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Q uand Zuel prit un couteau des mains d’un camé en train d’agoniser, il était loin de se douter qu’il tenait entre ses doigts un objet à l’origine de légendes ancestrales. Quiconque possède cet artefact a le pouvoir de dominer l’Empire, de donner en pâture au Diable les enfants du peuple et de dévorer de la chair humaine. Refuser ce lourd héritage, c’est prendre le risque de se transformer en cochon. Expédié en Enfer avec ses deux compères, Zuel est confronté à ce choix : devenir un tyran ou rester la petite frappe de quartier d’une cité antillaise.

L’ombre d’Aimé Césaire plane sur le Couteau-Chien. Si l’histoire peut se lire comme un conte, elle a néanmoins sa place dans le courant littéraire et politique créé par le poète, la négritude. De l’oppression des « marrons » par le Diable en personne à la domination des « békés » sur le peuple antillais, il n’y a qu’un pas… que Joël Cimarròn n’hésite pas à franchir en mêlant astucieusement mythe populaire et récit contemporain.

Même s’il s’agit de sa première bande dessinée, l’ouvrage est le prolongement d’une carrière déjà conséquente dans le milieu artistique. Cofondateur des éditions Karibencyla qui propose des livres pour la jeunesse, mais également réalisateur d’un film d’animation, le Retour de Liaram, l’auteur aime s’inspirer des traditions créoles. Le Couteau-Chien possède une impressionnante énergie créatrice qui puise sa source dans un trait très nerveux tout autant que dans une narration rythmée qui laisse peu de place à l’ennui. Néanmoins, cette fougue (juvénile ?) peut déranger, notamment en début de lecture où l’explication de la légende est pour le moins nébuleuse. Il faudra cependant passer outre pour profiter pleinement d’un important bestiaire faisant directement référence à l’animisme des cultes vaudou, croiser un coq très napoléonien ou un crabe géant.

Le Couteau-Chien a l’avantage de ses inconvénients…ou le contraire. Les idées s’entrechoquent souvent dans un méli-mélo jubilatoire mais créent parfois une relative confusion qui vient casser la fluidité et perturber la lecture. Quelques défauts qui ne devraient toutefois pas empêcher d’apprécier pleinement le premier album d'un auteur en devenir.

Par L. Gianati
Moyenne des chroniqueurs
6.0

Informations sur l'album

Le couteau-Chien

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