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Wunderwaffen 1. Le Pilote du Diable

19/04/2012 13219 visiteurs 4.0/10 (1 note)

L e débarquement en Normandie a été un fiasco et la guerre en Europe perdure. Porté par ce revers des Alliés, le Reich renaît de ses cendres grâce à l’arrivée des Wunderwaffen, ces armes révolutionnaires qui pourraient peut-être inverser le cours de la Guerre. Le major Walter Murnau, le pilote du diable, est l’un des fers de lance de l’aviation allemande, mais malgré son engagement, il est loin de partager l’idéologie de ses supérieurs, ce qui lui vaut l’inimitié du Führer lui-même.

Le principal intérêt de ce premier tome de Wunderwaffen réside dans les scènes de combats aériens où Milorad Vicanović-Maza arrive à faire jeu égal avec Romain Hugault, aidé en cela par un découpage intelligent et dynamique. Le réalisme saisissant du graphisme ferait presque oublier que la maniabilité des fameux Lippish P13A devait plus s’apparenter à celle d’un fer à repasser qu’à celle d'un Rafale ! À regretter toutefois que le dessinateur serbe ne possède pas la même aisance sur terre que dans les airs.

Côté scénario, les choses sont plus ambigües et le stéréotype du pilote surdoué, patriote mais antinazi apparaît quelque peu éculé d’autant plus qu’il manque manifestement d’épaisseur. Toutefois, Olivier Reynaud – alias Richard D. Nolane - semble vouloir donner à cette uchronie une dimension qui aille au-delà des dogfights et des prouesses technologiques. Ainsi, l’inimitié personnelle d’Hitler envers le lieutenant-colonel Murnau et le secret qui plane sur le tristement célèbre camp d’Auschwitz seront peut-être de nature à donner corps et consistance à un album qui peine à transcender les lieux communs.

L’uchronie est à la mode et permet de jouer avec l’Histoire, cependant il y a toujours un risque lorsqu’il s’agit d’évoquer la Deuxième Guerre mondiale. Vincent Brugeas et Ronan Toulhoat, avec Block 109, ont réussi cet exercice délicat, espérons qu’il en sera de même pour le prochain opus de Wunderwaffen.

Par S. Salin
Moyenne des chroniqueurs
4.0

Informations sur l'album

Wunderwaffen
1. Le Pilote du Diable

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Note: 3.8/5 (62 votes)

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L'avis des visiteurs

    L'arpenteur Le 13/01/2021 à 12:22:22

    en une phrase pour résumer presque près de 20 tomes maintenant : un ramassis brouillon et dégueulasse de réchauffés uchroniques où se mêlent les névroses völkish avec celles nazis. Je suis, avec les années qui passent, écoeuré qu'on puisse continuer une telle série qui insulte la mémoire de toutes les victimes du nazisme, glorifie des bourreaux et fait passer le tout pour "de l'uchronie" avec platras technologique et ésotérique à deux balles.

    Indispensable pour tout Wotaniste certifié

    Erik67 Le 03/09/2020 à 15:09:48

    Cette uchronie se déroule en 1946. L'Allemagne nazie n'a pas encore perdu la guerre grâce à des avions de combats en avance technologique sur les alliés. On pourrait y croire car on sait que les Allemands ont développé à la fin de la Seconde Guerre Mondiale des fusées qui préfiguraient des missiles balistiques. Avec un peu plus de temps, ils auraient peut-être inversé le cours des choses. Bref, cette uchronie repose sur des éléments crédibles.

    Pour autant, il y a des choses difficiles à croire. Je passe sur le fait que le Führer voit dans notre héros un juif là où physiquement tout ressemble à un arien aux yeux bleus. Maintenant que les Américains possèdent la bombe atomique et qu'ils hésitent à rayer Berlin de la carte là où ils n'ont pas hésité à l'employer à Hiroshima, j'émets de sérieux doutes. L'arme atomique a été employée pour mettre fin à la guerre malgré toutes les atroces souffrances qu'elle a fait subir.

    On verra ce titre comme une uchronie de plus qui conserve un peu son originalité. Il est dommage que l'histoire de ce pilote soit si niaise. Il ne suffit pas d'instaurer un contexte historique. Il faut donner vie à des personnages avec une psychologie plus poussée que l'aversion. Et puis, quand on déteste à ce point un régime, on le quitte. On ne va pas voir l'état major pour améliorer la qualité des armes de destruction !

    Bref, une série à éviter même pour les amateurs d'uchronie ou d'aviation.

    JPBZ Le 27/04/2019 à 18:45:56

    J'ai l'impression de lire une apologie d'Hitler et de sa clique!
    Le héro principal est un as de Luftwaffe qui pilote ces fameuses Wunderwaffen qui ont une réussite incroyable face aux avions alliés (uchronie bien sûr). Il est en dissension complète avec sa hiérarchie SS et reste fidèle à son soi-disant "honneur" de soldat, ce qui ne l'empêche pas de frayer avec Himmler!
    Le meilleur ami de ce "vaillant soldat" est Hans-Ulrich Rudel. Rudel était un REEL pilote allemand de Stuka et un membre convaincu du NSDAP (le parti nazi). Il est resté un nazi impénitent jusqu'à la fin de sa vie, suscitant à plusieurs reprises la controverse par ses prises de position. En 1948, Rudel émigre en Argentine où il fonde, à Buenos Aires, le « Kameradenwerk », une organisation qui de facto fournit une aide aux criminels de guerre. Le « Kameradenwerk » a compté dans ses rangs d’anciens nazis et des criminels de guerre tels que l'ancien SS Ludwig Lienhardt, l'ancien membre de la Gestapo Kurt Christmann (de) ou encore le criminel de guerre autrichien Fridolin Guth. Cette organisation a aussi aidé, en plus des criminels qui avaient trouvé refuge en Argentine, d’anciens nazis emprisonnés en Europe, comme Rudolf Hess et Karl Dönitz, en leur envoyant des colis de nourriture et en payant leurs frais d'avocat. Rudel, en compagnie de Willem Sassen (en), a également assuré la protection de Josef Mengele, l'ancien médecin du camp d'extermination d'Auschwitz. De retour en Allemagne en 1951, il devient porte-parole du « Freikorps Deutschland ». Resté un nazi et un antisémite convaincu, il lui est interdit de prendre la parole en public après avoir qualifié le chancelier de l'époque de « rabbi Adenauer.
    Sa meilleure amie est Hanna Reitsch, personnage réel également. Elle disait à la fin de sa vie (1970)« Je n'ai pas honte de dire que j'ai cru au national socialisme. Je porte toujours la Croix de fer avec des diamants qui m'a été remise par Hitler. Mais aujourd'hui dans toute l'Allemagne on ne peut pas trouver une seule personne qui a porté Adolf Hitler au pouvoir. De nombreux Allemands se sentent coupables de la guerre. Mais ils n'expliquent pas la vraie culpabilité que nous partageons. Celle d'avoir perdu!!!

    ced26 Le 14/04/2018 à 08:41:39

    très sympa frais original et documenté sur les dernières armes historiques du régime nazi, une bd qui vaut le détour avec de beaux dessins

    TigerHeart62 Le 28/05/2015 à 13:57:21

    Du bon et du moins bon, j'avoue être un peu mal à l'aise avec cette fascination des "Wunderwaffen", qui en fait n'avaient rien de merveilleux ! Sous couvert d'une innocente uchronie, cette fascination est-elle purement esthétique ou cela va-t-il plus loin ?

    the--dude Le 28/12/2013 à 12:50:28

    Un bon début de série. Le scenario sur le principe de l'uchronie(on remonte le temps et on modifie le passé pour raconter un futur différent) donc un passé alterné qui tient la route et ça donne envie de lire la suite. A lire absolument pour les fans du genre (deuxième guerre mondiale, avions, etc.).

    TheNico38 Le 25/10/2013 à 15:06:11

    Ce premier album permet de se faire une idée des projets issus de la science nazi, et notamment le côté ésotérique de certaines inventions.

    Cette uchronie a le mérite de faire de l'extrapolation à partir des projets cependant ça ne suffit pas pour en faire un excellent album, cela permet juste au lecteur de finir le tome en se disant : série à confirmer ...

    Le pari reste réussi puisque j'ai eu envie de lire le tome 2

    lucien-fm Le 29/01/2013 à 16:50:54

    Pas mal du tout.
    Les amateurs d'avions seront surpris par ces armes volantes inédites qui n'ont (heureusement) pas vus le jour!
    Cela reste un bon départ d'uchronie et quitte à déplaire à certains commentaires, il n'y a aucune apologie malsaine.

    kergan666 Le 17/03/2012 à 14:18:24

    le principe d'une uchronie est d'imaginer ce qui aurait pu se passer si des évènements historiques avaient été différents.
    exercice assez difficile (euphémisme) avec la seconde guerre mondiale mais néanmoins courant.
    c’est assez réussi dans cette BD à mon sens malgré quelques incohérences.
    les dessins sont beaux tout comme les couleurs.
    j'attends la suite.

    Mr Vertigo Le 05/03/2012 à 16:32:21

    Au rayon néo-nazi je demande ... Wunderwaffen...Bon!Que les choses soient claires, moi aussi j'ai fait des maquettes Messerschmitt BF 109, de Dornier 17 et Heinkel 110... mais j'avais 12 ANS!!!! ...Non mais dites ! La simple idée que la couverture puisse faire bander un nostalgique du III Reich devrait suffire à donner des sueurs froides ...Oui bien sûr gnagnagna le héros, un as de la lufftwaffe exècre le méchant Hitler gnagnagna...bref la posture habituelle ... mais ça parait tout de même bien léger et moralement peu défendable.
    Mais reprenons le résumé et poussons le juste un peu plus loin..."Wunderwaffen...1946, l'Allemagne nazie est maintenant bien défendue par les nouvelles armes miracles..." attendez? si je comprends bien ça veut dire que le programme d'extermination des juifs est allé à son terme??...Comme si ça n'avait pas été assez horrible?...