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PsykoParis 1. Premier sang

11/07/2011 7600 visiteurs 8.0/10 (1 note)

P aris sera toujours Paris ! Les monuments, la Tour Eiffel, les samouraïs sautant des toits … Dans cette variante de la Ville Lumière, il n'y a ni police, ni vraiment de justice et plus de voitures. Pourtant, rien ne semble vraiment différent, la Sorbonne dispense toujours des cours : combat au sabre dans le grand amphi. Cid et Nathan sont étudiants et se consacrent plus à la fête qu'à leurs devoirs. Ils ont mis au point un stratagème pour repérer les appartements délaissés par leurs propriétaires afin d'y organiser des fêtes gigantesques. Ils pillent au passage deux-trois meubles ou objets qu'ils revendent pour payer la soirée. Cette fois, Cid entend une vieille dame annoncer son départ pour quinze jours de vacances. Du pain béni pour les deux potes qui ne manquent pas de profiter de l'affaire. Cid, aux allures de Naruto, pique même le secrétaire de la mamie pour l'offrir à sa mère en cadeau d'anniversaire. Seulement voilà, la vieille dame n'est pas une mémé sans histoire, elle est à la tête d'un gang craint de tous et sert de créancière à la moitié de la ville. Sa mémoire défaillant, elle note tout dans un carnet qu'elle range justement dans son secrétaire. Sans lui, plus de dettes et plus de règne. Tout le monde veut alors mettre la main sur ce trésor, quitte à faire couler le sang.

Les premières cases montrent un groupe d'adolescents attablé dans un café parisien. Le dessin inspiré des mangas, le jeu des teintes plus sombres au fond pour marquer la profondeur et les couleurs assez tranchées évoquent une ambiance dynamique et moderne. La suite des événements surprend avec la réaction sanguinaire d'une jeune femme face au barman. Cette mise en scène, très « punchi », dès le début de l'album, se confond ensuite avec l'atmosphère décalée de ce premier opus qui porte bien son nom. La lecture laisse un goût un peu étrange car l'apparence gentille, acidulée, proche d'un univers pour adolescent, tranche avec l'ultra-violence de certaines scènes.

En dehors de Lanfeust, les références des auteurs sont nombreuses, notamment cinématographiques avec une action rappelant clairement un passage de Kill Bill. PsykoParis peut s'apparenter d'ailleurs avec l’œuvre de Quentin Tarantino par l'absence d'armes à feu et la prédominance du sabre, mais on ne retrouve toutefois pas autant d'audace et d'élégance que dans le film. Le parti pris est certes le même, mais en moins innovant et peut-être en plus commercial. Mais une chose est sûre, les auteurs maîtrisent parfaitement leur sujet. Peu ou pas de fausses notes, la cohésion entre les huit mains qui y ont travaillé est juste tout le long de l'album. Ils oscillent parfois entre efficacité et facilité, cependant le résultat est toujours impeccable. La mise en scène est dynamique, les cadrages audacieux, la volonté d'aller à 300 à l'heure fonctionne. Il est dommage alors de trouver quelques lourdeurs, par exemple le rappel du visage de celui qui parle lorsque le dessin évoque autre chose. L'impression d'être dans un univers d'ado est parfois un peu pesante, notamment à cause de l'humour. Cela étant, il est clair que le public visé est celui de l'âge des héros et que l'album n'est pas à mettre entre toutes les mains. En effet, l'inadéquation entre la décontraction des personnages et la violence omniprésente peut heurter.

Corentin Martinage et Tristan Roulot n'en sont qu'au début d'une carrière prometteuse au vue de cette seconde série qu'ils produisent ensemble. L'osmose est parfaite et se complète encore mieux avec les ambiances et couleurs de Jean-Noël Le Moal et Julie Poupart. Premier Sang est un album maîtrisé de bout en bout, terriblement efficace, pour public averti cependant.

Par M. Lalout-Hédard
Moyenne des chroniqueurs
8.0

Informations sur l'album

PsykoParis
1. Premier sang

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Note: 3.8/5 (18 votes)

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L'avis des visiteurs

    didie28 Le 02/06/2011 à 22:29:45

    Bluffée ! J'ai été bluffée par cette série qui change vraiment de ce qu'on a l'habitude de voir ! Les dessins sont superbes, les cadrages sont ouf, bravo à Martinage ! Et la couleur n'est pas en reste, non plus ! Du très bon travail !
    Côté scénario, l'histoire est vraiment prenante, les perso sont très attachants, même les moins "gentils" (mention spéciale à Mr Paul que j'ai adoré).
    Petite précision : sur le site, le titre est erroné : c'est PsykoParis avec un K, pas avec "CH".