Cher lecteur de BDGest

Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.

Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.

Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :


  • de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
    Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".

  • d'acquérir une licence BDGest.
    En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.


Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Titre Fenetre
Contenu Fenetre
Connexion
  • Se souvenir de moi
J'ai oublié mon mot de passe
AD

Au nom du fils (Ciudad perdida) 2. Seconde partie

19/01/2012 4975 visiteurs 7.0/10 (1 note)

U ne chose est certaine : Michel Garandeau ne quittera pas le pays sans son fils ! Kidnappé par des révolutionnaires locaux, ce dernier n’a malheureusement toujours pas refait surface, mais son père semble bien décidé à suivre la piste d’Etienne, jusqu’au lieu de son enlèvement, à la Ciudad Perdida.

Après avoir adapté le roman de Jean Claude Izzo, Les marins perdus, Clément Belin s’associe à Serge Perrotin (Sphères, L'autre terre) pour un voyage en deux tomes au cœur de la Colombie. Initié par un rapt de touristes par une bande de guerrilleros, l’intrigue demeure simple et efficace et se détache très vite du récit à suspense pour s’orienter vers une quête identitaire et familiale. Suite à un premier volet prometteur qui invitait à découvrir une partie de ce pays qui n’est pas seulement célèbre pour son café, le lecteur retrouve Michel au sein d’une atmosphère multiculturelle, sur la piste d’un fiston dont il se rapproche au fil des pages, même s’il n’est pas certain de le retrouver vivant.

Si la "recherche du père" est souvent abordée au sein du neuvième art, ce road-movie initiatique en sens inverse, qui se concentre principalement sur les sentiments enfouis de cet ouvrier qui franchit pour la première fois les frontières de l’Hexagone, sort, à ce titre, un peu des sentiers battus. Au fil de ses doutes, de ses questionnements et de ses rencontres, cet homme casanier effectue un voyage introspectif, remettant constamment son rôle de père en question. En entamant ce long périple, il part non seulement à la découverte d’une facette du monde qu’il ne connaît pas, mais vit également une aventure humaine extrêmement riche, qui lui permet de faire le point sur ce qu’il est devenu.

Voguant par moments à la frontière entre le carnet de voyage et le journal intime, ces pérégrinations paternelles sont accompagnées d’une colorisation aux tons pastels qui accompagnent parfaitement les états d’âme du personnage principal et les différentes étapes de ce périple. Des paysages idylliques du début d’album à la moiteur de la jungle colombienne, en passant par le village des Indiens kogi, le style semi-réaliste de Clément Belin ne cherche jamais à en faire de trop, mais se contente de renforcer le côté intimiste de cette aventure dépaysante.

Beaucoup de parents perdent le contact avec leurs enfants au fil des ans, alors mieux vaut ne pas attendre qu’ils disparaissent vraiment pour essayer de renouer les liens…

Par Y. Tilleuil
Moyenne des chroniqueurs
7.0

Informations sur l'album

Au nom du fils (Ciudad perdida)
2. Seconde partie

  • Currently 3.64/10
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6

Note: 3.6/5 (11 votes)

Poster un avis sur cet album

Votre note :
Vous devez être connecté pour poster un avis sur le site.

L'avis des visiteurs

    Yovo Le 25/05/2017 à 14:12:32

    Une belle histoire sur l’absence, à travers le lien qu’un père à l’affection rustaude et son fils, disparu lors d’un voyage en Amérique du sud, n’ont jamais eu, et que le premier découvrira au terme d’un périple révélateur.
    Ces deux tomes sont vraiment plaisants et constituent un récit solide, intelligent et bien illustré. Le dessin manque sans doute d’un peu de finesse mais Belin ensemence ses cases de nombreux détails bien observés en usant d’une palette agréable de couleurs très sobres qui donnent une épaisseur réaliste à l’ensemble.
    Des personnages attachants, un environnement documenté et dépaysant, un rythme en pointillé, de l’émotion… « Au nom du fils » m’a offert un excellent moment de lecture !