S
ur la piste du dernier dragon immaculé, Fall et son père adoptif ont quitté depuis de longs mois les îles paisibles où résident les elfes blancs. Égarés par leur proie aux abords de la cité de Belleck, cible d’une guerre sans merci, ils croisent la route d’un couple d’humains en perdition. Touché, le jeune pisteur décide de les aider, un geste altruiste qui pourrait avoir un jour des conséquences néfastes…
Après les Sylvains et les Bleus, le tour est venu pour leurs confrères Hauts-elfes de faire l’objet d’un tome. Écrit par Olivier Péru, celui-ci se révèle grandement maîtrisé et parfaitement mené. Après avoir planté le décor et le contexte, le récit se déroule efficacement autour d’une double quête, la première visant à capturer le dragon, l'autre étant celle du héros pour connaitre enfin la vérité sur ses origines. Cependant, le propos ne se limite pas à ses recherches, mais les dépasse pour évoquer la vision singulière qu’ont les elfes blancs de leur mission terrestre et de ce qui les entoure, le poids de la destinée et des choix effectués. Il est également question de bienveillance et d’amitié, de trahison et du risque encouru lorsque les traditions séculaires sont balayées. Le tout sur un mode plutôt sombre qui ne laisse aucun doute sur le drame qui se noue progressivement, implacablement, telle une fatalité prévue de longue date.
L’histoire balaie plusieurs années et se voit entrecoupée par les visions qu’a Fall de l’époque où il a été adopté. Entrant en résonnance avec le présent, ces dernières se précisent au fur et à mesure de l’avancée des événements, le scénariste parvenant à ménager le suspense – et l’intérêt - jusqu’au bout. Aux crayons, Stéphane Bileau rend une copie très appréciable grâce à l’expressivité des personnages, son découpage dynamique et ses cadrages variés. Il réussit en outre à bien montrer le passage du temps qui, s’il a prise sur les hommes, ne touche pas (ou peu) les « longues oreilles ». Enfin, un souffle certain anime son trait que viennent rehausser les couleurs à dominante froide et sombre d’Anna Merli, la conjugaison des deux laissant une impression crépusculaire des plus prégnantes.
Un cran au-dessus des albums précédents, Elfe blanc, cœur noir saura convaincre même les plus tièdes suiveurs de la série, ainsi que les frileux et hésitants qui ne perdront rien à lire ce volet, les récits étant indépendants les uns des autres.
Je trouve que cette BD est largement surévaluée. C’est vrai que le scénario est très accrocheur bien que celui-ci aurait pu se transposer dans un western ou l’elfe Fall aurait été l’indien et l’homme qu’il a tenu à épargner contre vents et marées aurait été le méchant ou plutôt l’incrédule homme blanc. Mais il y a une différence astronomique entre le graphisme du tome 1 et celui-ci. Heureusement que le scénario compense en partie et sauve l’album. Certains, qui ont adoré, et au vu de la note globale vont trouver très dure voire injuste mon avis mais il faut être lucide. C'est le grand défaut de ce style de séries à "multiples mains" car on alterne l'excellence et le moins bon.
Le meilleur des trois premiers, en ce qui me concerne. Pas le meilleur dessin, mais un véritable scénario fantastique, assez simple, certes, mais efficace.
Bien dans l'esprit des 2 premiers tomes, des dessins tout à fait correct et une bonne petite "chasse" au dragon font de ce 3ème opus une belle réussite. Ce n'est pas la série du siècle mais c'est quand même foutrement bien fichu. Je continue l'aventure...
Encore une belle couverture avec une ville en flamme dernière un elfe blanc au cœur noir.
Dès les premières pages, on remarque la plume du scénariste, Oliver Peru. Il nous plonge dans les conflits des hommes puis dans une légende, celle d'un Dragon blanc, chassé par deux elfes. On s'attache aux personnages, ils sont travaillés et évoluent.
Le dessin est bon avec un bémol sur les visages, trop caricaturaux. Sur certaines planches, le trait n'est pas assez détaillé. Mais le style reste uniforme sur l'ensemble de la BD, il réussit à nous faire voyager sur les traces du dragon. La couleur est agréable et bien réalisée.
Une excellente BD grâce à son scénario mais avec un dessin qui méritait plus de détails.
3eme album ,là on passe à un niveau superieur ;on peut parler d'oeuvre d'art pour chacune des cases !!! Le coloriste y est pour beaucoup !!c'est beau ,c'est bien ecrit,c'est bien dessiné ,que demander de plus !!! a avoir imperativement pour ceux qui aime la belle BD !!!
Excellent scénario d'Olivier Peru, des dessins tout à fait corrects avec des paysages superbe mais des visages parfois moins réussis.
Ce tome est le meilleur de ce début de série avec un scénario intense et tragique. Peru est un homme à suivre, autant comme scénariste que comme auteur.
Un scénario sublime, une intensité et un relief dans le scénario parfaitement dosés. Le meilleur des 3 tomes, une bande dessinée indispensable dans sa collection au contraire des 2 premiers tomes qui ne le sont pas forcément.
J'aurais voulu un peu moins de perfection dans le trait de crayon, c'est un tout petit bémol...
Parfait et sublime, difficile d décrocher avant la fin. Et on continue à y penser après en avoir fini la lecture.
Dans cette série consacrée aux elfes, les épisodes ne se suivent pas. Le monde est le même mais les personnages appartiennent à chaque fois à un peuple elfique différent, dans un endroit différent du monde.
Dans ce tome 3, après les elfes bleus de la mer et les sylvains, c'est au tour des elfes blancs qu'on pourrait aussi appeler hauts-elfes: des êtres supérieurs, à la longévité surhumaine, à l'arrogance parfois proportionnelle.
Comme dans les 2 épisodes précédents, le scénario est excellent, grandiose et tragique. Le dramatique de l'histoire est très bien servi par le dessin tout à fait à la hauteur. Un "jeune" elfe et son aîné traquent un dragon. Ils rencontrent des humains et vont être amenés à les côtoyer et à les comprendre en partie... Pour leur malheur.