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Rose d'Élisabethville Rose d'Élisabethville : Bruxelles 1960-1961

20/09/2010 5635 visiteurs 4.0/10 (1 note)

B elgique 1960. Rose, qui est née et a grandi au Congo Belge, travaille comme infirmière à Bruxelles. Elle reçoit, d’une ancienne connaissance de la famille restée en Afrique, alors en proie avec les heurts de la décolonisation, un pendentif précieux, un masque traditionnel ainsi qu’une missive-testament. Ces différents éléments se révéleront être le point de départ d'un jeu de piste dangereux qui va dramatiquement changer la vie de Rose.

Auteure de pièces de théâtre et de romans, Thilde Barboni signe avec Rose d’Elisabethville son premier scénario de BD. La décolonisation de l’Afrique au début des années soixante est un sujet peu traité par la bande dessinée. Cette période houleuse de transition politique, reposant autant sur des idéaux nobles que de manipulations retorses, est remplie de grandes et petites histoires potentiellement passionnantes. Malheureusement, la scénariste ne tire pas véritablement profit de ces opportunités. Si les personnages, comme Rose et son mari, Éric, journaliste intègre, sont intéressants et plutôt bien décrits, le cœur même de l’intrigue reste bien convenu et, en fin de compte, détaché du contexte de l’époque. Ce qui aurait pu être une histoire humaine et sociale intéressante se résume, en fait, à un polar bien peu original. L’héroïne part sur la piste de diamants, pierres qui intéressent également la pègre. De plus, le scénario manque de singulièrement rigueur au niveau de sa construction. Le dernier quart du récit est particulièrement décousu, rendant la lecture passablement pénible.

Le trait très fin de Séraphine (France de Riga), figé, semble, en première vue, bien adapté à ces aventures. Malheureusement, la mise en page somme toute simpliste se résumant pratiquement qu’à des plans moyens sans aucune originalité rend la lecture passablement monotone. La mise en couleurs ne joue également pas en faveur de cette BD, avec un rendu qui repose sur des tons blafards typiques d'une atmosphère de crépuscule de novembre pour transcrire les scènes d’extérieur comme d'intérieur.

Parti sur des bases intéressantes, ce récit s’essouffle bien vite pour finir par décevoir.

Sur le même sujet :
La chronique du second tome de France de Riga par L. Gianati

Par A. Perroud
Moyenne des chroniqueurs
4.0

Informations sur l'album

Rose d'Élisabethville
Rose d'Élisabethville : Bruxelles 1960-1961

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L'avis des visiteurs

    Erik67 Le 25/11/2020 à 11:07:28

    Cet album s'inscrit dans une intrigue sur fond de décolonisation du Congo belge en 1960. Je ne savais pas que les choses s'étaient si mal passées là-bas. Cet ouvrage dénonce la politique colonialiste qu'a mené la Belgique. Il faut dire que le Congo avait été à l'origine une possession personnelle du roi Léopold II. Les habitants ont beaucoup souffert et des gêneurs comme Lumumba qui revendiquait l'indépendance ont été tué. Oui, la Belgique porte une très lourde responsabilité dans cet assassinat politique.

    Les personnages semblent réellement stéréotypés pour coller à un tumultueux récit mettant en avant un héritage en diamants sonnants et trébuchants. Pour autant, le style est assez agréable. L'explication donnée à la fin sur le contexte historique est très intéressante car elle permet de mieux comprendre les motivations des différents personnages. C'est une bd à découvrir même si le style graphique paraît un peu vieux jeu.

    Tapapeur Le 16/03/2014 à 14:08:04

    Personnellement, j'ai passé un bon moment de lecture avec cet album qui a en toile de fond l'indépendance du Congo. L'intrigue est intéressante et le scénario pas du tout dénué d'intérêt ni "décevant" comme lu ailleurs, bien au contraire.

    Un double album aurait sans doute permis de développer celui-ci et le découpage aurait pu être un peu plus dynamique à certains moments de l'histoire. Le dessin fonctionne très bien avec l'époque. Quand à l'intrigue, qui est malheureusement desservie par un manque de place (manque de planche), elle reste néanmoins très agréable, avec des personnages attachant dans le chef de Rose et Eric.

    En résumé, cet album (une première pour la scénariste, rappelons-le), reste un très bon moment de lecture que je conseille vivement pour son originalité par rapport à l'époque et au sujet traité.

    ps : qui plus est, cet album restera un témoignage de ce qu'aura été le Musée Royal de l'Afrique Centrale de Tervueren, qui vient d'entrer dans une grosse phase de rénovation!