N
é sur le bateau familial, l’avenir de Gaw’er semble tout tracé : il deviendra un pêcheur Bleu comme ses ancêtres. Pourtant, sa tendance à se délecter de la violence inquiète son père dont les craintes sont un jour justifiées par l’intérêt qu’un individu encapuchonné porte à l’adolescent. Arraché aux siens, le jeune homme est conduit à la Citadelle de Slurce, repaire des terribles Elfes Noirs, où commence sa longue éducation d’assassin. Un apprentissage impitoyable qui le conduira à découvrir la véritable nature de ses semblables.
Après les hôtes des mers et des bois, les sages Blancs gardiens du monde et les sang-mêlés, le cinquième opus de la série consacrée aux êtres aux longues oreilles évoque leurs congénères Noirs, aussi craints que mystérieux. Faisant ses premiers pas dans la bande dessinée, Marc Hadrien en forge la légende à travers le personnage de Gaw’er / Gaw’yn qui, de jeune recrue, devient progressivement l’un des meilleurs guerriers de la forteresse. Son parcours illustre celui de ses confrères et met l’accent à la fois sur la rudesse de l’enseignement et sur les ombres qui entourent la malédiction dont sont porteurs les Elfes à la peau d’ébène. Entre rivalités ouvertes et secrets à percer, le héros fait son chemin, approfondissant son art, enjambant les obstacles, surclassant ses camarades puis dépassant ses maîtres. Si le déroulement des événements et certains aspects de la trame s’avèrent classiques ou attendues, la mise en perspective de cette dynastie elfique singulière ne manque nullement d’intérêt et pique la curiosité jusqu’au bout. Le dessin de Ma Yi (Yuna) fait le reste, son trait semi-réaliste autant qu’expressif et sa colorisation aux dominantes sombres accompagnant parfaitement le récit. L’ambiance sépulcrale que les auteurs confèrent à la cité de Slurce épaissit le voile planant sur cette race et entretient son aura terrifiante.
Un album prenant et de bonne facture qui donne envie de poursuivre l’aventure en retrouvant les Elfes Bleus dans une suite d’ores et déjà annoncée.
>>> Chronique du tome 1
>>> Chronique du tome 2
>>> Chronique du tome 3
Bon d'accord il n y a pas la qualité esthétique, philosophique ou épique des trois premiers tomes. Mais le lancement dés elfes noirs est très bon : efficace, brutal et sombre.
On pourra discuter du style graphique avec des couleurs un peu trop unies ou des mouvements confus. Notamment après un début vif et précis qui porte l'histoire et nous embarque à Slurce. L'histoire assure un rythme tendu et apporte son lot d’informations passionnantes sur ces elfes sombres qui ont peu à voir avec leurs ancêtres connus des rôlistes (tout aussi méchants, mais moins subtiles et organisés... et très souterrains !).
A l'époque l'arc paraît limité comparé aux autres ethnies, puis l'essoufflement des sylvains ou des blancs assurera la reconnaissance des lecteurs pour un récit cohérent, centré et rugueux.
On espère retrouver le vrai Gawyn, plutôt discret durant la guerre des goules, dans la prochaine grande fresque. Un bel album de lancement.
Le premier tome de la série m’avait séduit et ce cinquième volet n’est pas en reste. Le graphisme de Ma Yi donne de la puissance à l’histoire.
Le jeune Gaw’er deviendra Gaw’yn après sa transformation en Elfe noir. Celle-ci peut intervenir sur n’importe quel Elfe. Elle ressemble un peu à une maladie, qui une fois contractée ne vous laisse jamais en paix et ne peut être guérie. Elle s’apparente surtout à une folie qui s’aggrave au fur et à mesure que les années avancent.
Gaw’yn va suivre un apprentissage des plus violents et devra, de plus, subir les coups bas d’un autre novice. Il découvrira par lui-même ce qu’il advient des elfes noirs quand « la maladie » devient trop puissante. Quant à la finalité de l’apprentissage... devenir un tueur implacable et Gaw’yn deviendra l’un des meilleurs.
Cet album est une belle réussite et si le scénario peut paraître assez conventionnel, il est cependant très passionnant .
Une citadelle qui ressemble beaucoup à la Tour Nuage dans la série Winx Club et un scénario comportant quelques bonnes surprises. Quelques phrases bien écrites nous font comprendre que les auteurs ont fait de la recherche en amont pour donner un peu de crédibilité à leur album. Le système de pierre d'âme est intéressant, ça renforce l'aspect tragique des Elfes Noirs. Couverture au top sinon.
Bel album, l'un de mes préférés (concernant cette série) lu à ce jour (j'attaque le 6ème).
Les dessins toujours dans l'esprit des tomes précédents sont vraiment superbes et l'atmosphère rendue fait frissonner.
Mais encore un petit bémol au niveau du déroulement de l'intrigue que je trouve toujours trop rapide (foutu format one-shot et de seulement 46 pages cette fois-ci...). Ce petit défaut est malheureusement récurrent sur la série.
Une sublime couverture nous montre la splendeur terrifiante des elfes noirs.
Le dessin et la couleur sont très bons. Le trait est fin et soigné. L'univers des elfes noirs est très bien retranscrits et on traverse les planches pour parcourir les couloirs de leur citadelle.
Le récit est centré sur l'initiation d'un jeune elfe avec un scénario maîtrisé et une montée en puissance. Le caractère des personnages se construit au fil des pages. Il y a d'excellentes idées qui parsèment ce tome, jusqu'à son dénouement.
Une BD de dark-fantasy à lire.
Non mais serieux ca va s'arreter quand,chaque album est plus beau que le precedent que je trouvé deja au top !! celui la est plus noir(normal elfes noirs ;) ) mais il reste tres clair !! encore 1000 bravo aux coloristes !!!! on en veut encore !!!
Une Claque ! Vraiment ! Le dessin est extra, l'ambiance exceptionnelle et la narration est tout simplement parfaite ! Album que j'ai littéralement dévoré... le plus réussi de la saison 1. Tout est parfaitement maîtrisé, j'ai eu le "ouhaouh" effect devant certaines planches ! Et grosse ouverture vers une suite que j'attends vraiment avec impatience afin de découvrir le destin de Gaw'yn. Un grand bravo aux auteurs. J'avais peur de cette idée de série concept, j'avais tors ! C'est du tout bon dans son ensemble !