vivre et n'arrivent pas à trouver leur place : plus enfants, ils ne sont pas encore tout à fait des adultes. Ce spleen traditionnel est partagé, à un niveau ou un autre, par tout un chacun, mais dans ces cas présents, s'avère insupportable et nécessite un suivi personnalisé. Aubry illustre avec application et précision ces diagnostics. Elle présente également, avec ce qu'il faut d'autodérision, sa propre expérience et introduit les grands courants théoriques à ce sujet. L'ensemble est agréable à parcourir, car le ton général reste très léger et même drôle (l'univers médical est rempli d'anecdotes d'un humour noir aux vertus souvent cathartiques), malgré la gravité de son propos.

Graphiquement, le style de la dessinatrice n'est pas encore complètement posé et manque parfois de mordant. Ce bémol est néanmoins très secondaire à la vue de l'approche « reportage sur le terrain ». La mise en page pêche aussi par une certaine monotonie : les pages et les chapitres s'enchaînent sur le même rythme et s'achèvent sans qu'aucune progression narrative se fasse sentir. Même s'il s'agit d'un témoignage et pas d'une œuvre de fiction, il manque à l'ouvrage un petit peu de nerf ou une certaine forme de suspens pour vraiment accrocher les esprits.

Respectueux et sensible, Les Mutants, un peuple d'incompris décrypte avec ce qu'il faut de compassion et d'esprit la délicate transition vers le monde des adultes.

Par A. Perroud
Moyenne des chroniqueurs
6.0

Informations sur l'album

Les mutants, un peuple d'incompris

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    Erik67 Le 03/09/2020 à 10:01:52

    Les mutants ne sont pas les X-Men avec des pouvoirs sur-humains mais plutôt un peuple incompris à savoir des adolescents en pleine construction de soi.

    Généralement , j’aime ce genre de roman graphique dans un genre sympa mais cela n’a pas été le cas en l’espèce car je ne me suis absolument pas reconnu alors que j’ai vécu à peu près la même période d’adolescence que l’auteur. C’est comme si nous avions été sur des planètes différentes.

    Après, il faut savoir accepter les caprices d’une gamine de bourgeois qui se la joue rebelle alors qu’on est obligé de simplement suivre les cours pour avoir une simple chance de réussir lorsque nos parents sont des ouvriers connaissant le chômage. Par ailleurs, occuper un lit d’hôpital en permanence et en jouant la grande malade imaginaire alors que tant de gens souffrent réellement, je n’ai pas vraiment apprécié. Ouais, c’est de la vraie bd pour bobo qui se la joue rebelle sur un mode branleuse mais qui est quand même obligée de voir un psy à cause de ses crises d’angoisse. Répugnant et rien de plus en ce qui me concerne. J'ai eu une vraie nausée suite à cette lecture. Il faut le faire !

    Comme dit, je ne suis pas obligé d’accepter et d’aimer ce roman introspectif parce que cela fait bien, parce que c’est primé à Angoulême dans la catégorie jeune talent. Pour moi, c’est une version futile et personnelle qui est encombrée de clichés à l’image de Beverly Hills ou des New Kids on the block. Cela ne correspond pas à la véritable vision des choses. Maintenant, je pourrais accepter si j’avais simplement un peu de sympathie mais là, je suis dégouté par ce que je viens de lire. Aucune psychologie intéressante, des personnages creux, aucune scène marrante et des supers clichés. C'est lent, profondément inintéressant, sans aucune ambition visuelle ou scénaristique.

    C'est franchement très restreint mais comme l'a dit Henry Miller, "quand la merde vaudra de l'or, le cul des pauvres ne leur appartiendra plus !".