K
haal est désormais maître du vaisseau ogre qui détruit et assimile toutes les planètes qu’il croise. L’empereur n’est pourtant pas rassasié car une vision – un appel – le ronge : son destin est ailleurs, vers un peuple qui l’espère et lui permettra de devenir un dieu. Toutefois, tout organisme a ses faiblesses. Pour le tyran, il s’agit de ses deux frères, qui lui confèrent ses pouvoirs et qui ont choisi de s’exiler dans les entrailles de la nef organique, fuyant les excès de l’être auquel ils sont liés. Les quelques opposants au despote vont chercher à profiter de cette situation.
Après une première partie percutante et prometteuse, voici la fin d’une saga qui souffre bien évidemment de devoir se conclure en deux tomes au lieu de trois. Louis s’acquitte tout de même d'une suite cohérente tant les idées et les symboles fourmillent. Le récit ne se résume pas aux actes brutaux d’un personnage mégalo et respirant le mal. Le narrateur prend plaisir à glisser des références et introduire des strates dans la lecture. Ainsi, il paraît possible de trouver une analogie entre les peurs et les aspirations de Khaal et celles de nos sociétés peuplées d'individus en quête de reconnaissance et de moyens pour repousser la mort qu'ils savent pourtant inéluctable. La métaphore de la vrille du vaisseau-monde qui, dans la douleur, accouche de nouvelles vies, ou encore la symbolique de la Trinité qui constitue la base du pouvoir du César, éveillent aussi l'intérêt. Évidemment, la frustration de ne pas bénéficier des développements prévus est légitime, même s'il serait déplacé de reprocher à l’auteur l'ambition et la richesse initiales de son projet.
Le scénariste a trouvé le partenaire idéal pour donner vie à ses visions. Valentin Sécher, pour son deuxième album, délivre des planches saisissantes et d’une impressionnante efficacité. Dans un style hyper réaliste trop souvent synonyme de rigidité, le jeune dessinateur insuffle, au contraire, beaucoup de vie, de puissance et de dynamisme. Ses décors grandiloquents, ses visages expressifs s’affichent à travers un cadrage et des plans tout aussi audacieux que variés. Le visuel et le climat ainsi représentés sont majestueux et terriblement fascinants.
Alors oui, ne pas voir le plaisir de cette aventure se prolonger laissera un peu d’amertume mais ce n’est pas une raison suffisante pour passer sous silence les qualités de ce diptyque.
Fini le diptyque Khaal malgré un scénario un peu bancal avec une fin un peu trop moraliste/réductrice l'ensemble est quand même une bonne claque graphique... valentin sécher est plutôt à la hauteur de son inspiration de style, en l’occurrence travis Charest. Un space opéra à lire malgré le bémol sur le scénario.
J’ai trouvé le premier tome très chouette mais le second m’a laissé dubitatif. L’histoire est devenue trop excessive pour moi. Le personnage principal est toujours fidèle à lui même mais la puissance de cet empereur est exagérée, on y croit moins. Et la fin ne me plait pas du tout, il fallait oser même. Je conseille le premier tome à lire comme un One Shot. Quant aux dessins, ils sont très bons.
Voici une serie qui m'a attiré fortement...
Graphisme et conceptes plus qu'interressant...
Mais voila...
Pourquoi 2 tomes a quelque chose qui s'inscrirait bien dans une saga epique...
un second tome baclé, résumé... comme un film sans envergure.
Decu... je deconseil cette BD.
Commençons par les points forts;
- la graphie: dans la lignée d'un Juan Gimenez, de très belles images à l'hyper-réalisme sensuel et envoûtant
- la brièveté du récit: 2 tomes: fini, pesé, emballé. C'est pas cher.
Maintenant, pourquoi en ressors-je déçu, de cette lecture découverte des aventures de l'Empereur galactique?
- Tout d'abord parce que le récit est complexe et sans véritable intrigue. Si, c'est vrai, il y en a une (que je ne dévoilerais pas ici, mais disons qu'elle goûte fort le resucé des Technopères (décidément, la galaxie Jodorowsky fait des émules).
- Ensuite parce que deux tomes pour décrire et mettre en place l'univers clos de Khaal (la seule bonne idée du récit), c'est bien trop peu. Il eût fallu décrire bien mieux le monde pénitentiaire post-apocalyptique, la co-existence des trois races et l'arrivée de leur ennemi commun (qui va, quant à lui, pécher du côté de Star Trek Next Generation et de ses Borgs...
Bref, j'ai lu, j'ai survolé un récit qui m'a échappé et dans lequel je ne suis jamais réellement entré. Les poncifs du genre se sont succédé, comme autant de prétexte pour faire une BD de dark fantasy.
Ceci dit, Louis et Sécher ont un énorme potentiel. Je les attends avec plus d'ambition dans leurs valises et, pourquoi pas, une vraie saga délirante, cruelle et grandiose...
ha oui , vraiment dommage que cet album ne mérite pas plus de commentaires élogieux....pourtant ..,
Dessin sublime..! (bien au dessus de la norme actuel )
scenario qui tient la route jusqu'au bout !
bref , encore une victime de la surproduction actuel on va me dire , ..ha ! et puis j’oubliai y 'a "Astérix chez les Pictes" qui sort !..c'est clair que lui mérite tout notre attention ....
Merci au deux créateurs , et j’espère vous retrouver sur un autre projet le plus rapidement possible.
Une clôture absolument magistrale !!!
Je recommande ce tome 2 et la série en générale, juste fantastique.